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Artistes à la une - Femmes artistes - Peinture

Flo Muliardo, « Les Enfants Rois » : quand l’art redonne une dignité à l’enfance

Portrait en noir et blanc de l’artiste contemporaine Flo Muliardo, regard tourné vers la lumière. Photographie illustrant son engagement auprès des enfants et la série Les Enfants Rois, présentée dans ART MAG.
Gilles Piel

Des portraits d’enfants puissants, pas décoratifs

Couronnes, couleurs franches, traits noirs : dans sa série « Les Enfants Rois », l’artiste Flo Muliardo place l’enfant au centre. Ses tableaux ne cherchent pas la mignonnerie mais la dignité. Regards directs, cadrage serré, fonds colorés : tout est fait pour créer une rencontre.

👉 Dans ART MAG, elle raconte pourquoi elle a choisi ce format frontal et comment le dessin est resté sous la peinture.

Flo Muliardo entourée d’enfants au Népal lors d’une rencontre avec l’association Les Enfants de Manasté. Photographie illustrant son engagement humanitaire et artistique pour la série Les Enfants Rois, présentée dans ART MAG
Flo Muliardo entouré des enfants de l’orphelinat Namasté au Népal

Un voyage au Népal qui nourrit l’œuvre

En novembre, Flo Muliardo repart au Népal auprès de l’association Les Enfants de Namasté, qu’elle soutient depuis plusieurs années. Ce séjour d’un mois va lui permettre de peindre « au réel », au contact des enfants.

👉 Dans le magazine, elle explique le lien entre ce terrain de vie et sa série picturale.

L’artiste Flo Muliardo pose à côté de l’une de ses toiles de la série Les Enfants Rois, représentant un jeune enfant aux grands yeux bleus, entouré de couleurs vives et contrastées — rouge, jaune, rose et bleu — surmonté d’une couronne dorée et des mots LOVE et QUEEN. La scène illustre l’univers expressif et coloré de l’artiste, célébrant la dignité et la force de l’enfance. Art Mag
Flo Muliardo – 2025 © Gilles Piel

Couronne, tatou, couleurs : un langage

On retrouve souvent la couronne (clin d’œil à Basquiat), des tatouages et une palette vive (rose, orange, bleu). Ce ne sont pas des effets graphiques : ce sont des signes identitaires.

👉 Leur origine, leur sens intime et leur lien avec son histoire personnelle sont détaillés dans l’article complet d’ART MAG.

Une histoire plus intime affleure

Derrière ces portraits d’enfants affirmés, il y a aussi une part beaucoup plus personnelle, que l’artiste évoque avec pudeur. Elle ne l’expose pas sur les réseaux — nous non plus.
C’est ce qui donne à la série sa justesse : peindre l’enfance en pensant à la protéger.

👉 Cette dimension sensible est développée uniquement dans la version publiée dans ART MAG.

Pourquoi on en parle dans ART MAG

Parce que cette série arrive au moment même de son départ au Népal, parce qu’elle lie création et engagement, et parce qu’elle interroge la manière dont on représente les enfants aujourd’hui.
C’est une série claire, nécessaire et contemporaine.

📩 Retrouve l’article complet, l’entretien et les visuels dans le numéro 29 d’ART MAG.

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Actualités - Peinture

François Noël — « The Flag – Fragments d’Énergie » au Château de la Gaude (Aix-en-Provence) : l’art du geste devenu manifeste

photo portrait de l'artiste François Noel pour art mag Exposition au château de la Gaude Aix en Provence

Du 4 octobre 2025 au 31 janvier 2026, le Château de la Gaude accueille l’exposition « The Flag – Fragments d’Énergie » de l’artiste peintre et plasticien François Noël. Une œuvre monumentale conçue à Marseille se déploie en six fragments et dialogue avec l’architecture, la nature et l’histoire du lieu.

Château de la Gaude à Aix en Provence Exposition François Noel jusqu'au 31 janvier 2026
Château de la Gaude – Aix en Provence

Pourquoi cette exposition compte

Pensée initialement comme une bannière urbaine, « The Flag » est née au cœur d’une ancienne école marseillaise transformée en atelier. Pendant six mois (novembre 2024 → avril 2025), l’artiste a accumulé gestes, couches et couleurs pour faire surgir une énergie brute — devenue nécessité vitale. Au Château de la Gaude, l’œuvre se métamorphose : découpée en six pièces, elle garde la mémoire de l’ensemble et s’expose comme autant de drapeaux d’un même corps, offrant de nouveaux angles de lecture.

Un dialogue site-spécifique

Héritier d’une programmation qui a récemment accueilli JonOne et Crash, le Château de la Gaude poursuit son dialogue entre patrimoine et création en confiant à François Noël plusieurs espaces — du restaurant japonais Le K aux caveaux, jusqu’à la salle d’exposition principale. L’accrochage embrasse la circulation des visiteurs et l’ADN du domaine : architecture, paysages, lumière.

Tableau the pik and blue flag Château de la Gaude à Aix en Provence Exposition François Noel jusqu'au 31 janvier 2026
The Pink and Blue Flag 230 x 180 cm

Les deux pôles d’une même recherche

Le travail de François Noël se tient à la lisière de l’architecture urbaine et de l’instinct gestuel. Deux séries en fixent les repères :

  • URBAN MIRAGE : illusions d’optiques, reliefs et jeux de lumière hérités de Vasarely et de l’Op Art ; la perception devient mouvement.
  • EXPLOSION : gestes libres inspirés de Pollock et de la calligraphie de Georges Mathieu ; la spontanéité est moteur de forme.
    Reconfiguré en fragments, « The Flag » réunit ces deux pôles : la rigueur de la trame et la liberté du geste.
Château de la Gaude à Aix en Provence Exposition François Noel jusqu'au 31 janvier 2026
tableau sunset
Sunset 122 x 105 cm

2025 : une année-pivot pour l’artiste

L’exposition clôt une année particulièrement dense : diffusion d’URBAN MIRAGE avec l’agence Beyou Paris (janvier), ouverture d’AR Gallery à Lourmarin (avril), co-création de THE CUBE (centre d’art éphémère, Aix-en-Provence), présentation d’URBAN MIRAGE à la Cité Radieuse (Marseille), fresque monumentale pour l’aéroport de Marseille (One Provence), hommage à Cézanne à la Bastide du Jas de Bouffan, intervention à l’hôpital de La Timone (service pédiatrique), avant l’exposition de fin d’année à la Gaude.

Informations pratiques

Titre : The Flag – Fragments d’Énergie — François Noël
Lieu : Château de la Gaude, 3913 route des Pinchinats, 13100 Aix-en-Provence
Dates : 4 octobre 2025 → 31 janvier 2026
Artiste : francois-noel.com — Instagram : @noelfrancois13
Publics : amateurs d’art contemporain, design, architecture, photographie, curieux.

À retenir

  • Une œuvre manifeste née in situ à Marseille, reconfigurée en six fragments pour la Gaude.
  • Un parcours qui relie Op Art, illusion et calligraphie gestuelle.
  • Un dialogue fort avec un lieu patrimonial emblématique de la région d’Aix.

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FAQ

Qu’est-ce que « The Flag » ?
À l’origine, une toile de 10×2 m suspendue comme un drapeau sur une façade d’école marseillaise, travaillée durant six mois. À la Gaude, l’œuvre est présentée sous forme de fragments, chacun conservant la mémoire du tout.

Que verra-t-on au Château de la Gaude ?
Des fragments de « The Flag » et un ensemble d’œuvres qui articulent illusions d’optique, trames architecturées et gestes picturaux, installés dans plusieurs espaces du domaine.

Quel est le parcours 2025 de l’artiste ?
De nouvelles représentations, une galerie ouverte à Lourmarin, un centre d’art éphémère à Aix, une présentation à la Cité Radieuse, des fresques publiques et un hommage à Cézanne — avant cette exposition-synthèse.

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Actualités - Agenda - Peinture

Albert Maignan, virtuose de la Belle Époque enfin redécouvert

tableau d'Albert Maignan exposé au Musée de Picardie

Jusqu’au 4 janvier 2026, le Musée de Picardie (Amiens) consacre à Albert Maignan (1845–1908) une rétrospective majeure rassemblant près de 400 œuvres – peintures monumentales, dessins, vitraux et cartons de tapisserie. Un événement qui replace cet artiste phare de la Troisième République au centre du récit artistique français.

 Albert Maignan posant devant le carton de Jupiter et Sémélé, vers 1902, Amiens, Musée de Picardie.  Article Art mag
 Albert Maignan posant devant le carton de Jupiter et Sémélé, vers 1902, Amiens, Musée de Picardie. © Archives Musée de Picardie

Un peintre “officiel”… au regard profondément humain

Maignan débute au Salon par la peinture d’histoire, mais il en déplace le centre de gravité : les femmes qui attendent, les vieillards, les oubliés deviennent protagonistes. Dans L’Insulte aux prisonniers ou L’Adieu de Carlo Zeno, la dramaturgie révèle une mémoire blessée et souligne l’ingratitude politique. Maignan n’illustre pas : il moralise et raconte.

Vue de la pointe de la Douane et de la Salute depuis la place Saint-Marc à Venise, 14 avril 1899, huile sur bois, 28,6 x 20 cm, Amiens, Musée de Picardie, Musée de Picardie. Article Art Mag
Vue de la pointe de la Douane et de la Salute depuis la place Saint-Marc à Venise, 14 avril 1899, huile sur bois, 28,6 x 20 cm, Amiens, Musée de Picardie, inv. M.P. Mn. 3057.788.303. © Irwin Leullier – Musée de Picardie.

Points-forts à voir

  • Grandes toiles d’histoire traitées avec empathie narrative ;
  • Allégories où l’observation sociale affleure ;
  • Érudition et sens du décor monumental.

Le peintre des commandes publiques et de la cité

De la Chambre de commerce de Saint-Étienne au foyer de l’Opéra-Comique jusqu’à la salle des fêtes de l’Exposition universelle de 1900 et aux Gobelins, Maignan déploie un art monumental qui exalte le travail, la science, la justice tout en dénonçant l’aliénation industrielle et la spéculation (La Muse verte, La Fortune passe).

La Ville de Saint-Etienne présente à la France les produits de son industrie (esquisse), 1896, huile sur toile, 88,5 x 33 cm, Amiens, Musée de Picardie, Article Art Mag
La Ville de Saint-Etienne présente à la France les produits de son industrie (esquisse), 1896, huile sur toile, 88,5 x 33 cm, Amiens, Musée de Picardie, inv. M.P. Mn. 3869.394.255. © Irwin Leullier – Musée de Picardie.

Le drame du Bazar de la Charité : peindre la consolation

Après l’incendie du Bazar de la Charité (1897), Maignan conçoit le décor de Notre-Dame-de-Consolation : la Vierge guidant les âmes vers la lumière, tonalité sobre et mystique. L’exposition montre cartons, esquisses, vitraux, et rapproche cette commande d’autres sujets religieux sensibles (Saint Louis consolant un lépreux).

La vierge conduisant au ciel les victimes de la Charité 
Exposition Albert Maignan Musée de picardie Article Art Mag
La Vierge conduisant au ciel les victimes de la Charité, vers 1898-1899, huile sur toile, 81,2 x 100,6 cm, Amiens, Musée de Picardie, inv. M.P. Mn. 3048.721.220. © Irwin Leullier – Musée de Picardie.

L’atelier intime : fleurs, mers et journaux

À Saint-Prix, il peint des études florales ; à Naples, il observe les fonds marins (anémones, méduses, poissons) au bord du symbolisme. Le legs au Musée de Picardie conserve des centaines de dessins et pochades et surtout quatorze volumes d’un journal (vingt ans d’écriture) révélant curiosité et tourments.

Etude de nénuphar, juillet 1892, huile sur toile, Amiens, Musée de Picardie, Musée de Picardie. article Art Mag
Etude de nénuphar, juillet 1892, huile sur toile, 46,2 x 37,9 cm, Amiens, Musée de Picardie, inv. M.P. Mn. 4563. © Irwin Leullier – Musée de Picardie.

Louise Maignan-Larivière, gardienne de l’œuvre

La transmission doit beaucoup à Louise Maignan-Larivière, qui survit quarante ans à l’artiste et organise le legs au musée. Une section contemporaine par Lise Terdjman lui rend hommage, révélant sa place dans l’histoire de l’œuvre.

Lire l’article : Lise Terdjamn- « Très chère Louise » au Musée de Picardie

Halluciner le legs, installation murale, ©Lise Terdjman, ADAGP, 2025 

Pourquoi cette rétrospective compte aujourd’hui ?

Maignan apparaît comme un “artiste total” : érudit, voyageur, décorateur, illustrateur, chroniqueur, moraliste. Son actualité tient à sa attention aux corps fatigués et aux gestes modestes, un contre-champ aux triomphes officiels qui résonne singulièrement avec notre présent.

Informations pratiques

  • Musée de Picardie, Amiensjusqu’au 4 janvier 2026
  • Itinérance : Musée de Tessé (Le Mans)11 avril → 27 septembre 2026 article Albert Maignan

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FAQ

Qui était Albert Maignan ?
Un peintre majeur de la Troisième République, médaillé d’or à l’Exposition universelle de 1889, actif dans la peinture d’histoire et les grands décors publics.

Combien d’œuvres sont présentées ?
Près de 400 œuvres : peintures, dessins, vitraux, cartons, pochades de voyage.

Quelles pièces emblématiques voir ?
Les grandes toiles d’histoire (L’Insulte aux prisonniers, L’Adieu de Carlo Zeno), les décors publics et le cycle de Notre-Dame-de-Consolation.

L’exposition voyage-t-elle ?
Oui : étape au Musée de Tessé (Le Mans) du 11 avril au 27 septembre 2026.

Pour lire la suite, téléchargez ART MAG N°28
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Actualités - Agenda - Peinture

Eugène Leroy au MUba (1980–2000) : la peinture comme expérience de lumière

Peinture épaisse et vibrante d’Eugène Leroy, L’Été (1999) : strates d’ocres, rouges et bleus où la figure affleure dans la lumière MUba Tourcoing art_mag
ACMHDF / Franck Boucourt

Du 3 octobre au 5 avril 2026, au MUba Eugène Leroy (Tourcoing) expose plus de 80 œuvres retracent les deux dernières décennies de création d’Eugène Leroy (1980–2000). Une traversée dense où la couleur, déposée en strates, fait advenir la figure, la saison, l’heure — la lumière comme destin.

Femme (1981) d’Eugène Leroy, grand format aux empâtements épais, mur blanc. Exposition au MUba Tourcoing du 3 octobre 2025 au 5 avril 2026 ; article art mag
Eugène Leroy, Femme, 1981, huile sur toile © Boris Rogez / LaM

Pourquoi cette exposition compte ?

Longtemps « à l’écart des modes », Leroy gagne une reconnaissance internationale dans les années 1980–1990 (Gand, Paris, Eindhoven, Cologne, documenta 1992, Biennale de Venise 1995). Revenir à ces années tardives, c’est mesurer la radicalité d’une peinture qui refuse l’effet pour viser « l’image juste ».

Peindre la lumière plutôt que le motif

Dans l’atelier de Wasquehal — fenêtres nord et sud, « lumière devant, lumière derrière » — le modèle, le reflet, le paysage sont soumis à un régime d’éclairement changeant. Leroy cherche « la trace du vécu » et enfouit l’anecdote : le détail importe moins que la sensation lumineuse.

Paysage d’Eugène Leroy (1982) : pâte verte et terreuse, touches non mélangées, sensation d’atmosphère changeante
Eugène Leroy, Paysage, 1982, huile sur toile, collection privée. © Florian Kleinefenn

1990–2000 : le nu, la verticalité, l’épure

À partir de 1990, le nu féminin devient le lieu de l’épure. Les formats se redressent ; la matière prolifère mais la figure s’allège, comme spiritualisée par la verticalité. Les touches, souvent posées au tube ou au couteau, fragmentent la polychromie et rythment la surface.

Nu allongé esquissé au fusain et lavis par Eugène Leroy : trait rapide, réserves blanches actives comme lumière.Exposition au MUba Tourcoing du 3 octobre 2025 au 5 avril 2026 ; article art mag
Eugène Leroy, Sans titre (nu allongé d’après la Vénus endormie de Giorgione), 1980–1990, fusain, lavis et craie blanche sur papier, MUba Eugène Leroy. © Florian Kleinefenn

Dialogues avec l’histoire : Mondrian, Poussin, Rembrandt

Le regard vers Mondrian n’est pas celui des grilles mais d’une rythmique de plages non mélangées ; Poussin inspire deux cycles des Saisons, où la peinture se règle au temps cosmique ; Rembrandt et Giorgione demeurent des compagnons de longue durée.

Dessiner pour surprendre le geste

Jamais préparatoire, le dessin est un champ autonome : fusain, sanguine, gouache, aquarelle… Il s’agit de « surprendre » le mouvement, parfois sans regarder la feuille, avec des réserves de blanc actives comme lumière.

Feuille au fusain : lignes sommaires, volumes suggérés, grandes réserves blanches.Exposition au MUba Tourcoing du 3 octobre 2025 au 5 avril 2026 ; article art mag
Sans titre, 1980–1990, fusain (MUba) © Florian Kleinefenn

Parcours et œuvres clés à ne pas manquer

  • Cycles des Saisons et toiles « indexées » à la lumière (Fait en hiver, L.M. le soir).
  • Nus verticaux des années 1990, surfaces « grenues », poussées de matière.
  • Grandes gouaches des années 1980 et séries au fusain.
Eugène Leroy assis dans son atelier de Wasquehal vers 1990, toiles épaisses posées contre le mur, lumière latérale.Exposition au MUba Tourcoing du 3 octobre 2025 au 5 avril 2026 ; article art mag
Marina Bourdoncle, Eugène Leroy dans son atelier de Wasquehal, vers 1990, tirage argentique, MUba Eugène Leroy.© ACMHDF / Franck Boucourt

Infos pratiques

MUba Eugène Leroy, 2 rue Paul Doumer, 59200 Tourcoing

Du 3 octobre 2025 → 5 avril 2026

Horaires : tous les jours (sauf mardis et jours fériés), 13h–18h

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FAQ

Qui est Eugène Leroy ?
Peintre né à Tourcoing (1910) et décédé à Wasquehal (2000), il construit une œuvre majeure où l’épaisseur de la couleur sert la lumière et non l’effet.

Que montre l’exposition du MUba ?
Plus de 80 peintures et dessins couvrant 1980–2000 : nus verticaux, autoportraits, saisons, grandes gouaches et fusains.

Quelles influences revendique Eugène Leroy ?
Mondrian pour le rythme des couleurs pures, Poussin pour le temps des saisons, ainsi que Rembrandt et Giorgione.

Pourquoi la matière est-elle si épaisse ?
Elle résulte de reprises longues jusqu’à « l’image juste » ; la pâte n’est jamais un but en soi.

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Femmes artistes - Peinture

Odette Pauvert (1903–1966) : une modernité classique au temps de l’Art déco

Portrait photographique d’Odette Pauvert, artiste peintre française, posant en manteau clair et chapeau à motifs géométriques devant un mur de pierre, années 1920.

Première femme peintre Grand Prix de Rome (1925), Odette Pauvert forge une modernité sobre et frontale, nourrie du Quattrocento et pensée pour le grand décor. De la Villa Médicis aux scènes intimes de l’après-guerre, son parcours éclaire une autre histoire de l’entre-deux-guerres.

Repères biographiques

Formée aux Beaux-Arts de Paris, Pauvert séjourne à la Villa Médicis (1926-1929) où s’affinent contours nets, couleurs mates et portrait-paysage. De retour à Paris, elle vise la peinture murale (église du Saint-Esprit, décor scolaire, Sèvres, Exposition 1937). En 1934, la Casa de Velázquez libère son dessin (fusain, sanguine). Après 1945, contraintes matérielles et vie familiale orientent vers des formats resserrés sans renier l’ambition initiale.

Style & œuvres clés

  • Promotion 1926 (1927) — signature de la période romaine.
  • Invocation à Notre-Dame-des-Flots (1925) — classicisme habité.
  • Habib Benglia (1931), Paris 1932 (Yvonne Pesme)frontalité souveraine.
  • Le Torero (1934) — stylisation et tension des lignes.
  • Odile, Yves et Rémy au Rond-Point des Champs-Élysées (1946) — tournant domestique.

Héritage

Longtemps éclipsée par les avant-gardes, Pauvert illustre une modernité alternative : clarté, échelle, discipline du regard. Les relectures récentes la replacent parmi les créatrices majeures du XXe siècle, entre Art déco et tradition renaissante.

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FAQ

Qui est Odette Pauvert ?
Odette Pauvert est une peintre française de l’Art déco, première femme peintre lauréate du Grand Prix de Rome en 1925. Son œuvre propose une modernité sobre et frontale, nourrie du Quattrocento et pensée pour le grand décor.

Pourquoi est-elle importante dans l’histoire de l’Art déco ?
Parce qu’elle incarne une modernité classique alternative aux avant-gardes : clarté des formes, contours nets, couleurs mates, sens de l’échelle murale et discipline du regard.

Où s’est-elle formée ?
Aux Beaux-Arts de Paris, puis à la Villa Médicis (1926–1929), où s’affinent sa frontalité et son rapport portrait-paysage. Un passage à la Casa de Velázquez (1934) libère son dessin (fusain, sanguine).

Qu’appelle-t-on “modernité classique” chez Pauvert ?
Une recherche d’équilibre et de lisibilité héritée de la Renaissance italienne (Quattrocento), appliquée à des sujets contemporains : portraits, scènes, et peintures murales.

Quelles sont ses œuvres clés à connaître ?

  • Promotion 1926 (1927) — période romaine.
  • Invocation à Notre-Dame-des-Flots (1925) — classicisme habité.
  • Habib Benglia (1931), Paris 1932 (Yvonne Pesme)frontalité souveraine.
  • Le Torero (1934) — stylisation et tension des lignes.
  • Odile, Yves et Rémy au Rond-Point des Champs-Élysées (1946) — tournant domestique d’après-guerre.

Qu’entend-on par “portrait-paysage” dans son travail ?
Un cadre frontal où le modèle s’inscrit dans un espace architecturé (décor, ville, mer), créant un dialogue entre figure et environnement.

A-t-elle réalisé des œuvres monumentales ?
Oui. Elle vise le grand décor : église du Saint-Esprit, décors scolaires, collaborations avec Sèvres, participation à l’Exposition internationale de 1937.

Comment évolue son style après 1945 ?
Les contraintes matérielles et familiales la conduisent à des formats plus resserrés sans renier l’ambition de clarté, de frontalité et d’échelle.

En quoi se distingue-t-elle des avant-gardes ?
Elle privilégie la mesure, la structure et la lisibilité à la rupture formelle radicale : une modernité alternative dans l’entre-deux-guerres.

Où voir l’exposition Odette Pauvert à Roubaix ?
À La Piscine – Musée d’Art et d’Industrie, Roubaix, du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026 (dates utiles pour préparer la visite et le référencement local).

Quelles techniques privilégie-t-elle ?
Le dessin (fusain, sanguine), la peinture aux aplats mats, une ligne claire et un modelé contrôlé au service de la frontalité et de l’échelle.

Pourquoi la redécouvrir aujourd’hui ?
Les relectures récentes replacent Pauvert parmi les créatrices majeures du XXe siècle, à la croisée de l’Art déco et de la tradition renaissante.

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Actualités - Femmes artistes - Peinture

Odette Pauvert à La Piscine (Roubaix) — Exposition Art déco

Portrait collectif peint par Odette Pauvert, montrant plusieurs personnages de face et de profil, dont une jeune femme coiffée d’un bonnet coloré et un homme vêtu d’un foulard jaune.

Exposition Odette Pauvert à La Piscine (Roubaix) : la première femme peintre Grand Prix de Rome signe une modernité classique nourrie de l’Italie et du grand décor Art déco. Un parcours riche — Rome, Paris, Bretagne, Espagne — qui recontextualise l’entre-deux-guerres. Du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026.

Autoportrait d’Odette Pauvert portant un foulard rouge noué autour de la tête, regard frontal, style figuratif et expressif.
Autoportrait au foulard rouge 1926 Pastel sur papier gris 41 x 33 cm
Collection particulière Photo : Alain Leprince

Pourquoi cette exposition est incontournable ?

  • Première femme peintre Grand Prix de Rome (1925) : un jalon majeur de l’histoire de l’art français.
  • Un regard neuf sur l’Art déco : la peinture de Pauvert conjugue frontalité, matité et portrait-paysage nourris par le Quattrocento.
  • Un parcours riche : Rome (Villa Médicis), Paris et l’ambition du grand décor, Bretagne, Espagne (Casa de Velázquez), puis l’intimité de l’après-guerre.
Portrait photographique d’Odette Pauvert, artiste peintre française, posant en manteau clair et chapeau à motifs géométriques devant un mur de pierre, années 1920.

Qui est Odette Pauvert ?

Née en 1903, Odette Pauvert suit une formation aux Beaux-Arts de Paris et remporte en 1925 le Grand Prix de Rome, devenant la première femme peintre à obtenir cette distinction. De 1926 à 1929, pensionnaire à la Villa Médicis, elle élabore un style personnel : contours nets, couleurs mates, clarté décorative et formule “portrait-paysage”.


À son retour à Paris, elle affiche une ambition de fresquiste (église du Saint-Esprit, décor scolaire à Paris, garderie de Sèvres, Exposition de 1937), même si les commandes resteront rares dans un contexte très concurrentiel.

A lire aussi : Odette Pauvert, (1903-1966): une modernité classique au temps de l’Art Deco

Portrait du comédien Habib Benglia par Odette Pauvert, tenant un masque africain devant son visage, entouré de masques traditionnels sculptés.
Habib Benglia 1931 Huile sur toile 55,3 x 43,2 cm Collection particulière
Photo : Alain Leprince

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Le parcours de l’exposition (repères)

1) Rome, l’“enivrement” (1926-1929) — La révélation italienne : frontalité, matité, références aux fresques de la Renaissance et aux maîtres du XVe siècle.
2) Paris & grand décor (1930-1937) — L’idéal mural s’affirme : chantiers et projets publics, la peinture pensée à l’échelle de l’architecture.
3) Bretagne — Paysages, figures et légendes, une veine ancrée dans les traditions régionalistes.
4) Espagne (1934) — Séjour à la Casa de Velázquez : grands dessins fusain + sanguine, énergie des paysages castillans et andalous.
5) L’après-guerre & l’intime — Mariage (1937), enfants, contraintes matérielles : formats plus modestes et scènes de vie familiale.

Portrait en pied d’un torero espagnol par Odette Pauvert, vêtu d’un costume de lumière vert et or, tenant son épée et coiffé d’une montera noire.
Le Torero 1934 Huile sur toile 138 x 65 cm Collection particulière
Photo : Alain Leprince

Infos pratiques & contexte

  • Dates : 11/10/2025 → 11/01/2026. Vernissage : vendredi 10/10/2025 à partir de 18h (ouvert à tous).
  • Adresse : La Piscine, 23 rue de l’Espérance, 59100 Roubaix.
  • L’exposition s’inscrit dans le centenaire de l’Art déco et la politique de visibilité des artistes femmes portée par le musée.
Tableau d’Odette Pauvert représentant trois enfants blonds en habits bleus avec leurs jouets, dans un jardin animé près du Rond-Point des Champs-Élysées.
Odile, Yves et Rémy au Rond-Point des Champs-Elysées 1946
Huile sur bois 80,6 x 41,5 cm Collection particulière Photo : Alain Leprince

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FAQ

Qui était Odette Pauvert ?
Peintre française (1903-1966), première femme peintre Grand Prix de Rome (1925), pensionnaire à la Villa Médicis (1926-1929), elle a développé une modernité classique nourrie du Quattrocento, entre portraits, paysages et projets muraux.

Quelles sont les dates de l’exposition à Roubaix ?
Du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026 à La Piscine – Roubaix.

Quelles œuvres phares peut-on voir ?
Promotion 1926 (1927), Invocation à Notre-Dame-des-Flots (1925), Habib Benglia (1931), Paris 1932 (Yvonne Pesme), Le Torero (1934), Odile, Yves et Rémy au Rond-Point des Champs-Élysées (1946).

Pourquoi l’exposition est-elle liée à l’Art déco ?
Elle accompagne le centenaire de l’Art déco et montre comment Pauvert propose, au temps de l’Art déco, une modernité alternative fondée sur la tradition et l’ambition décorative.

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Frida Kahlo à la Tate Modern (Londres) du 25 juin 2026 au 3 janvier 2027

peinture de frida Kalho autoportrait exposé au tate Moderne Londre

La Tate Modern consacre un grand événement à Frida Kahlo : Frida: The Making of an Icon. Plus de 130 œuvres et des archives éclairent la construction d’un mythe — de l’artiste moderne à l’icône mondiale — en dialogue avec 80+ artistes de plusieurs générations.

Pourquoi voir cette exposition ?

  • Un parcours critique sur la “fabrique” de l’icône Frida : peintures majeures, photographies, documents, objets personnels.
  • Une mise en perspective avec des œuvres de contemporains et d’artistes inspirés par Kahlo, pour comprendre l’ampleur culturelle du phénomène.

Infos pratiques

  • Dates : 25 juin 2026 → 3 janvier 2027.
  • Lieu : Tate Modern, Bankside, Londres.
  • Organisation : Musée des Beaux-Arts de Houston, en collaboration avec la Tate Modern.
  • Partenaire principal mondial : Bank of America

FAQ

Qui est Frida Khalo ?

Frida Kahlo naît le 6 juillet 1907 à Coyoacán, près de Mexico.
À 18 ans, elle est victime d’un grave accident de bus qui la blesse à vie : colonne vertébrale, bassin et jambes fracturés. Alitée pendant des mois, elle commence à peindre depuis son lit, en utilisant un miroir fixé au-dessus d’elle pour se représenter.
Ce drame devient le début de sa carrière artistique.

Quelles sont les dates de l’exposition ?
Du 25 juin 2026 au 3 janvier 2027.

Où a lieu l’exposition ?
À la Tate Modern, Bankside, Londres (R.-U.).

Quel est le contenu principal ?
Plus de 130 œuvres (dont des peintures majeures), ainsi que des documents, photographies et souvenirs issus des archives de Frida Kahlo, en dialogue avec 80+ artistes de plusieurs générations.

Qui organise et qui soutient l’exposition ?
Organisée par le Museum of Fine Arts, Houston (MFAH) en collaboration avec la Tate Modern. Bank of America est Lead Global Supporter ; soutien de John J. Studzinski CBE et de Tate Members.

L’exposition fait-elle partie d’une tournée ?
Oui : première étape au MFAH (Houston) du 18 janvier au 17 mai 2026, puis Londres.

Comment réserver ses billets ?
Réservation directement via le site de la Tate Modern (la réservation est recommandée pour les expositions).

Les membres ont-ils des avantages ?
Oui, les Tate Members bénéficient de l’entrée gratuite aux expositions (accès illimité).

Y a-t-il un tarif jeune ?
Les 16–25 ans peuvent rejoindre Tate Collective et obtenir des billets à 5 £ pour de nombreuses expositions.

Quelle station de métro est la plus proche ?
Southwark (Jubilee line) et Blackfriars sont les stations les plus proches.

Combien de temps prévoir pour la visite ?
Prévoyez 60–90 minutes pour une première découverte ; 2 heures si vous souhaitez explorer les sections d’archives et les œuvres associées (conseil pratique).

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Actualités - Peinture

Gerhard Richter à la Fondation Louis Vuitton à Paris : la rétrospective de l’année

Gerhard Richter, Gudrun (1987) — abstraction rouge et gris au racloir, textures stratifiées.
Fondation Louis Vuitton, Paris Gerhard Richter 2025

Du 17 octobre 2025 au 2 mars 2026, la Fondation Louis Vuitton consacre une rétrospective monumentale à Gerhard Richter : 270 œuvres, 1962–2024 (peintures, œuvres sur verre/acier, dessins, aquarelles, photographies peintes).

Gerhard Richter, Lesende (Femme lisant), 1994 — profil flou lisant un livret, lumière chaude.
Gerhard Richter, Lesende, 1994 © Gerhard Richter 2025

Un peintre contre la certitude

Figure majeure des XXᵉ–XXIᵉ siècles, Gerhard Richter n’a cessé de déplacer les frontières de la peinture. De ses tableaux d’après photographies au flou si caractéristique jusqu’aux abstractions au racloir (squeegee), il fait de l’image un terrain d’essais où mémoire, distance et hasard s’entrecroisent.

Gerhard Richter, Onkel Rudi (1965) — portrait flou en gris d’un homme en manteau militaire.
Gerhard Richter, Onkel Rudi [Oncle Rudi], 1965 (CR 85) Huile sur toile, 87 x 50 cm Collection Lidice Memorial, République Tchèque © Gerhard Richter 2025 

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Un parcours clair en 6 temps

  1. 1962–1970 – D’après photo : portraits familiaux (Onkel Rudi, Tante Marianne), Bombers, premiers Nuanciers et sculptures en verre.
  2. 1971–1975 – Mettre en crise la représentation : 48 Portraits (Venise 1972), Peintures grises, Vermalung (coulures).
  3. 1976–1986 – Explorer l’abstraction : agrandissements d’aquarelles, série Strich, portraits (dont Betty), paysages et natures mortes.
  4. 1987–1995 – La décennie sombre : cycle 18. Oktober 1977 (RAF), abstractions denses, Sabine mit Kind.
  5. 1996–2009 – Le hasard comme méthode : Silikat, 4900 Colors, et les Cage Paintings (hommage à John Cage).
  6. 2009–2017 – Dernières peintures & seuils : œuvres sur verre, Strip générées numériquement, puis Birkenau (2014). Dernières toiles abstraites achevées en 2017, avant un retour au dessin.
Gerhard Richter, Selbstportrait [Autoportrait], 1996 (CR 836-1)
Huile sur lin, 51 x 46 cm
Selbstportrait [Autoportrait], 1996 (CR 836-1) Huile sur lin, 51 x 46 cm © Gerhard Richter 2025

Œuvres clés à ne pas manquer

  • 48 Portraits (1971–72) : encyclopédie visuelle du savoir occidental revisitée.
  • 18. Oktober 1977 (1988) : histoire récente et distance critique.
  • 4900 Colors : la couleur distribuée selon des règles combinatoires.
  • Cage Paintings : gravité et lyrisme du squeegee.
  • Birkenau (2014) : l’abstraction comme voile éthique face à l’irreprésentable.
Gerhard Richter, Möhre [Carotte], 1984 (CR 558-2)
Huile sur toile, 200 x 160 cm
Fondation Louis Vuitton, Paris
Gerhard Richter, Möhre [Carotte], 1984 Huile sur toile, 200 x 160 cm Fondation Louis Vuitton, Paris © Gerhard Richter 2025 

Pourquoi cette rétrospective est majeure

  • Ampleur inédite en France : 270 œuvres sur plus de 60 ans de création.
  • Pluralité des supports : huile, verre, acier, dessin, aquarelle, photo peinte.
  • Une lecture continue : ruptures et continuités d’un même fil — la peinture comme question, non comme réponse.

Infos pratiques

  • Dates : 17 octobre 2025 → 2 mars 2026
  • Lieu : Fondation Louis Vuitton, 8 avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris
  • Commissariat : Dieter Schwarz & Nicholas Serota

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FAQ

Qui est Gerhard Richter ?
Peintre allemand né en 1932, figure majeure de l’art contemporain, installé à Cologne.

Que couvre l’exposition ?
Un panorama 1962–2024 : peintures, œuvres sur verre/acier, dessins, aquarelles, photographies peintes.

Pourquoi est-ce immanquable ?
C’est l’une des rétrospectives les plus complètes de Richter à Paris, déployée dans tout le bâtiment.

Richter peint-il encore ?
Il a arrêté la peinture en 2017 et se consacre depuis au dessin (avec des ensembles sur papier visibles dans le parcours).

Quelles séries emblématiques voit-on ?
48 Portraits, Peintures grises, 4900 Colors, Cage, Birkenau, ainsi que des œuvres sur verre et Strip.

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Théâtre Picasso à la Tate Modern (2025–2026) : l’exposition événement qui révèle l’artiste en performeur

Détail coloré d’une œuvre de Pablo Picasso projetée à la Tate Modern, représentant des personnages stylisés en costumes, dans un style libre et expressif — exposition Théâtre Picasso, Londres 2025

La Tate Modern célèbre le centenaire du tableau Les Trois Danseuses de Pablo Picasso avec une exposition d’envergure inédite : Théâtre Picasso. Accessible à Londres dès le 15 septembre 2025, cette exposition événement met en lumière un aspect méconnu mais essentiel de l’artiste espagnol : la performance, le théâtre, le jeu de rôles. Un rendez-vous immanquable pour les passionnés d’art moderne et contemporain.

Salle immersive de l’exposition Théâtre Picasso à la Tate Modern, avec projections vidéo et Les Trois Danseuses (1925) de Picasso.
©Tate

Une exposition immersive autour des Trois Danseuses (1925)

Chef-d’œuvre de la période surréaliste de Picasso, Les Trois Danseuses (1925) est le point de départ de cette mise en scène curatoriale inédite. En tout, plus de 50 œuvres (peintures, dessins, sculptures, collages, textiles) retracent la manière dont Picasso a conçu la peinture comme un acte dramatique.

Tableau Les Trois Danseuses de Pablo Picasso, 1925 — huile sur toile exposée à la Tate Modern.
The Three Dancers (1925) Tate. © Succession Picasso DACS, London 2025

Commissariat signé Wu Tsang et Enrique Fuenteblanca

Le projet est porté par Wu Tsang, artiste contemporaine, et Enrique Fuenteblanca, écrivain et commissaire. Leur intention : restituer la dimension performative de Picasso, à travers une scénographie rythmée, ponctuée de performances de danse, de flamenco, et de théâtre corporel.

La Femme en pleurs (1937) de Pablo Picasso, exposée à la Tate Modern lors de l’exposition Théâtre Picasso à l’automne 2025.
Weeping Woman (1937) Tate. © Succession Picasso DACS, London 2025

Picasso, peintre mais aussi acteur de sa propre légende

L’exposition montre combien Picasso s’est façonné une identité d’artiste-monde, entre génie créatif et figure marginale. Des œuvres emblématiques comme La Femme en pleurs (1937), Femme nue dans un fauteuil rouge (1932) ou encore la tapisserie du Minotaure (1935) prêtée par le Musée Picasso d’Antibes, illustrent cette posture complexe.

Tapisserie Minotaure (1935) – laine et soie, prêtée par le Musée Picasso Antibes pour l’exposition Théâtre Picasso à Londres.
Minotaur (1935), Musee Picasso Antibes. Photo © François Fernandez © Succession Picasso, DACS, London 2025

Les marges au cœur de la création picassienne

On retrouve dans l’exposition une galerie de figures marginales : danseuses, toreros, artistes de cirque, acrobates. Picasso les sublime autant qu’il les théâtralise. Des toiles comme Jeune fille en chemise (1905), Cheval avec un jeune homme en bleu (1906) ou encore Scène de corrida (1960) dialoguent avec Acrobate (1930), prêtée par le Musée Picasso-Paris.

Performances en direct : un musée vivant

Le Théâtre Picasso n’est pas qu’une exposition : c’est aussi un programme vivant de performances contemporaines, imaginées par des chorégraphes et artistes invités. Ces interventions rythmeront toute la durée de l’exposition, transformant les salles de la Tate Modern en véritables scènes de création.

Informations pratiques

Vue d'ensemble de l'exposition Théâtre Picasso à la Tate Modern : trois portraits féminins de Pablo Picasso contemplés par une visiteuse.
©Tate

Pourquoi cette exposition est incontournable

  • Elle offre une relecture contemporaine de Picasso, au-delà de ses périodes classiques.
  • Elle questionne la mise en scène de l’artiste comme figure publique.
  • Elle mêle arts plastiques et arts vivants, dans une dynamique inédite.
  • Elle marque les 100 ans de Les Trois Danseuses et les 25 ans de la Tate Modern.
Femme face au tableau La Femme en pleurs (1937) de Pablo Picasso, exposé à la Tate Modern lors de l’exposition Théâtre Picasso, automne 2025.
©Tate

FAQ – Théâtre Picasso à la Tate Modern

🎨 Quelle est l’œuvre centrale de l’exposition ?

Le tableau Les Trois Danseuses (1925), chef-d’œuvre du surréalisme, est le point d’ancrage de l’exposition Théâtre Picasso.

🕺 Y aura-t-il des performances en direct ?

Oui. Des artistes contemporains, chorégraphes et danseurs sont invités à activer l’exposition à travers des performances régulières.

📍 Où a lieu l’exposition ?

À la Tate Modern, à Londres.

💡 Pourquoi visiter cette exposition ?

Pour découvrir Picasso sous un angle inédit, celui de l’artiste-performeur, et explorer les liens entre peinture, théâtre et identité.

📅 Jusqu’à quand peut-on la visiter ?

L’exposition commence le 15 septembre 2025 et se prolongera jusqu’au 12 avril 2026.

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Actualités - Art moderne - International - Peinture

Picasso et Klee à Madrid : 50 chefs-d’œuvre en dialogue au musée Thyssen-Bornemisza

Portrait cubiste d'une femme assise en buste, vêtue d'un pull jaune à motifs graphiques, signé Picasso 1939 — huile sur toile, collection Heinz Berggruen Silhouette épurée d’un visage féminin sur fond ocre, traits noirs minimalistes et lèvres rouges — œuvre poétique et abstraite signée Paul Klee 1932

À voir absolument cet automne à Madrid : le musée Thyssen-Bornemisza présente, du 28 octobre 2025 au 1er février 2026, une exposition exceptionnelle réunissant 50 œuvres majeures de Picasso et Klee, issues de la prestigieuse collection Heinz Berggruen (Berlin).
Un dialogue inédit entre deux figures majeures de l’art moderne, à découvrir dans un parcours immersif au cœur de l’histoire de l’art du XXe siècle.

Portrait cubiste d'une femme assise en buste, vêtue d'un pull jaune à motifs graphiques, signé Picasso 1939 — huile sur toile, collection Heinz Berggruen

Un face-à-face inédit entre deux maîtres de l’art moderne

L’exposition « Picasso et Klee dans la collection Heinz Berggruen » réunit à Madrid une cinquantaine de chefs-d’œuvre de Pablo Picasso et Paul Klee, issus de la prestigieuse collection du marchand et mécène Heinz Berggruen. Une occasion rare de découvrir, hors de Berlin, des pièces majeures du Musée Berggruen, actuellement fermé pour rénovation.

Entre abstraction poétique et modernité radicale, les œuvres sélectionnées forment un dialogue sensible entre deux visions du monde : celle, charnelle et politique, de Picasso ; celle, intime et symbolique, de Klee.

igure féminine stylisée au visage rose, chapeau jaune et rouge, grands yeux noirs, dans un décor aux tonalités chaudes — aquarelle de Paul Klee 1924

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Pourquoi faut-il voir cette exposition ?

  • Une collection d’exception : construite avec passion par Heinz Berggruen, la collection réunit des œuvres iconiques du XXe siècle.
  • Un accrochage pensé comme un dialogue : loin d’un simple face-à-face, le parcours joue sur les échos plastiques, formels et émotionnels entre les deux artistes.
  • Un rendez-vous culturel européen : après le Japon et la Chine, cette étape madrilène marque une rare escale en Europe.
  • Un hommage au collectionneur : la vie et la vision de Berggruen résonnent dans chaque salle. Son regard de galeriste devient ici un véritable fil narratif.

Un dialogue entre deux modernités

Klee et Picasso partagent une même quête de liberté artistique. Mais là où Picasso déconstruit la forme pour interroger la violence du monde, Klee distille des signes et symboles venus d’un espace intérieur. Ensemble, leurs œuvres dessinent les contours d’un XXe siècle traversé par les révolutions artistiques, politiques et spirituelles.

Nature morte cubiste en intérieur avec vue sur la mer Méditerranée depuis une fenêtre ouverte, scène stylisée et palette pastel — œuvre de Picasso réalisée à Saint-Raphaël en 1919

À ne pas manquer :

  • Les papiers collés et gravures de Picasso
  • Les tableaux oniriques et architecturés de Klee
  • L’installation muséale immersive signée par les commissaires Paloma Alarcó et Gabriel Montua

📌 Informations pratiques

  • 📍 Lieu : Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid
  • 🗓️ Dates : 28 octobre 2025 – 1er février 2026
  • 💻 Site officiel : museothyssen.org
  • 🎟️ Billetterie en ligne : Accès prioritaire conseillé
  • 🗓️Agenda Art Mag
Peinture abstraite de Paul Klee composée de milliers de petites formes carrées, formant des ondulations géométriques aux tons ocre, beige et bruns — œuvre intitulée Costa clásica, 1929

❓FAQ — À propos de l’exposition Picasso / Klee (Thyssen-Bornemisza)

🔸 Qui était Heinz Berggruen ?

Heinz Berggruen (1914–2007) était un célèbre marchand d’art et collectionneur allemand. Il a fondé une galerie à Paris en 1950, avant de constituer une exceptionnelle collection d’art moderne, acquise par l’État allemand en 2000. Le musée Berggruen de Berlin conserve aujourd’hui la majeure partie de sa collection.

🔸 Pourquoi Picasso et Klee ensemble ?

Ce sont les deux artistes favoris de Berggruen. L’exposition met en scène un dialogue plastique et intellectuel entre leurs univers, révélant des échos inattendus entre figuration déstructurée et abstraction poétique.

🔸 Où se trouve habituellement cette collection ?

Les œuvres exposées proviennent du Musée Berggruen à Berlin, actuellement en travaux. Cette exposition s’inscrit dans une tournée internationale exceptionnelle.

🔸 Faut-il réserver à l’avance ?

Oui, la réservation en ligne est fortement conseillée, en particulier pendant les périodes de vacances ou de forte affluence touristique à Madrid.

🔸 Peut-on visiter l’exposition en français ?

Le musée propose des audioguides multilingues, dont le français, et des visites guidées sont disponibles sur réservation.

🔸 L’exposition est-elle adaptée aux enfants ?

Oui, des parcours ludiques et des activités pédagogiques sont proposées pour les familles, en lien avec les œuvres de Klee et Picasso.

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