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Le Centre Pompidou se métamorphose : une renaissance culturelle en marche

Fermeture fin 2025 du centre Pompidou pour travaux
Nicolas Krief

En 2025, le Centre Pompidou, symbole de la création artistique contemporaine à Paris, fermera ses portes pour entamer une transformation ambitieuse. Cette rénovation du musée vise à redonner souffle à l’utopie fondatrice du lieu, tout en répondant aux défis du XXIe siècle : durabilité, accessibilité, inclusion.

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Hans Hollein s’expose au Centre Pompidou : quand l’architecture devient art total

Hans Hollein Centre Pompidou Architecture
Private Archive Hollein

Une exposition inédite sur Hans Hollein, architecte visionnaire

Le Centre Pompidou rend hommage à Hans Hollein, figure majeure de l’architecture du XXe siècle, avec l’exposition « Hans Hollein transFORMS » jusqu’au 2 juin 2025. Loin de se limiter à une rétrospective classique, le parcours met en lumière la démarche pluridisciplinaire et profondément critique de ce créateur autrichien, qui a traversé les grands courants de l’art conceptuel, du design et du postmodernisme.

Tout est architecture : un manifeste en actes

Connu pour son célèbre manifeste « Alles ist Architektur » publié en 1968, Hollein défend une idée radicale : l’architecture dépasse les bâtiments – elle est environnement, objet, expérience, et même pensée. De ses premières maquettes sculpturales à ses installations conceptuelles, l’exposition révèle un artiste engagé, poétique et critique.

Parmi les œuvres phares présentées :

  • Les photomontages urbains exposés au MoMA en 1967
  • L’installation immersive MANtransFORMS (1976, New York)
  • La mythique façade de La Strada Novissima (Biennale de Venise, 1980)

Une œuvre entre mémoire, matière et métamorphose

Hans Hollein est aussi un explorateur des rituels humains. Dans l’installation La leçon de gymnastique (1984), le corps devient symbole, mémoire vivante. Son travail sur la mort, la perception sensorielle et les objets du quotidien témoigne d’une œuvre à la croisée de l’art et de la philosophie.

L’exposition s’attarde également sur ses réalisations architecturales les plus marquantes :

  • La Haas Haus à Vienne (1990)
  • Le Musée d’art moderne de Francfort (1991)
  • Le parc scientifique Vulcania en Auvergne (2002)

Pourquoi voir cette exposition ?

  • ✅ Pour (re)découvrir un grand nom de l’architecture postmoderne
  • ✅ Pour comprendre comment le design, l’art et l’architecture s’entrelacent
  • ✅ Pour vivre une expérience immersive et sensorielle
  • ✅ Pour nourrir sa réflexion sur notre environnement construit


 Info pratiques

🔖 À lire aussi : Hans Hollein, l’alchimiste des formes ✨

📰 ART MAG#26

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Actualités - Dans l'air du temps

Le monde selon l’IA – Une exposition visionnaire au Jeu de Paume

le monde selon l'IA exposition au Jeu de Paume Paris

Jusqu’au 21 septembre 2025, le Jeu de Paume à Paris propose une exposition inédite sur les liens entre art contemporain et intelligence artificielle. Une plongée fascinante dans la création augmentée par les algorithmes.

Une première mondiale sur l’IA et la création artistique

Avec plus de 40 œuvres et 43 artistes venus du monde entier, Le monde selon l’IA s’impose comme l’une des expositions majeures de l’année 2025. Dirigée par le commissaire Antonio Somaini, accompagnée d’Ada Ackerman, Alexandre Gefen et Pia Viewing, cette exposition interroge les façons dont les technologies d’intelligence artificielle influencent aujourd’hui la production artistique.

Peut-on encore parler de création humaine à l’ère du deep learning ? C’est l’une des nombreuses questions posées tout au long de ce parcours riche, critique et souvent poétique.

Entre surveillance algorithmique et regards biaisés

Dès les premières salles, l’exposition donne le ton. L’œuvre Faces of ImageNet de Trevor Paglen filme les visiteurs et les classe en temps réel à partir d’un système d’IA basé sur une gigantesque base de données visuelle. Une expérience troublante qui met en lumière les dérives possibles de la reconnaissance faciale.

Plus loin, Hito Steyerl poursuit cette critique avec une installation inédite qui dévoile comment les algorithmes normalisent le regard et renforcent les mécanismes de contrôle.

Une IA très loin d’être immatérielle

Contrairement à l’idée répandue d’un monde numérique sans matière, les artistes réunis ici rappellent que l’intelligence artificielle repose sur des infrastructures bien concrètes : serveurs, réseaux, métaux rares et… main-d’œuvre invisible.

Julian Charrière, avec sa sculpture Metamorphism, fond des cartes mères dans de la lave artificielle, transformant des déchets numériques en fossiles du futur. Agnieszka Kurant et le collectif Meta Office, de leur côté, mettent en lumière les conditions de travail des « travailleurs du clic », ces humains sous-payés chargés d’étiqueter les données pour nourrir les IA.

Mémoire artificielle et narration générative

Grégory Chatonsky signe l’une des œuvres phares de l’exposition avec La Quatrième Mémoire. Dans cette installation immersive, l’artiste propose des autobiographies alternatives de lui-même, générées par intelligence artificielle. Textes, images, voix : tout y est produit par la machine, dans une réflexion vertigineuse sur l’identité, la fiction et le souvenir.

La poétesse Sasha Stiles, elle, collabore avec son double numérique Technelegy pour coécrire des poèmes dans un alphabet inédit, à destination d’un lectorat transhumain.

Musique, données et interaction

Autre moment fort du parcours : The Organ, installation interactive signée Christian Marclay. Chaque touche d’un clavier déclenche la projection d’une série de vidéos issues de Snapchat, triées selon leur fréquence sonore. Une œuvre ludique et profonde, qui explore les liens entre son, image et réseau social.

Un programme culturel foisonnant

En parallèle de l’exposition, le Jeu de Paume propose :

  • Des conférences et rencontres avec les artistes
  • Des projections de films autour de l’intelligence artificielle
  • Des colloques scientifiques
  • Des ateliers pour enfants et familles

De quoi approfondir la réflexion et faire dialoguer les publics autour de ces enjeux contemporains.

Infos pratiques

Une IA qui ne remplace pas l’artiste, mais qui le questionne

L’exposition Le monde selon l’IA ne cherche ni à idolâtrer ni à diaboliser la technologie. Elle ouvre un espace de réflexion, montre les potentialités créatives de l’IA tout en soulignant ses limites, ses biais et ses coûts humains.

C’est une exposition nécessaire à l’heure où les algorithmes influencent notre manière de voir, de créer, de consommer, d’aimer. Et où il est urgent de poser la question : quelle place voulons-nous encore donner à l’humain dans le monde de demain ?

💡 Un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art contemporain, de nouvelles technologies, et pour tous ceux qui veulent comprendre notre époque à travers le regard des artistes.

🔖 À lire aussi : l’art dans la rue  : Exposition Musée d’Orsay✨

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Actualités - Art moderne

 L’art « dégénéré » : le procès de la modernité artistique au temps du nazisme

Oeuvre de George Grosz 1916 1917 oil on canva 100x 102 CM
© Estate of George Grosz, Princeton, N.J. / Adagp, Paris, 2024

Une exposition poignante au Musée national Picasso-Paris

Du 18 février au 25 mai 2025, le Musée national Picasso-Paris présente « L’art « dégénéré ». Le procès de l’art moderne sous le nazisme », une exposition exceptionnelle consacrée à la violente campagne de répression artistique orchestrée par le régime hitlérien dans les années 1930. Un événement muséal fort, politique et bouleversant.

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Actualités - Artistes à la une - Peinture

Jean Dometti – Exposition « Les éléments essentiels » à Mers-Les-Bains

Jean Dometti artiste peintre

Jean Dometti ne peint pas pour décorer les murs. Il peint pour ouvrir un passage, un espace de dialogue entre matière, mémoire et sensation. Du 16 mai au 15 juin 2025, le Centre culturel Jacques Prévert de Mers-Les-Bains expose 44 œuvres de l’artiste autour d’un thème fondateur : les quatre éléments. Terre, air, feu, eau… autant de forces que Dometti ne cherche pas à représenter, mais à convoquer, à faire vibrer au cœur même de la toile.

Le souffle d’une vie

Né en 1950, Jean Dometti a grandi avec les secousses de mai 68. Il entre dans la création par le théâtre, conçoit des décors, des costumes, puis se forme à l’École Normale Supérieure de Cachan dans la section art et création industrielle. Il y côtoie plasticiens et designers, graveurs et penseurs de l’espace visuel. Très tôt, il choisit une voie exigeante : vivre de l’art sans dépendre du marché, enseigner pour préserver la liberté de créer.

Son œuvre s’enracine dans les lieux — montagnes corses, cathédrales, usines en ruine — mais surtout dans leur mémoire. Jean dessine, grave, peint ce que le lieu lui murmure. La matière est un langage, et l’artiste son traducteur. Bois, toile, ardoise, papier fait main… chaque support porte une histoire que l’artiste révèle, prolonge, incise parfois, comme dans ses gravures de jeunesse exposées aujourd’hui à la Bibliothèque nationale.

Une peinture de résilience

L’exposition présentée à Prévert est aussi le récit d’un basculement. En 2020, au tout début du Covid, Dometti apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il passe six mois à l’hôpital, s’ouvre à une nouvelle perception de la vie, et avec elle, une transformation radicale de sa peinture. Plus de lumière. Plus de contradictions assumées. Plus d’élan.

« Les éléments m’ont sauvé », confie-t-il. « J’ai retrouvé la lumière. »

On retrouve cette énergie dans ses toiles rondes, une première dans sa carrière, où l’eau côtoie le feu, l’air tourbillonne au-dessus de la terre. Il mêle l’organique et l’abstrait, le brut et le délicat, dans une série qui semble flotter entre le monde réel et le monde intérieur.

Une exposition habitée

À travers 44 œuvres, dont 26 pièces sur papier, des techniques mixtes et de grands formats, l’exposition propose une immersion dans un univers à la fois intime et universel. La scénographie, pensée comme un souffle, accorde de l’espace à chaque œuvre, pour que chacune puisse respirer, interroger, déplacer le regard.

Dometti ne cherche pas à imposer un discours. Il pose des formes, des tensions, des silences, et laisse au spectateur la liberté de recevoir. « Une œuvre, dit-il, c’est un triangle : l’artiste, la toile, le regard de l’autre. »

Chez Dometti, rien n’est figé. L’art est mouvement, intuition, découverte. Un dialogue constant entre ce qui a été vécu et ce qui reste à inventer. Cette exposition est bien plus qu’un accrochage : c’est un manifeste poétique, une invitation à repenser notre lien aux éléments, aux lieux, à nous-mêmes.

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Actualités - Peinture

David Hockney : une rétrospective sans précédent à la Fondation Louis Vuitton

David Hockney dans son atelier

La Fondation Louis Vuitton, connue pour son engagement envers l’art contemporain, présente du 9 avril au 31 août 2025, une exposition exceptionnelle dédiée à David Hockney, figure emblématique de la peinture moderne. Cette rétrospective, simplement intitulée « David Hockney 25 », célèbre les sept décennies de carrière de l’artiste en mettant en lumière plus de 400 œuvres qui tracent un parcours riche et varié, depuis ses débuts jusqu’aux créations les plus récentes.

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Retrospective - Retrospective

ANKHART à ART CAPITAL 2025 : une vitrine incontournable de l’art contemporain international

Une présence forte au Grand Palais, au cœur de l’art mondial

L’édition 2025 d’ART CAPITAL, organisée au Grand Palais à Paris, confirme une fois de plus son statut de rendez-vous majeur de la scène artistique internationale. Parmi les exposants les plus remarqués cette année, ANKHART, sous la direction artistique de Yaki Li, a brillé en mettant en avant une sélection d’artistes qui incarnent la diversité et la vitalité de l’art contemporain.

ANKHART : une plateforme engagée pour les talents émergents et reconnus

Présente à ART CAPITAL depuis 2018, ANKHART s’est imposée comme un acteur essentiel dans la promotion de talents, qu’ils soient émergents ou déjà établis. Grâce à une direction artistique experte, Yaki Li propose chaque année une programmation riche, ancrée dans une vision internationale et interculturelle de la création artistique.

Un focus sur des artistes à la croisée des influences

Pour cette édition 2025, ANKHART a présenté des œuvres puissantes et singulières dans plusieurs salons prestigieux :

  • Salon des Artistes Français : œuvres de MEN Xiumin, ZHANG Yun, DAKE WANG Qi, HE Qiwen et Yaki Li.
  • Salon du Dessin et de la Peinture à l’Eau : WEBER ZHANG et JIANG Wei ont captivé le public avec leur maîtrise technique et leur univers visuel.
  • Salon des Indépendants : mise en lumière de WU Jintian, Mecrob by W.A.Y Studio, Lili TAO, ainsi que Yaki Li, sélectionné dans deux salons cette année.

Une direction artistique portée par l’innovation

La direction artistique de Yaki Li joue un rôle central dans la démarche d’ANKHART. Sa vision repose sur l’exploration de nouveaux territoires artistiques, la mise en relation des cultures et la promotion de formes d’expression audacieuses. Cette approche attire chaque année un public curieux, sensible à la créativité contemporaine et à la diversité des langages artistiques.

ART CAPITAL 2025 : un espace d’expression libre et de dialogue artistique

La participation d’ANKHART à ART CAPITAL ne se limite pas à une simple exposition. Elle incarne un engagement pour un dialogue artistique ouvert, qui remet en question les conventions et invite à repenser la place de l’art dans nos sociétés. Chaque œuvre exposée porte une réflexion sur le monde, un regard unique, et témoigne d’une quête continue d’excellence et d’innovation.

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Actualités

Amiens célèbre Jules Verne avec la sculpture « Le Nauti-poulpe »

Nauti Poulpe _ Jules Verne Amiens Halle Freyssinet
Jérémie Coudeville

Le 24 mars dernier, Amiens a rendu un hommage à Jules Verne à l’occasion du 120ème anniversaire de sa disparition, en inaugurant une impressionnante sculpture nommée Le Nauti-poulpe. Située près de la halle Freyssinet, cette œuvre d’art est rapidement devenue un point d’intérêt majeur pour les habitants et les visiteurs de la ville.

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Peinture

Soumisha Dauthel : redéfinir la matérialité de l’art contemporain

Soumisha Dauthel

Dans le monde de l’art contemporain, où les formes et les fonctions se mélangent pour créer des expressions uniques, Soumisha Dauthel se démarque par sa quête incessante de nouvelles dimensions artistiques. Originaire d’Aix-en-Provence, cette artiste plasticienne, ayant exploré les domaines des sciences politiques et de la littérature avant de plonger dans les arts plastiques, fait de la peinture le cœur de son expression depuis les années 90. Sa créativité, immergée dans la recherche plastique, les supports, la matière, l’espace, la temporalité, n’en est pas moins séparée d’une conscience collective des enjeux et sujets de la société contemporaine.

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Sculpture

Amal Arezki : Quand le droit rencontre l’art

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Originaire d’Alsace, Amal Arezki a troqué les textes de loi pour les pinceaux et les matériaux recyclés, établissant un pont surprenant entre le droit, la communication et les arts plastiques. Cette transition illustre parfaitement comment les passions peuvent redéfinir les parcours professionnels, menant à des carrières inattendues et enrichissantes.