Florence MULIARDO est une artiste plasticienne autodidacte reconnue sous la marque MULIARDO FQD.
Elle utilise la sculpture pour créer des dents de formats variés. Ce sont des œuvres d’art uniques, sculptées à la main, créant des formes et des textures qui se marient parfaitement avec les illustrations qu’elle ajoute ensuite. Les résultats sont des pièces d’art étonnantes et surprenantes qui captivent l’attention des spectateurs. Les dents sont un organe fascinant à travailler selon elle, car elles ont une histoire et une signification symbolique qui peuvent être explorées dans son travail.
L’art est souvent un moyen d’exprimer ses états d’âme. L’art de la sculpture est souvent un moyen pour les artistes de rendre hommage à un monde, à un univers. D’un bloc, des visages, des lignes, des réflexions se laissent entrevoir, comme si un fruit passait à l’état de fleur. Pour Christophe Rollin, l’art est un univers parallèle, « le visage de l’inconscient, peut-être ? ».
Jardin de Valloires, oeuvre de Philippe Desloubières
le 31 JUILLET 2017
ART MAG : Parlez nous un peu de vous … où êtes-vous né ? Avez-vous une formation en art ?
Philippes Desloubières : Né à Paris en 1950, je suis rentré aux beaux-arts de Paris dans les années 1972 non pas dans un atelier de sculpture mais dans l’atelier fresque. J’étais très timide à l’époque, je me suis engagé dans le premier atelier qui m’a accueilli, ce fut une période d’apprentissage riche, j’ai fait connaissance avec les peintres primitifs italiens tels que Giotto.
Mon parcours est plutôt atypique et sinueux car j’ai d’abord commencé une formation dans le domaine de la charcuterie, je ne sais ce qu’il en reste aujourd’hui, peut-être un goût non pas pour la viande mais pour la précision, le travail fini.
AM : Si vous deviez décrire votre travail en 3 mots ?
Créer est un besoin vital pour Eric et ce depuis son enfance. Cette passion dévorante ne le quittera jamais. Garçon extrêmement réservé, il en fait son refuge. Il crée à partir d’éléments récupérés et construit encore aujourd’hui des pièces insolites en suivant le même processus. Ses œuvres sont vendues sur les marchés internationaux.
Eric Mellerio est né à Paris en 1959 et vit aujourd’hui dans les Yvelines où il bénéficie de vastes ateliers à Gambais.
Après avoir travaillé le plâtre, la résine et le flocage, en créant des pièces animalières à partir d’empreintes réalisées sur de véritables animaux, le sculpteur se tourne en 2020 vers le métal (alu, acier et inox). Ces matériaux sont devenus ses matériaux de prédilections.
Il aime produire des pièces de tailles importantes, voir monumentales en utilisant les potentialités exceptionnelles du Laser.
En utilisant ces techniques innovantes pour la réalisation de ses pièces XL ou XXL. Il concrétise ses idées sous forme de fichiers 3D réalisés par ses équipes de graphistes puis découpe au laser le métal et ensuite assemble les pièces.
Eric ne privilégie pas une source d’inspiration en particulier « j’ai un appétit dévorant à tout ce qui m’entoure et me fait réagir » dit-il.
Malgré sa domination sur le règne animal, l’Homme rêve dans le plus grand des secrets de devenir l’égal de ces créatures. Cette fascination pour leur courbure, leur puissance naturelle fait émerger l’art animalier au XIXe siècle.
C’est dans cette lignée que s’inscrit le sculpteur Patrick Villas. Fasciné par les félins qui représentent la majeure partie de son œuvre, Villas est pourtant bien différent des artistes animaliers tels que Jouve ou Sandoz dont les œuvres sont lisses et brillantes. Villas à une approche plus brute, plus énergique de la matière, tout en restant toujours fidèle au trait et au caractère de l’animal.
Il dit que l’art est sa passion, sa quête, son combat. Cyril Maccioni est né et vit en Corse. Sa passion pour la sculpture vient de sa plus petite enfance. Devenu pompier puis mannequin professionnel, il ouvre son propre atelier en 2015. La sculpture lui permet d’exprimer son engagement pour la cause animale. Ses convictions se traduisent dans son art.
Dotée d’une sensibilité et d’un savoir-faire singulier, Delphine Maleuvre a su faire du papier un matériau noble.
Cette artiste autodidacte originaire de Rouen, pratique depuis son plus jeune âge. Elle se souvient très bien de cette période riche et épanouissante.
Ayant fréquenté une école primaire réputée pour la qualité et la diversité des travaux manuels proposés, elle s’est familiarisée avec sa future passion dès son plus jeune âge.
Au lieu de fermer des poulaillers ou des jardins avec ce grillage sommaire, Daniela révèle des formes figuratives et crée des pièces inspirées de la mythologie étrusque mais aussi des hommes, femmes et enfants. C’est tout un univers onirique qui s’offre aux spectateurs.
C’est en Lombardie, à Monza près de Milan que Daniela Capaccioli fait ses premiers pas. Dès son enfance, elle a le don et le goût pour l’observation. C’est en l’an 2000, lors de son installation en France que Daniela s’adonne à la sculpture… en terre cuite.