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Actualités - Foire d'art - International

Luxembourg Art Week 2025 : une édition XXL qui propulse le Luxembourg au cœur de la scène internationale

Luxembourg Art Week 2025 s’annonce comme l’une des foires d’art les plus ambitieuses de l’année. Du 21 au 23 novembre, l’événement réunit 77 galeries, 15 pays représentés, et un public cosmopolite unique en Europe.
Avec 48 % d’habitants internationaux, le Luxembourg devient un laboratoire culturel où se croisent collectionneurs, institutions et scènes émergentes.

Montréal à l’honneur : le Focus le plus attendu de cette édition 2025

Grande nouveauté : la foire met à l’honneur Montréal, une scène artistique reconnue pour sa liberté, son énergie et sa capacité à réinventer les formes visuelles.

Les 4 galeries du Focus Montréal :

  • Chiguer art contemporain – paysages nordiques, glaces narratives, transformations climatiques.
  • Duran Contemporain – six peintres émergentes figuratives et abstraites : un panorama des nouvelles écritures picturales.
  • Art Mûr – Eddy Firmin, Holly King, Hédy Gobaa : voix hybrides, décoloniales et profondément actuelles.
  • Galeries Bellemare Lambert – solo show du québéco-belge Jérôme Bouchard sur les paysages industriels.

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Une sélection solide : 77 exposants, 22 nouveaux, et un niveau artistique très haut

Luxembourg Art Week confirme son attractivité avec une sélection exigeante :

Main Section – 50 galeries majeures

Ceysson & Bénétière, Galerie Lelong, Zidoun-Bossuyt, Nosbaum Reding, Galerie Zlotowski…
La foire confirme son rôle de hub européen.

Vue d’exposition à la Galerie Porte B : œuvres peintes aux motifs végétaux et sculptures découpées en bois, exposées dans un espace lumineux aux murs blancs et parquet clair — photo French Kate.
Galerie Porte B – Paris

Take Off – 18 artistes émergents

Une section qui attire chaque année critiques, collectionneurs et jeunes amateurs.
Le meilleur de la nouvelle création à prix accessibles.

Institutions culturelles – 5 structures invitées

Ensad Nancy, Konschthal Esch, EKA Kunsthalle Trier…
Un ancrage fort sur le territoire, avec un regard résolument international.

Art Talks, Art Walk, Artflo : une programmation pensée pour l’expérience visiteur

Luxembourg Art Week ne se limite plus à une foire : c’est un écosystème culturel complet.

Art Talks

Conférences autour de :

  • création numérique et IA,
  • écologie dans l’art contemporain,
  • collection aujourd’hui,
  • enjeux curatoriaux.

Des discussions pointues qui incarnent la dimension intellectuelle de la foire.

Vitrines Capsules de Luxembourg Art Week 2025, présentant l’installation nocturne aux motifs bleus et blancs d’Anna Bochkova, « Soft Futures », combinée à des sculptures noires exposées en façade — une intervention artistique en ville capturée de nuit. magazine art mag
© Sophie Margue 

Art Walk : le Luxembourg transformé en parcours artistique

Un programme à ciel ouvert :

  • Parcours de sculptures du quartier de la Gare au boulevard Royal
  • Capsules : expositions dans des vitrines vides accessibles 24h/24
  • RDV dans les galeries et institutions partenaires

L’art se diffuse dans la ville et crée une expérience fluide entre foire et territoire.

Artflo : une foire connectée

Une application innovante permettant :

  • de repérer les stands via une carte intelligente,
  • d’enregistrer ses favoris,
  • d’échanger directement avec les galeries,
  • de prolonger l’expérience après la foire.
Portrait peint d’un jeune homme portant un large bonnet rouge et un manteau bleu, tenant une carte avec une oreille gravée, devant un paysage de montagnes et de glaciers — œuvre présentée par une galerie belge à Luxembourg Art Week.
Belgian Gallery – Red hat – Oil Painting – 30 x 30 cm – 2026

Collecting 101 : collectionner à moins de 4 000 €

Pour attirer une nouvelle génération d’acheteurs, la foire lance Collecting 101 :
un parcours d’œuvres à moins de 4 000 €, mises en avant par un sticker.

Objectif :
👉 rendre l’achat d’art plus simple, plus lisible, moins intimidant.

C’est l’une des initiatives les plus stratégiques de la foire — et l’une des plus attendues du public.

Pourquoi cette édition 2025 est un moment clé pour l’art en Europe

Luxembourg Art Week réussit un pari rare :
être à la fois européenne, locale, ambitieuse et accessible.

  • 77 galeries
  • Une scène québécoise invitée
  • Une ville transformée par l’art
  • Une foire de plus en plus connectée
  • Des œuvres pour tous les niveaux de collection

Tout indique que l’édition 2025 sera l’une des plus suivies, autant par les collectionneurs que par les observateurs du marché.

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A lire aussi : Paris Photo 2025 : la photographie au prisme du monde contemporain

FAQ – Luxembourg Art Week 2025

Qu’est-ce que Luxembourg Art Week ?

Luxembourg Art Week est la grande foire d’art contemporain du Luxembourg. Chaque année, elle réunit des galeries internationales, des institutions, des artistes émergents et un public composé de collectionneurs, professionnels et amateurs d’art. L’édition 2025 est la 11ᵉ édition.

Quand a lieu Luxembourg Art Week 2025 ?

La foire se déroule du 21 au 23 novembre 2025 sur le Champ du Glacis, au cœur de Luxembourg-Ville.

Combien de galeries participent en 2025 ?

Cette édition rassemble 77 galeries et institutions provenant de 15 pays, dont 22 nouveaux exposants.

Quel est le thème ou focus de Luxembourg Art Week 2025 ?

Le focus principal 2025 met en lumière la scène montréalaise, avec quatre galeries invitées : Chiguer art contemporain, Duran Contemporain, Art Mûr et Galeries Bellemare Lambert.

Qu’est-ce que Collecting 101 ?

Collecting 101 est un parcours d’œuvres à moins de 4 000 €, destiné aux personnes souhaitant débuter une collection d’art de manière simple et accompagnée.

Quelles activités sont proposées pendant la foire ?

Art Talks (conférences)
Art Walk (parcours artistique dans la ville)
Artflo, une application digitale pour explorer la foire
des expositions partenaires dans Luxembourg-Ville

Où se déroulent les expositions en ville ?

Les expositions du programme Art Walk sont disséminées dans le centre-ville : quartier de la Gare, boulevard Royal, vitrines Capsules et institutions partenaires.

Luxembourg Art Week est-elle accessible aux nouveaux collectionneurs ?

Oui. Grâce à Collecting 101, aux sections émergentes et aux œuvres à prix variés, la foire s’adresse aussi bien aux collectionneurs confirmés qu’à ceux qui souhaitent commencer.

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Actualités - International

Waiting for Barbarians – Montresso* Marrakech : Edorh, Wildenboer, Tilt

L’artiste Tilt en résidence à Jardin Rouge, Marrakech (2025), peignant un grand panneau abstrait rose, bleu et noir pour l’exposition Waiting for Barbarians à la Fondation Montresso*. magazine art mag
Mourad Boulhana

À Marrakech, l’Espace d’art Montresso* rassemble Sokey Edorh, Barbara Wildenboer et Tilt pour une exposition-manifeste qui relit nos mythes, du Paléolithique aux villes d’aujourd’hui. Dates : 1ᵉʳ novembre 2025 → 24 janvier 2026. Loin du cliché “barbare”, un appel à d’autres symboles, d’autres signes.

Sokey Edorh dans son atelier à Jardin Rouge, Marrakech (2025), préparant ses toiles pour l’exposition Waiting for Barbarians à la Fondation Montresso*. Magazine Art mag
Sokey Edorh à l’Atelier Rouge © Mourad Boulhana

Sokey Edorh — La terre comme archive, le geste comme alphabet

Formé chez Paul Ahyi, Edorh prélève les sols latéritiques d’Afrique de l’Ouest pour faire surgir une écriture originelle — idéogrammes et incantations — qui tissent un lien de continuité entre générations. Œuvres récentes : Termitière, symbole de liberté (2025), La création du monde (2025).
Présence en collections :

Barbara Wildenboer en résidence à Jardin Rouge, Marrakech (2025), assemblant des sculptures en bois et porcelaine inspirées de formes organiques pour l’exposition Waiting for Barbarians. magazine art mag
Barbara Wildenboer à l’Atelier Rouge © Mourad Boulhana

Barbara Wildenboer — Autels d’alliances et écologies spéculatives

Entre bois, porcelaine, bronze et livres altérés, Wildenboer compose des autels hybrides où le beau côtoie le grotesque, et où s’inventent des écologies multispecies (échos à Donna Haraway, M.J. Rubenstein). Ses cartes déchirées et broderies-fils tracent des géographies fragmentées mais symétriquement unifiées. Œuvres : Breathing into Bones I (2025), She Who Wears Time As Adornments XV (2025).
Représentée par

A lire aussi : Barbara Wildenboer : Quand l’art tisse un lien entre science, intuition et mystère

L’artiste Tilt en résidence à Jardin Rouge, Marrakech (2025), peignant un grand panneau abstrait rose, bleu et noir pour l’exposition Waiting for Barbarians à la Fondation Montresso*. Magazine Art Mag
Tilt à l’Atelier Rouge © Mourad Boulhana

Tilt — Palimpsestes sur béton, archéologie du futur

Issu de la contre-culture graffiti, Tilt érige le mur en mémoire active : lettrages, effacements, recouvrements deviennent des hiéroglyphes contemporains sur panneaux de béton. Entre abstraction et figuration, il inventorie les traces d’un vécu commun et met en scène l’insubordination du langage.

Expositions :

Infos pratiques

Titre : Waiting for Barbarians — Sokey Edorh, Barbara Wildenboer, Tilt

  • Dates : 1ᵉʳ novembre 2025 → 24 janvier 2026
  • Lieu : Espace d’art Montresso*Fondation Montresso*, Jnan Al’ahmar, Ouidane Douar Ouled Zbir, Marrakech (Maroc)

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FAQ express

Pourquoi “Waiting for Barbarians” ?
Référence à Cavafy : accueillir l’“autre” comme nécessité pour réinventer nos récits.

Quel fil rouge entre les trois artistes ?
Le signe et la trace : idéogrammes telluriques (Edorh), alliances multispecies (Wildenboer), palimpsestes urbains (Tilt).

Des œuvres clés à repérer ?
Termitière, symbole de liberté (Edorh, 2025) ; Breathing into Bones I (Wildenboer, 2025) ; reliefs de béton sans titre (Tilt, 2025).

Faut-il réserver ou y a-t-il un billet d’entrée ?
Consultez le site Montresso* (agenda, modalités d’accès).

L’exposition est-elle adaptée aux familles ?
Oui, plusieurs niveaux de lecture et des temps de médiation possibles selon calendrier.

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Actualités - International

Warhol / Pollock : l’espace comme champ de bataille au Musée National Thyssen à Madrid

Exposition au Musée national Thyssen Bornemisza à Madrid du 21 octobre au 25 janvier 2026 Sérigraphie (en noir et argent) sur papier (blanc brut), 61 x 76 cm. Staatsgalerie Stuttgart, Graphische Sammlung, erwoben 1968 Land Bade-Wurtemberg. © 2025 Fondation Andy Warhol pour les arts visuels, Inc. / Sous licence VEGAP, Madrid, 2025
Fondation Andy Warhol

Exposition — Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid du 21 Octobre 2025 au 25 janvier 2026

Opposer Andy Warhol (Pop Art) à Jackson Pollock (expressionnisme abstrait) est un cliché. L’exposition « Warhol, Pollock et autres espaces américains » montre au contraire un même projet : déprogrammer notre regard, là où fond et figure vacillent et où la surface devient l’enjeu. Ici, l’espace n’est plus un décor : c’est l’opération même de l’image.

Exposition au Musée national Thyssen Bornemisza à Madrid du 21 octobre au 25 janvier 2026 
Warhol — Single Elvis (1964) : « Andy Warhol, Single Elvis (1964) : sérialité, surface, icône pop 
article magazine Art Mag
Single Elvis, 1964 – Sérigraphie sur toile, 209 x 107 cm. Musée Ludwig, Musée d’Art contemporain, Budapest ©2025 Fondation Andy Warhol pour les Arts Visuels inc/sous licence VEGAP, Madrid 2025

Warhol vs Pollock ? Faux duel, vraies continuités

Longtemps, on a opposé la sérigraphie pop de Warhol au drip painting héroïque de Pollock. Le parcours démonte ce récit linéaire :

  • Chez Pollock, des formes subsistent sous l’entrelacs ; le fond devient champ d’événements.
  • Chez Warhol, l’objet industriel (bouteille, icône, accident) aplatit la profondeur et met à nu la surface.
    Même chantier, deux méthodes : gravité et coulée d’un côté ; sérialité, duplication et décalage de l’autre.
Exposition au Musée national Thyssen Bornemisza à Madrid du 21 octobre au 25 janvier 2026
Pollock — Number 27 (1950) : « Jackson Pollock, Number 27 (1950) : drip painting, champ d’énergie » Article magazine art mag
Jackson Pollock Number 27 – 1950 – Huile, émail et peinture aluminium sur toile, 124,6 x 269,4 cm. Whitney Museum of American Art, New York. © 2025 Fondation Pollock-Krasner, VEGAP, Madrid, 2025.

Traces, vestiges, camouflages : piéger le regard

Photographies, collages et toiles font remonter des empreintes, des silhouettes et des fantômes. La répétition chez Warhol (accidents, fleurs, chaises électriques) déphase chaque reprise et sature la lisibilité. Chez Pollock, la coulée ne recouvre pas : elle déplace. On n’« identifie » plus un motif, on éprouve une densité, un rythme et une topographie d’énergie.

Oxidations & Shadows : la métaphysique des surfaces

Moment clé : les Oxidation Paintings. Warhol devient tactile et quasi chimique : la matière compose l’espace. Plus loin, les Shadows referment la boucle : brossages énigmatiques, ombres sans corps, images d’images — la figure s’absente, mais la présence demeure. En contrechamp, Pollock hante encore la scène : toile au sol, geste circulant, peinture-milieu.

Exposition au Musée national Thyssen Bornemisza à Madrid du 21 octobre au 25 janvier 2026
Warhol — Shadows (1978–79) : « Andy Warhol, Shadows : ombres sans corps, abstraction élégiaque
magazine Art Mag
Andy Warhol – Shadows 1978 – 1979 Acrylique et encre sérigraphique sur toile, 193 x 132 cm. Dia Art Foundation, New York. © 2025 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Sous licence VEGAP, Madrid, 2025.

Réécrire l’histoire de l’art américain

Plutôt qu’un tunnel « expressionnisme abstrait → pop art », le musée propose un réseau de méthodes : sérialité, frontalité, dé-hiérarchisation des plans, contamination des médiums (photo, peinture, collage). Warhol et Pollock ne se succèdent pas : ils se répondent. On sort convaincu que l’opposition abstraction/figuration masque l’essentiel : ce que l’image fait à notre perception.

Infos pratiques

  • Exposition : Warhol, Pollock et autres espaces américains
  • Lieu : Museo Nacional Thyssen-Bornemisza (Madrid)
  • Dates : 21 octobre 2025 → 25 janvier 2026
  • Commissariat : Estrella de Diego
  • Artistes : Andy Warhol, Jackson Pollock, Lee Krasner, Helen Frankenthaler, Marisol, Sol LeWitt, Cy Twombly, Robert Rauschenberg, Mark Rothko…

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FAQ

Pourquoi rapprocher Warhol et Pollock ?
Parce que leurs œuvres déplacent l’idée d’espace : l’un par sérialité et surface, l’autre par geste et champ d’énergie.

Qu’apportent les séries Oxidations et Shadows ?
Elles montrent un Warhol expérimentalla matière agit, puis une peinture d’ombres qui désarme l’iconographie.

L’exposition est-elle accessible sans connaissances préalables ?
Oui : le parcours pédagogique articule les rapprochements visuels et les repères clairs.

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Agenda - International - Peinture

Frida Kahlo à la Tate Modern (Londres) du 25 juin 2026 au 3 janvier 2027

peinture de frida Kalho autoportrait exposé au tate Moderne Londre

La Tate Modern consacre un grand événement à Frida Kahlo : Frida: The Making of an Icon. Plus de 130 œuvres et des archives éclairent la construction d’un mythe — de l’artiste moderne à l’icône mondiale — en dialogue avec 80+ artistes de plusieurs générations.

Pourquoi voir cette exposition ?

  • Un parcours critique sur la “fabrique” de l’icône Frida : peintures majeures, photographies, documents, objets personnels.
  • Une mise en perspective avec des œuvres de contemporains et d’artistes inspirés par Kahlo, pour comprendre l’ampleur culturelle du phénomène.

Infos pratiques

  • Dates : 25 juin 2026 → 3 janvier 2027.
  • Lieu : Tate Modern, Bankside, Londres.
  • Organisation : Musée des Beaux-Arts de Houston, en collaboration avec la Tate Modern.
  • Partenaire principal mondial : Bank of America

FAQ

Qui est Frida Khalo ?

Frida Kahlo naît le 6 juillet 1907 à Coyoacán, près de Mexico.
À 18 ans, elle est victime d’un grave accident de bus qui la blesse à vie : colonne vertébrale, bassin et jambes fracturés. Alitée pendant des mois, elle commence à peindre depuis son lit, en utilisant un miroir fixé au-dessus d’elle pour se représenter.
Ce drame devient le début de sa carrière artistique.

Quelles sont les dates de l’exposition ?
Du 25 juin 2026 au 3 janvier 2027.

Où a lieu l’exposition ?
À la Tate Modern, Bankside, Londres (R.-U.).

Quel est le contenu principal ?
Plus de 130 œuvres (dont des peintures majeures), ainsi que des documents, photographies et souvenirs issus des archives de Frida Kahlo, en dialogue avec 80+ artistes de plusieurs générations.

Qui organise et qui soutient l’exposition ?
Organisée par le Museum of Fine Arts, Houston (MFAH) en collaboration avec la Tate Modern. Bank of America est Lead Global Supporter ; soutien de John J. Studzinski CBE et de Tate Members.

L’exposition fait-elle partie d’une tournée ?
Oui : première étape au MFAH (Houston) du 18 janvier au 17 mai 2026, puis Londres.

Comment réserver ses billets ?
Réservation directement via le site de la Tate Modern (la réservation est recommandée pour les expositions).

Les membres ont-ils des avantages ?
Oui, les Tate Members bénéficient de l’entrée gratuite aux expositions (accès illimité).

Y a-t-il un tarif jeune ?
Les 16–25 ans peuvent rejoindre Tate Collective et obtenir des billets à 5 £ pour de nombreuses expositions.

Quelle station de métro est la plus proche ?
Southwark (Jubilee line) et Blackfriars sont les stations les plus proches.

Combien de temps prévoir pour la visite ?
Prévoyez 60–90 minutes pour une première découverte ; 2 heures si vous souhaitez explorer les sections d’archives et les œuvres associées (conseil pratique).

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Actualités - Art moderne - International - Peinture

Théâtre Picasso à la Tate Modern (2025–2026) : l’exposition événement qui révèle l’artiste en performeur

Détail coloré d’une œuvre de Pablo Picasso projetée à la Tate Modern, représentant des personnages stylisés en costumes, dans un style libre et expressif — exposition Théâtre Picasso, Londres 2025

La Tate Modern célèbre le centenaire du tableau Les Trois Danseuses de Pablo Picasso avec une exposition d’envergure inédite : Théâtre Picasso. Accessible à Londres dès le 15 septembre 2025, cette exposition événement met en lumière un aspect méconnu mais essentiel de l’artiste espagnol : la performance, le théâtre, le jeu de rôles. Un rendez-vous immanquable pour les passionnés d’art moderne et contemporain.

Salle immersive de l’exposition Théâtre Picasso à la Tate Modern, avec projections vidéo et Les Trois Danseuses (1925) de Picasso.
©Tate

Une exposition immersive autour des Trois Danseuses (1925)

Chef-d’œuvre de la période surréaliste de Picasso, Les Trois Danseuses (1925) est le point de départ de cette mise en scène curatoriale inédite. En tout, plus de 50 œuvres (peintures, dessins, sculptures, collages, textiles) retracent la manière dont Picasso a conçu la peinture comme un acte dramatique.

Tableau Les Trois Danseuses de Pablo Picasso, 1925 — huile sur toile exposée à la Tate Modern.
The Three Dancers (1925) Tate. © Succession Picasso DACS, London 2025

Commissariat signé Wu Tsang et Enrique Fuenteblanca

Le projet est porté par Wu Tsang, artiste contemporaine, et Enrique Fuenteblanca, écrivain et commissaire. Leur intention : restituer la dimension performative de Picasso, à travers une scénographie rythmée, ponctuée de performances de danse, de flamenco, et de théâtre corporel.

La Femme en pleurs (1937) de Pablo Picasso, exposée à la Tate Modern lors de l’exposition Théâtre Picasso à l’automne 2025.
Weeping Woman (1937) Tate. © Succession Picasso DACS, London 2025

Picasso, peintre mais aussi acteur de sa propre légende

L’exposition montre combien Picasso s’est façonné une identité d’artiste-monde, entre génie créatif et figure marginale. Des œuvres emblématiques comme La Femme en pleurs (1937), Femme nue dans un fauteuil rouge (1932) ou encore la tapisserie du Minotaure (1935) prêtée par le Musée Picasso d’Antibes, illustrent cette posture complexe.

Tapisserie Minotaure (1935) – laine et soie, prêtée par le Musée Picasso Antibes pour l’exposition Théâtre Picasso à Londres.
Minotaur (1935), Musee Picasso Antibes. Photo © François Fernandez © Succession Picasso, DACS, London 2025

Les marges au cœur de la création picassienne

On retrouve dans l’exposition une galerie de figures marginales : danseuses, toreros, artistes de cirque, acrobates. Picasso les sublime autant qu’il les théâtralise. Des toiles comme Jeune fille en chemise (1905), Cheval avec un jeune homme en bleu (1906) ou encore Scène de corrida (1960) dialoguent avec Acrobate (1930), prêtée par le Musée Picasso-Paris.

Performances en direct : un musée vivant

Le Théâtre Picasso n’est pas qu’une exposition : c’est aussi un programme vivant de performances contemporaines, imaginées par des chorégraphes et artistes invités. Ces interventions rythmeront toute la durée de l’exposition, transformant les salles de la Tate Modern en véritables scènes de création.

Informations pratiques

Vue d'ensemble de l'exposition Théâtre Picasso à la Tate Modern : trois portraits féminins de Pablo Picasso contemplés par une visiteuse.
©Tate

Pourquoi cette exposition est incontournable

  • Elle offre une relecture contemporaine de Picasso, au-delà de ses périodes classiques.
  • Elle questionne la mise en scène de l’artiste comme figure publique.
  • Elle mêle arts plastiques et arts vivants, dans une dynamique inédite.
  • Elle marque les 100 ans de Les Trois Danseuses et les 25 ans de la Tate Modern.
Femme face au tableau La Femme en pleurs (1937) de Pablo Picasso, exposé à la Tate Modern lors de l’exposition Théâtre Picasso, automne 2025.
©Tate

FAQ – Théâtre Picasso à la Tate Modern

🎨 Quelle est l’œuvre centrale de l’exposition ?

Le tableau Les Trois Danseuses (1925), chef-d’œuvre du surréalisme, est le point d’ancrage de l’exposition Théâtre Picasso.

🕺 Y aura-t-il des performances en direct ?

Oui. Des artistes contemporains, chorégraphes et danseurs sont invités à activer l’exposition à travers des performances régulières.

📍 Où a lieu l’exposition ?

À la Tate Modern, à Londres.

💡 Pourquoi visiter cette exposition ?

Pour découvrir Picasso sous un angle inédit, celui de l’artiste-performeur, et explorer les liens entre peinture, théâtre et identité.

📅 Jusqu’à quand peut-on la visiter ?

L’exposition commence le 15 septembre 2025 et se prolongera jusqu’au 12 avril 2026.

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Actualités - Art moderne - International - Peinture

Picasso et Klee à Madrid : 50 chefs-d’œuvre en dialogue au musée Thyssen-Bornemisza

Portrait cubiste d'une femme assise en buste, vêtue d'un pull jaune à motifs graphiques, signé Picasso 1939 — huile sur toile, collection Heinz Berggruen Silhouette épurée d’un visage féminin sur fond ocre, traits noirs minimalistes et lèvres rouges — œuvre poétique et abstraite signée Paul Klee 1932

À voir absolument cet automne à Madrid : le musée Thyssen-Bornemisza présente, du 28 octobre 2025 au 1er février 2026, une exposition exceptionnelle réunissant 50 œuvres majeures de Picasso et Klee, issues de la prestigieuse collection Heinz Berggruen (Berlin).
Un dialogue inédit entre deux figures majeures de l’art moderne, à découvrir dans un parcours immersif au cœur de l’histoire de l’art du XXe siècle.

Portrait cubiste d'une femme assise en buste, vêtue d'un pull jaune à motifs graphiques, signé Picasso 1939 — huile sur toile, collection Heinz Berggruen

Un face-à-face inédit entre deux maîtres de l’art moderne

L’exposition « Picasso et Klee dans la collection Heinz Berggruen » réunit à Madrid une cinquantaine de chefs-d’œuvre de Pablo Picasso et Paul Klee, issus de la prestigieuse collection du marchand et mécène Heinz Berggruen. Une occasion rare de découvrir, hors de Berlin, des pièces majeures du Musée Berggruen, actuellement fermé pour rénovation.

Entre abstraction poétique et modernité radicale, les œuvres sélectionnées forment un dialogue sensible entre deux visions du monde : celle, charnelle et politique, de Picasso ; celle, intime et symbolique, de Klee.

igure féminine stylisée au visage rose, chapeau jaune et rouge, grands yeux noirs, dans un décor aux tonalités chaudes — aquarelle de Paul Klee 1924

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Pourquoi faut-il voir cette exposition ?

  • Une collection d’exception : construite avec passion par Heinz Berggruen, la collection réunit des œuvres iconiques du XXe siècle.
  • Un accrochage pensé comme un dialogue : loin d’un simple face-à-face, le parcours joue sur les échos plastiques, formels et émotionnels entre les deux artistes.
  • Un rendez-vous culturel européen : après le Japon et la Chine, cette étape madrilène marque une rare escale en Europe.
  • Un hommage au collectionneur : la vie et la vision de Berggruen résonnent dans chaque salle. Son regard de galeriste devient ici un véritable fil narratif.

Un dialogue entre deux modernités

Klee et Picasso partagent une même quête de liberté artistique. Mais là où Picasso déconstruit la forme pour interroger la violence du monde, Klee distille des signes et symboles venus d’un espace intérieur. Ensemble, leurs œuvres dessinent les contours d’un XXe siècle traversé par les révolutions artistiques, politiques et spirituelles.

Nature morte cubiste en intérieur avec vue sur la mer Méditerranée depuis une fenêtre ouverte, scène stylisée et palette pastel — œuvre de Picasso réalisée à Saint-Raphaël en 1919

À ne pas manquer :

  • Les papiers collés et gravures de Picasso
  • Les tableaux oniriques et architecturés de Klee
  • L’installation muséale immersive signée par les commissaires Paloma Alarcó et Gabriel Montua

📌 Informations pratiques

  • 📍 Lieu : Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid
  • 🗓️ Dates : 28 octobre 2025 – 1er février 2026
  • 💻 Site officiel : museothyssen.org
  • 🎟️ Billetterie en ligne : Accès prioritaire conseillé
  • 🗓️Agenda Art Mag
Peinture abstraite de Paul Klee composée de milliers de petites formes carrées, formant des ondulations géométriques aux tons ocre, beige et bruns — œuvre intitulée Costa clásica, 1929

❓FAQ — À propos de l’exposition Picasso / Klee (Thyssen-Bornemisza)

🔸 Qui était Heinz Berggruen ?

Heinz Berggruen (1914–2007) était un célèbre marchand d’art et collectionneur allemand. Il a fondé une galerie à Paris en 1950, avant de constituer une exceptionnelle collection d’art moderne, acquise par l’État allemand en 2000. Le musée Berggruen de Berlin conserve aujourd’hui la majeure partie de sa collection.

🔸 Pourquoi Picasso et Klee ensemble ?

Ce sont les deux artistes favoris de Berggruen. L’exposition met en scène un dialogue plastique et intellectuel entre leurs univers, révélant des échos inattendus entre figuration déstructurée et abstraction poétique.

🔸 Où se trouve habituellement cette collection ?

Les œuvres exposées proviennent du Musée Berggruen à Berlin, actuellement en travaux. Cette exposition s’inscrit dans une tournée internationale exceptionnelle.

🔸 Faut-il réserver à l’avance ?

Oui, la réservation en ligne est fortement conseillée, en particulier pendant les périodes de vacances ou de forte affluence touristique à Madrid.

🔸 Peut-on visiter l’exposition en français ?

Le musée propose des audioguides multilingues, dont le français, et des visites guidées sont disponibles sur réservation.

🔸 L’exposition est-elle adaptée aux enfants ?

Oui, des parcours ludiques et des activités pédagogiques sont proposées pour les familles, en lien avec les œuvres de Klee et Picasso.

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Actualités - International - Photographie

Tracey Emin à la Tate Modern Londres en 2026 : Une seconde vie, l’exposition-événement qui retrace 40 ans de création

Tracey Emin Photo d'un lit et du désordre autour
Courtesy The Saatchi Gallery, London / Photograph by Prudence Cuming Associates Ltd

La Tate Modern consacrera, du 26 février au 31 août 2026, la plus grande exposition jamais dédiée à Tracey Emin, figure majeure de l’art contemporain britannique. Plus de 90 œuvres—installations, vidéos, textiles, néons, peintures et bronzes—dessinent un récit intime, de l’aveu à la résilience.

Le parcours : de My Bed à la renaissance post-maladie

L’exposition réunit les jalons d’une œuvre-journal, de l’iconique My Bed (1998)—installation clé nommée au Turner Prize—à l’“exorcisme” pictural de Exorcism of the Last Painting I Ever Made (1996). Ces pièces pivot organisent la narration : d’une première vie marquée par la crise à une “seconde vie” affirmée après la maladie.

Tracey Emin, My Bed (1998) — installation iconique de l’intime, lit défait et objets, exposition ‘A Second Life’, Tate Modern 2026
My Bed (1998). Installation iconique, nominée au Turner Prize : la crise racontée sans filtre. © Tracey Emin

Margate, matrice intime

Tracey Emin, Mad Tracey from Margate: Everyone’s Been There (1997) — quilt brodé, récit intime et mémoire, Tate Modern 202
Patchwork-journal cousu main où mémoire, humour et vulnérabilité
s’entremêlent © Tracey Emin.

Des œuvres telles que Mad Tracey From Margate: Everybody’s Been There (1997) et la montagne russe It’s Not the Way I Want to Die (2005) reconfigurent les souvenirs d’enfance et d’adolescence à Margate, territoire fondateur et lieu de retour de l’artiste après 2016 (création d’une résidence gratuite).

Tracey Emin, Why I Never Became a Dancer (1995) — vidéo autobiographique à Margate, adolescence et libération, Tate Modern 2026"
Vidéo autobiographique : l’adolescence à Margate, entre honte, désir d’échappée
et cri de libération.© Tracey Emin

Le corps, le trauma, la parole

Néons (I could have Loved my Innocence, 2007), textiles (Is This a Joke, 2009) et la vidéo How It Feels (1996) affrontent la question de l’avortement et des violences systémiques, tandis que le quilt inédit The Last of the Gold (2002) propose un “A-Z de l’avortement” : l’aveu devient ressource et geste politique.

Tracey Emin, The Last of the Gold (2002) — quilt ‘A-Z de l’avortement’, corps et trauma, exposition ‘A Second Life’, Tate Modern 2026"
Un A to Z de l’avortement : conseils et mises en garde nés de l’expérience
de l’artiste © Tracey Emin

Après le cancer : ascèse et élévation

La sculpture en bronze Ascension (2024) aborde le corps après les chirurgies d’un cancer de la vessie ; des stills d’un documentaire inédit montrent la stomie de l’artiste, abolissant toute frontière entre privé et public. En fin de parcours, de vastes peintures récentes portent une énergie presque spirituelle, en présence de Death Mask (2002).

Tracey Emin, The End of Love (2024) — grande peinture rouge, texte et figure, renaissance post-maladie, exposition ‘A Second Life’ Tate Modern 2026"
The End of Love 2024 © Tracey Emin. Tate.

Hors-les-murs

La monumentale I Followed You Until The End (2023) s’imposera à l’extérieur du musée, invitant aussi les passants à l’expérience.

Tracey Emin, I Followed You to the End (2024) — peinture expressionniste avec texte, énergie quasi spirituelle, Tate Modern 2026
I followed you to the end 2024. Yale Centre for British Art.
© Tracey Emin.

Biographie éclair

Née en 1963, Tracey Emin vit et travaille à Margate (UK) et en France. Rétrospectives et expositions majeures à Oslo, Londres, Paris, Vienne, Miami, Buenos Aires, Amsterdam… Œuvres dans des collections de référence (MoMA, Centre Pompidou, Guggenheim, Tate). Dame en 2024 pour services rendus à l’art.

FAQ

Quand a lieu l’exposition Tracey Emin: A Second Life ?
Du 26 février au 31 août 2026 à la Tate Modern (Eyal Ofer Galleries).

Quelles œuvres majeures seront présentées ?
My Bed (1998), Exorcism of the Last Painting I Ever Made (1996), des néons et textiles clés, la vidéo How It Feels (1996), le quilt The Last of the Gold (2002), la sculpture Ascension (2024), des peintures récentes et Death Mask (2002). t

Qui sont les commissaires et partenaires ?
Maria Balshaw, Alvin Li, Jess Baxter ; exposition en partenariat avec Gucci.

Y a-t-il une installation à l’extérieur du musée ?
Oui, la sculpture monumentale I Followed You Until The End (2023)

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Actualités - International

Abierto Valencia 2025 : un événement clé de l’art contemporain en Espagne

Abierto valencia 2025

Du 26 septembre au 3 octobre 2025, la ville de Valence devient le cœur battant de la création contemporaine. Abierto Valencia s’impose désormais comme l’un des rendez-vous incontournables en Espagne pour découvrir les galeries d’art, les artistes émergents et les expositions inédites.

Bien plus qu’un simple gallery weekend, Abierto Valencia est une semaine culturelle qui combine vernissages, visites guidées, conférences, performances et rencontres entre artistes, collectionneurs et grand public.

Une scène valencienne en pleine effervescence

La particularité de l’édition 2025 est son ancrage local : la majorité des projets exposés sont portés par des artistes issus de la Communauté valencienne.
Parmi eux :

Estefanía Serrano Soriano posant à côté d’une œuvre photographique abstraite dans la galerie Cuatro pendant Abierto Valencia 2025.
  • Estefanía Serrano Soriano (Galería Cuatro) avec Línea y plano sin el punto, une exposition basée sur la ligne libre et la contemplation.
Portrait de l’artiste David Sánchez dans la galerie La Mercería à Valence, lors d’Abierto Valencia 2025, devant son exposition "Memorias de algo nuevo".
  • David Sánchez (La Mercería) avec Memorias de algo nuevo, une œuvre qui réinvente la temporalité à travers un dialogue entre géométrie et organicité.
Exposition de Miguel Rothschild à la galerie Jorge López, Valence, présentant des œuvres entre sacré et satire pour Abierto Valencia 2025.
  • María Esteve (Thema) avec Transitar la huella, une recherche sur les empreintes urbaines et les cicatrices de la ville.

Ces projets témoignent de la vitalité créative de Valence et de la capacité des artistes locaux à interroger mémoire, territoire et matière.

Une ouverture internationale

Abierto Valencia 2025 ne se limite pas à la scène locale : il accueille également des artistes internationaux qui apportent une respiration nouvelle.

  • Chingsum Jessye Luk (Hong Kong) présente How am I? (Set Espai d’Art), une réflexion sur le consumérisme et le travail au quotidien.
  • Miguel Rothschild (Argentine) expose Felices los que creen sin haber visto (Jorge López Galería), une série d’installations qui désacralisent l’imagerie religieuse.
  • Venske & Spänle (Allemagne) transforment le marbre en créatures étranges et vivantes, oscillant entre humour et inquiétante étrangeté.

Ces dialogues entre artistes espagnols et internationaux renforcent la dimension cosmopolite de l’événement et affirment la place de Valence comme hub artistique méditerranéen.

Lumière, couleur et matière

Nombreuses sont les expositions qui jouent sur la force plastique des matériaux.

Nuria Vidal posant devant ses peintures abstraites lumineuses à la galerie Alba Cabrera lors d’Abierto Valencia 2025.
  • Nuria Vidal (Alba Cabrera) présente Un espacio sin estragos, une peinture lumineuse et formelle.
  • Oliver Roura explore l’iridescence, transformant la lumière en vibrations colorées.
  • Antonio Ovejero, avec Si todo fuera terciopelo (CLC Arte), inaugure un nouvel espace d’exposition et propose une réflexion sur la mémoire domestique et l’élément quotidien.

Ces approches rappellent que l’art contemporain ne cesse de renouveler son rapport à la matière, oscillant entre expérimentations visuelles et profondeur symbolique.

Un manifeste collectif

La galerie Tuesday to Friday réunit pas moins de seize artistes dans l’exposition Nice to see you / Hope to see you again. Véritable hommage au parcours de la galerie, cette exposition collective illustre la dimension expérimentale et collaborative d’Abierto Valencia.

De son côté, Luis Adelantado propose Llaga de mar, alivio de monte, une réflexion à trois voix (Laura Palau, Andrés Izquierdo et Javi Cruz) autour du paysage, de la mémoire et du rituel.

Ces propositions collectives inscrivent l’événement dans une logique de partage et d’échange, où le spectateur n’est pas simple observateur mais acteur d’une scène vivante.

Pourquoi visiter Abierto Valencia 2025 ?

  • Pour découvrir les expositions phares de la saison avant leur diffusion internationale.
  • Pour explorer une scène artistique locale en pleine effervescence.
  • Pour rencontrer artistes émergents et confirmés.
  • Pour vivre une expérience culturelle immersive dans les galeries et musées de Valence.

FAQ – Abierto Valencia 2025

Qu’est-ce qu’Abierto Valencia ?
Abierto Valencia est une semaine dédiée à l’art contemporain à Valence. Les galeries ouvrent leurs portes et proposent des expositions inédites.

Quand a lieu Abierto Valencia 2025 ?
L’événement se déroule du 26 septembre au 3 octobre 2025.

Quelles galeries participent ?
Parmi les galeries : Alba Cabrera, Jorge López Galería, La Mercería, Luis Adelantado, Shiras Galería, Set Espai d’Art, Rosa Santos, et bien d’autres.

Quels artistes découvrir cette année ?
Nuria Vidal, David Sánchez, Mar Reykjavik, Estefanía Serrano Soriano, Miguel Rothschild, Chingsum Jessye Luk, Antonio Ovejero, entre autres.

Pourquoi visiter Abierto Valencia ?
Pour découvrir la scène valencienne, rencontrer des artistes émergents, et vivre une semaine de découvertes culturelles dans une ville vibrante.

Pour aller plus loin :

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Actualités - International - Street art

Banksy censuré à Londres : une œuvre sur la liberté d’expression disparaît des Royal Courts of Justice

Bansky Londres

Une nouvelle fresque de Banksy cachée en quelques heures

Publication Instagram sur le compte de Banksy. Royal Courts of Justice, Londres, 08 septembre 2025
Publication Instagram sur le compte de Banksy. Royal Courts of Justice, Londres,
08 septembre 2025

Le 8 septembre 2025, une nouvelle œuvre de Banksy est apparue sur la façade des Royal Courts of Justice à Londres. Le pochoir représentait un juge britannique frappant un manifestant au sol, protégé seulement par une pancarte ensanglantée.
Une image choc, immédiatement recouverte par des bâches et des palissades, avant même que le public puisse vraiment l’admirer.

Quand la justice se fait accusée

D’ordinaire, les pouvoirs publics protègent les œuvres du street artiste britannique avec panneaux transparents et dispositifs anti-graffiti. Ici, au contraire, l’intervention a été effacée presque aussitôt, comme si elle visait trop directement une institution fragile face à la critique.
Banksy pointe du doigt une contradiction : une justice censée garantir la liberté d’expression, mais qui peut devenir l’outil de son étouffement.

Un héritage contestataire assumé

Avec ce geste, Banksy s’inscrit dans la lignée de l’art politique britannique, du sarcasme de William Hogarth au langage visuel du punk. Son pochoir, rapide et incisif, frappe par sa lisibilité immédiate et sa portée universelle : qui protège encore le citoyen face aux puissants ?

L’ironie d’une disparition

La disparition physique de l’œuvre n’a pas empêché sa diffusion. Bien au contraire. Sur Instagram, Banksy a confirmé son authenticité en partageant une photo à ses 13 millions d’abonnés, déclenchant un raz-de-marée de réactions.
Le paradoxe est total : empêcher de voir, c’est donner à voir plus fort. L’image interdite devient virale, renforçant son impact symbolique.

Un nouveau chapitre dans l’histoire de Banksy

Cette intervention s’ajoute aux grands coups de l’artiste – de Girl with a Balloon à ses œuvres en Cisjordanie – et confirme son rôle de conscience visuelle du monde contemporain. En une nuit et quelques traits de pochoir, Banksy rappelle que l’art n’est pas qu’ornement, mais résistance.

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Artistes à la une - Femmes artistes - International - Sculpture

Barbara Wildenboer : Quand l’art tisse un lien entre science, intuition et mystère

Barbara Wildenboer en résidence à la Fondation Montresso*, Marrakech (2025), travaillant sur ses collages et livres altérés pour l’exposition Waiting for Barbarians. Magazine Art Mag
Mourad Boulhana

Artiste sud-africaine à l’œuvre singulière, Barbara Wildenboer explore les interconnexions entre science, philosophie, histoire et psychologie. À l’aide de procédés analogiques et numériques, elle compose des constructions photographiques, des collages animés et des installations où l’objet scientifique dialogue avec le rituel et le mythe. Un art de la correspondance qui cherche le sens caché dans le visible — et au-delà.

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© Mourad Boulhana

Une pratique au seuil du rationnel et de l’inexplicable

Wildenboer travaille les zones liminales : là où la réalité empirique côtoie l’inexplicable. Télescopes, appareils “occultes”, livres anciens, figures de fertilité, cartes et atlas deviennent des opérateurs de pensée. En associant indices du savoir et signes de superstition, l’artiste recompose une cartographie du doute : que voyons-nous vraiment lorsque nous regardons le monde à travers les outils que nous avons créés ?

© Mourad Boulhana

Les “livres altérés” : laboratoire de formes et d’idées

Ses livres altérés condensent cette méthode. Découpés, tissés, repliés, ils ouvrent des volumes fractals, suggèrent des réseaux neuronaux ou des constellations. Ces objets-poèmes prolongent ses séries photographiques et ses installations, tressant géométrie fractale, psychanalyse et archéologie. Chaque page devient une micro-cosmologie où texte et image se réécrivent.

Livres anciens transformés en sculpture fractale — pratique des livres altérés par l’artiste sud-africaine Barbara Wildenboer art mag
© Mourad Boulhana

Procédés hybrides, matérialité précise

L’artiste associe gestes analogiques (scalpel, couture, reliure, bois, porcelaine) et protocoles numériques (numérisation, animation, montage multi-couches). Le résultat : des œuvres hautement matérielles mais conceptuellement connectées, capables de circuler entre salle d’exposition, éditions, vidéo et installation in situ.

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