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Une première médaille d’or décernée à l’artiste Dan Jacobson

dan Jacobson avec Madame Tellier Isle Adam Jeux olympiques remise de la médaille d'or

En cette année marquée par les Jeux Olympiques de Paris 2024, la ville de L‘Isle-Adam, labellisée « Terre de Jeux », se distingue par une initiative culturelle ambitieuse : une exposition en plein air dédiée aux œuvres de l’artiste Dan Jacobson. Organisée sous l’impulsion de Madame Agnès Tellier, présidente de la destination tourisme et adjointe au maire en charge de la culture et du tourisme, cette exposition célèbre l’esprit olympique tout en mettant en lumière le talent d’un peintre qui a su capturer l’essence même de ces Jeux.

Dan Jacobson, artiste reconnu pour sa capacité à sublimer les paysages et les bâtiments de la région, présente une série de tableaux qui réinterprètent les lieux emblématiques de Paris et des sites olympiques. Ces œuvres sont exposées sur les grilles du Château de Vigny, le long de l’Oise, dans la Roseraie Jules Dupré, et autour du marché de L’Isle-Adam, transformant ces espaces publics en véritables galeries à ciel ouvert.

Chaque tableau, à travers des jeux de lumière et une palette de couleurs vibrantes, parvient à insuffler une énergie nouvelle aux bâtiments représentés. La fusion entre l’architecture parisienne et la dynamique des Jeux Olympiques crée une atmosphère où passé et présent se rencontrent, où la ville et l’événement sportif ne font plus qu’un.

Le succès de cette exposition ne se mesure pas seulement à l’affluence des visiteurs, mais également à la reconnaissance accordée à Dan Jacobson. Lors du vernissage, l’artiste s’est vu remettre la première médaille d’or des Olympiades 2024, un geste symbolique qui récompense non seulement la qualité exceptionnelle de son travail, mais aussi sa générosité. En effet, Jacobson a spontanément offert les droits sur ses tableaux pour permettre la réalisation de cette exposition, marquant ainsi son attachement profond à son territoire et à ses habitants.

Mers-les-Bains : Une ville qui célèbre également Dan Jacobson

L’hommage rendu à Dan Jacobson ne se limite pas à L’Isle-Adam. Parallèlement, la ville de Mers-les-Bains célèbre également son talent en exposant 14 de ses œuvres. Cette reconnaissance positionne Jacobson comme un artiste incontournable de la scène artistique contemporaine, capable de faire vibrer un large public à travers des œuvres qui allient beauté, histoire et modernité.

En associant l’art à l’esprit olympique, Dan Jacobson a su créer une exposition qui parle à tous, au-delà des frontières et des disciplines. Cette initiative de L’Isle-Adam, à la fois culturelle et sportive, démontre une fois de plus que l’art a le pouvoir de rassembler, de célébrer et de sublimer les moments forts de notre histoire commune. Une exposition à découvrir absolument, et un artiste à suivre de près.

Pour en savoir plus sur Dan Jacobson ART MAG 19

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Actualités - Peinture

Daniel Olivier explore le destin tourmenté de Van Gogh à travers une œuvre vibrante d’émotion

artiste Daniel Olivier Auvers-sur-OIse Van Gogh

Dans le monde de l’art contemporain, où l’expérimentation et l’innovation sont souvent recherchées, Daniel Olivier parvient à se distinguer par une approche à la fois classique et profondément introspective. Sa dernière œuvre, « Le chemin de Vincent », capte l’essence d’un hommage poignant à l’un des plus grands peintres de tous les temps, Vincent Van Gogh. Cette toile de 81 x 65 cm, réalisée en huile et ambre, plonge les spectateurs dans un voyage émotionnel reliant les premiers pas de l’artiste néerlandais à sa fin tragique à Auvers-sur-Oise.

Une photographie rare de Van Gogh jeune

Daniel Olivier a choisi comme point de départ une photographie rare de Van Gogh, prise en 1872 alors qu’il n’avait que 19 ans. Ce choix n’est pas anodin : il s’agit pour Daniel Olivier de capturer l’innocence et le potentiel latent du jeune homme avant que la tempête de la vie ne le consume. À partir de ce visage juvénile, Daniel tisse une spirale visuelle, une métaphore du tourbillon créatif et destructeur qui allait définir le destin de Van Gogh….

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L’impact du Japonisme sur l’Art Occidental

artmag Morimura Yasumasa les francisaines deauville
Muto Shigeo

En 1860, un événement inattendu bouleverse le monde de l’art en Europe : le Japon, après des siècles d’isolement, s’ouvre à l’Occident. Cette ouverture provoque une véritable onde de choc parmi les artistes français, habitués depuis près de deux millénaires à une approche de la peinture fondée sur les ombres, les dégradés et la perspective. En découvrant l’art japonais, avec ses lignes simples, ses couleurs vives et son usage audacieux de l’asymétrie, les peintres européens sont confrontés à une manière radicalement différente de représenter le monde. Ce choc esthétique marque le début d’une nouvelle ère dans l’art occidental, connue sous le nom de Japonisme.

L’Exposition des Franciscaines à Deauville : une exploration du Japonisme

Les franciscaines à Deauville présentent jusqu’au 22 septembre une exposition qui explore cette rencontre culturelle et son influence profonde sur les artistes européens. Parmi eux, Alfred Stevens se distingue par son tableau La Parisienne en kimono, où il met en avant la beauté exotique d’un vêtement japonais, réinterprétant à travers un prisme fantasmatique une civilisation jusqu’alors méconnue. Stevens n’est pas seul ; d’autres artistes, comme Félix Vallotton et Félix Regamey, intègrent dans leurs œuvres les codes stylistiques de l’Ukyio-e, cet art japonais caractérisé par la simplicité des traits, l’usage de couleurs vives et une approche asymétrique de la composition.

L’impact du Japonisme sur la perception de l’espace et de la composition

Mais le Japonisme ne se limite pas à une simple fascination pour l’exotisme. Il ouvre également la voie à une réflexion plus profonde sur la notion de vide et de plein dans l’art. Alors que la tradition occidentale privilégie des compositions remplies et équilibrées, l’art japonais valorise l’espace vide, source de déséquilibre et de nouvelle harmonie. Cette philosophie se reflète dans les œuvres des impressionnistes européens, qui, inspirés par ces concepts, explorent l’éthéré et l’absence dans leurs représentations de la nature. Le tableau Coucher de soleil de Renoir, avec sa recherche de l’évanescent et sa mise en avant de la sensation de l’air, illustre parfaitement cette influence.

Le Japonisme et la représentation urbaine : De l’Impressionnisme à la Modernité

Cette nouvelle perception de l’espace s’étend également à la représentation urbaine. Les cadrages serrés et décentrés des toiles d’Angrand, Marquet ou Dufy montrent l’influence directe de l’art japonais sur la manière dont les artistes européens capturent l’agitation des villes modernes. Dufy, par exemple, dans Le bassin du Roy au Havre, utilise une perspective frontale et resserrée qui désoriente le spectateur, brouillant ainsi les repères visuels traditionnels.

Japonisme et Art Contemporain : une influence durable

L’exposition ne s’arrête pas au 19e siècle, mais s’étend jusqu’à l’époque contemporaine, mettant en lumière l’influence durable du Japonisme. Des œuvres modernes, telles que celles de Yasumasa Morimura, revisitent les classiques de l’art occidental à travers le prisme de cette rencontre culturelle. Dans sa photographie Une Moderne Olympia, Morimura reprend le tableau iconique d’Édouard Manet, en y insérant son propre corps masculin, inversant ainsi les rôles de genre et questionnant la manière dont le regard occidental a souvent féminisé l’homme oriental.

Le Japonisme dans le Design et les Arts Décoratifs Européens

Parallèlement, l’exposition explore également l’impact du Japonisme sur le design et les arts décoratifs européens. Les influences japonaises se retrouvent dans des objets du quotidien, tels que des assiettes, des boîtes en céramique, ou encore des fauteuils imitant le bambou, témoignant de la pénétration de ce courant artistique dans toutes les couches de la société occidentale.

Représentation des Femmes et Japonisme : une nouvelle perspective

Enfin, la représentation des femmes dans l’art occidental et japonais est également mise en perspective. Les autoportraits saisissants de Mari Katayama, une artiste contemporaine japonaise, interrogent les notions de normalité et de beauté. En se photographiant dans des poses rappelant les œuvres des impressionnistes, Katayama réinterprète les canons esthétiques occidentaux tout en confrontant le spectateur à des questions contemporaines sur l’identité et la représentation.

Cette exposition met en lumière l’immense influence du Japonisme sur l’art occidental, une influence qui ne se limite pas à une période historique précise, mais qui continue de résonner dans la création artistique contemporaine. Cette rencontre entre Orient et Occident a non seulement transformé la manière dont les artistes européens voyaient le monde, mais elle a également enrichi leur langage visuel, leur permettant d’explorer de nouvelles dimensions esthétiques et philosophiques. L’exposition invite ainsi le visiteur à revisiter cette période révolutionnaire pour l’art, tout en découvrant les échos modernes de ce dialogue interculturel.

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Actualités - Peinture

Aslıhan Çiftgül, étoile montante de l’art contemporain, à l’honneur à Lecce en Italie

Aslıhan Çiftgül _ prize laocconte_Lecce

Aslıhan Çiftgül, l’artiste turque qui a déjà marqué le monde de l’art contemporain par son audace et sa singularité, vient d’être récompensée pour son œuvre « Satyres », exposée en février dernier au prestigieux Grand Palais. Ce prix, décerné lors d’une extraordinaire biennale à Lecce, en Italie, célèbre non seulement son talent mais aussi sa capacité à faire dialoguer les cultures et les époques.

Une carrière couronnée de succès

Dès le début, Aslıhan a cherché à repousser les limites de l’expression artistique. Son style, qui intègre des éléments mythologiques à une esthétique résolument moderne, crée un pont entre le passé et le présent, invitant le spectateur à une réflexion profonde sur notre société et ses racines culturelles.

Sa récente exposition à Vienne, où elle était entourée d’amis et de collègues artistes grecs, a renforcé son image de créatrice soucieuse de faire revivre des motifs classiques dans un cadre contemporain. Aslıhan Çiftgül utilise des figures telles que les satyres pour explorer les thèmes de la liberté et de la transgression qui sont aussi pertinents dans l’Antiquité qu’aujourd’hui.

Une reconnaissance bien méritée à Lecce

Le choix de Lecce pour recevoir ce prix n’est pas facile. Cette ville, riche en histoire et souvent considérée comme la Florence du Sud, offre un contexte historique et culturel qui fait écho à l’œuvre d’Aslıhan. La cérémonie, qui s’est déroulée le 29 juin, a intégré des éléments de la mythologie grecque, faisant de l’événement non seulement une célébration de son travail, mais aussi un hommage à l’héritage culturel qui l’inspire.

Lors du gala, Aslıhan a exprimé sa joie et sa gratitude, soulignant que le prix avait dépassé ses attentes et confirmé la valeur de sa démarche artistique. « Recevoir ce prix ici à Lecce, au cœur de l’histoire, est un grand honneur et une source d’inspiration pour continuer à explorer et à questionner à travers mon art », a-t-elle déclaré

Un avenir prometteur

Cette nouvelle consécration dans la carrière déjà bien remplie d’Aslıhan Çiftgül promet de renforcer sa reconnaissance sur la scène internationale. Avec des projets d’exposition dans plusieurs capitales européennes et une participation prévue à des symposiums d’art moderne, l’avenir s’annonce radieux pour cette artiste passionnée.


En tant qu’amateurs et critiques d’art, nous attendons avec impatience ses futures œuvres, qui continueront sans aucun doute à nous surprendre et à nous interpeller. Aslıhan Çiftgül n’est pas seulement une artiste à suivre, elle est une voix qui résonne déjà fortement dans le panorama de l’art contemporain.

Cf interview Aslihan Çiftgül

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Actualités - Peinture

Anouchka : Une artiste plasticienne entre poésie et politique

Anouchka Desseilles

Depuis près de deux décennies, Anouchka Desseilles, artiste plasticienne diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2002, explore avec sensibilité et profondeur les relations complexes entre l’Occident et l’Afrique à travers ses œuvres. Sa démarche artistique, imprégnée de voyages et d’engagement social, est reconnue dans de nombreux musées et expositions internationales.