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Actualités - Photographie

Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

Portrait en gros plan d’une femme âgée sur fond noir, mains posées sur le visage – photographie d’Antoine Schneck, série « Chen Nai Ben », présentée à Photo Days 2025, Galerie Harcourt, partenaire de Paris Photo – magazine ART MAG.
Antoine Schneck

En novembre, Paris devient la capitale mondiale de la photographie. Entre Paris Photo, PhotoSaintGermain, Offprint ou Photo Days, la ville célèbre toutes les formes du regard, du livre photo au tirage monumental.

Paris Photo 2025 : la grande messe du médium

Du 13 au 16 novembre 2025, Paris Photo revient dans le cadre majestueux du Grand Palais.
Dirigée par Florence Bourgeois et Anna Planas, cette 28ᵉ édition réunit 222 galeries et éditeurs venus de 33 pays.
Les secteurs Principal, Digital, Émergence, Voices et Éditions offrent un panorama complet du médium photographique, entre héritage et innovation.

À travers la sélection des commissaires Devika Singh (Courtauld Institute) et Nadine Wietlisbach (Fotomuseum Winterthur), Paris Photo 2025 s’impose comme une véritable exposition à échelle mondiale — un espace où la photographie pense son avenir.

Lire aussi : Paris photo 2025 : la photographie au prisme du monde contemporain

Portrait « Amelia » (2023) de Gilleam Trapenberg – tirage fine art représentant une jeune fille sur la plage sous une lumière tropicale douce, présenté à Paris Photo 2025. ART MAG.
Gilleam Trapenberg, Amelia, 2023 – Homecoming Gallery présenté à Photo Paris 2025
Sous le ciel des Caraïbes, un portrait empreint de douceur et de dignité. L’artiste explore les identités afro-caribéennes à travers la lumière et la pose.

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Les événements off : la photographie partout à Paris

Autour du Grand Palais, la création s’émancipe et se diversifie.

Offprint Paris : la scène éditoriale indépendante

Installé à Césure, dans le 5ᵉ arrondissement, Offprint rassemble plus de 150 éditeurs indépendants dans les domaines des arts, du design et de la culture visuelle.
Chaque table devient une rencontre : le livre photo n’est plus un support, mais une œuvre à part entière.

Salon a ppr oc he : l’expérimentation intime

Au Molière, rue de Richelieu, le salon a ppr oc he consacre sa 9ᵉ édition à la photographie comme geste sensoriel et matériel. Une sélection resserrée d’artistes y redonne au tirage sa dimension tactile, presque charnelle.

Tapisserie rose représentant un corps allongé sur un lit, fils rouges tombant au sol – œuvre « A Flash of Heat » (2024) de l’artiste Mia Weiner, présentée à Paris Photo 2025, Homecoming Gallery – magazine ART MAG.
Mia Weiner, A Flash of Heat (2024). Tapisserie de fils rouges évoquant la mémoire du corps et la sensualité du geste. Présentée à Paris Photo 2025, Homecoming Gallery. © Courtesy of the artist & Homecoming Gallery.

PhotoSaintGermain et Photo Days : Paris, musée à ciel ouvert

De la mairie du 7ᵉ au Centre culturel irlandais, des galeries du Boulevard Saint-Germain aux librairies d’art, PhotoSaintGermain tisse un parcours libre et poétique.
L’événement invite à la déambulation : Anne-Lise Broyer, Florence Henri ou Daragh Soden y déploient des récits où la lumière devient langage.

Plus vaste encore, le festival Photo Days rayonne dans toute l’Île-de-France :

  • galeries (Clémentine de la Féronnière, Thaddaeus Ropac, Fisheye)
  • musées (Carnavalet, MAC VAL)
  • lieux atypiques (Chapelle de Clairefontaine, Studio Frank Horvat)

Chaque exposition devient une fenêtre ouverte sur le monde.

A lire aussi :

Scène de rue issue de la série « Rua Direita » (1970) de Claudia Andujar – photographie en contre-plongée capturant la vie urbaine et la présence humaine, exposée à Paris Photo 2025. ART MAG.
laudia Andujar, Rua Direita, 1970 – Galeria Vermelho présenté à Paris Photo 2025
Sous un angle audacieux, la photographe brésilienne capte la foule urbaine et l’humanité des passants. Une scène historique où la rue devient théâtre social.

La photographie comme art du lien

Ces rendez-vous ne sont pas de simples expositions : ils forment un écosystème.
Entre institutions et indépendants, entre livres et images, Paris fait dialoguer les pratiques, les formats et les regards.
Ce mois de novembre 2025 consacre la photographie comme un art collectif et vivant, miroir de nos mémoires et de nos mutations.

Informations pratiques

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FAQ Paris Photo 2025

Qu’est-ce que Paris Photo ?

Paris Photo est la plus grande foire internationale dédiée à la photographie. Elle réunit chaque année galeries, artistes et éditeurs venus du monde entier.

Quand et où a lieu Paris Photo 2025 ?

Du 13 au 16 novembre 2025, au Grand Palais de Paris.

Quels sont les autres événements photo à voir à Paris ?

Offprint Paris, PhotoSaintGermain, Polycopies, Photo Days et le salon a ppr oc he rythment tout le mois de novembre.

Quel est le prix d’entrée pour Paris Photo ?

Le billet d’entrée se situe entre 35 et 40 €, mais plusieurs événements parallèles sont gratuits.

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Actualités - Foire d'art - Photographie

Paris Photo 2025 : la photographie au prisme du monde contemporain

Vue d’ensemble de Paris Photo 2025 au Grand Palais – foire internationale de la photographie contemporaine article dans art mag
Grégoire Grange

Un retour triomphal au Grand Palais

Du 13 au 16 novembre 2025, Paris Photo signe sa 28ᵉ édition avec 222 exposants venus de 33 pays. Sous la direction de Florence Bourgeois et Anna Planas, la foire s’impose comme le rendez-vous mondial de la photographie et de l’image. Entre histoire et avant-garde, elle offre un panorama où dialoguent mémoire, regard et innovation.

Photographie Pont Allenby 2 (2016) de Sophie Ristelhueber – paysage frontalier chargé d’histoire, réflexion sur la guerre et la trace humaine, présentée par la Galerie Poggiali.
Pont Allenby #2 (2016), Sophie Ristelhueber – Galerie Poggi – Lauréate du Prix Hasselblad 2025

Un parcours en cinq mouvements

La foire s’articule autour de cinq secteurs : Principal, Voices, Digital, Émergence et Éditions.
Dans le secteur Principal, les grands noms dialoguent avec les explorateurs du médium : Sophie Ristelhueber déploie une installation monumentale sur 36 mètres, tandis que Adrian Sauer interroge la matérialité de l’image.
Les commissaires Devika Singh et Nadine Wietlisbach insufflent à Voices une réflexion sur le paysage et les liens de parenté, deux thèmes qui tissent la photographie au réel.

Home Song (2020–25) de Torbjørn Rødland – scène intimiste et troublante mêlant douceur et tension, présentée par la Galerie Eva Presenhuber à Paris Photo 2025.magazine art mag
Home Song (2020–25), Torbjørn Rødland – Galerie Eva Presenhuber, Zurich – Secteur Digital

Quand l’image devient donnée

Le secteur Digital, imaginé par Nina Roehrs, questionne l’ère de la réalité augmentée : Kevin Abosch ou Cole Sternberg (pour le projet Giga – UNICEF) explorent la connectivité et la mémoire numérique.
Ici, la photographie s’étend : elle devient data, trace et conscience.

Photographie en noir et blanc de Bérangère Fromont issue de la série République (2024), exposée à Paris Photo 2025 – exploration sensible de l’intime et du politique. Magazine Art Mag
République (2024), Bérangère Fromont – Galerie Bacqueville – Secteur Voices, commissariat Devika Singh

Émergences et transmissions

Sur les balcons du Grand Palais, le secteur Émergence révèle vingt artistes de la nouvelle génération : Marine Lanier, Atong Atem, Camila Falquez ou Sylvie Bonnot.
La Française Marine Lanier reçoit le Prix de la Maison Ruinart 2025 pour sa série Alchimia, un conte poétique sur le vivant et les cycles du monde.
Cette même exigence de transmission s’exprime dans Le Labo, maquette grandeur nature d’un laboratoire argentique, et dans l’exposition du Cnap, Faire Familles / Making Families, dédiée aux métamorphoses du lien

Elles × Paris Photo : la puissance du regard féminin

Dirigé cette année par Devrim Bayar, le parcours Elles × Paris Photo interroge la relation entre figure et décor, présence et effacement.
Grâce à ce programme lancé en 2018, la part des femmes photographes est passée de 20 % à 39 % en sept ans : un progrès tangible et salutaire dans un monde visuel longtemps dominé par le regard masculin.

Œuvre Untitled (Acrobacia) de Rosângela Rennó, 2012 – photographie en noir et blanc évoquant la mémoire et la fragilité du corps, exposée à Paris Photo 2025. Magazine Art Mag
Untitled (acrobacia) (2012), Rosângela Rennó – Collection Estrellita B. Brodsky – Exposition The Last Photo

La mémoire à l’épreuve : The Last Photo

Présentée pour la première fois en Europe, la collection d’Estrellita B. Brodsky, The Last Photo, rassemble plus de soixante œuvres latino-américaines, de Diane Arbus à Vik Muniz.
Cette exposition-manifeste scelle symboliquement la fin de l’ère analogique et ouvre une réflexion sur l’instabilité contemporaine de l’image, devenue fluide, répliquée, partagée, parfois effacée.

Une photographie-monde

Plus qu’une foire, Paris Photo 2025 est un laboratoire du regard.
Sous la verrière du Grand Palais, l’image cesse d’être simple trace : elle devient langage critique et universel, miroir mouvant d’un monde en quête de sens.
Entre visible et invisible, tangible et virtuel, la photographie retrouve ici sa vocation : éclairer, relier, penser.

A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

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FAQ Paris photo 2025 (dates, artistes, infos pratiques)

Qu’est-ce que Paris Photo ?

Paris Photo est la plus grande foire internationale dédiée à la photographie et à l’image contemporaine. Elle réunit chaque année au Grand Palais des galeries, éditeurs et artistes du monde entier. En 2025, l’événement célèbre sa 28ᵉ édition avec 222 exposants issus de 33 pays.

Quand et où se déroule Paris Photo 2025 ?

L’édition 2025 se tient du 13 au 16 novembre 2025 au Grand Palais, à Paris. C’est un retour très attendu après plusieurs années de travaux, dans un espace magnifié où se mêlent galeries historiques et scènes émergentes.

Quels artistes et projets sont à découvrir cette année ?

Parmi les temps forts :
Sophie Ristelhueber, lauréate du prix Hasselblad, avec une installation monumentale ;
Marine Lanier, Prix Ruinart 2025, pour sa série poétique Alchimia ;
L’exposition The Last Photo, issue de la collection d’Estrellita B. Brodsky ;
Les programmes Voices et Elles × Paris Photo, qui célèbrent la diversité et la place des femmes dans la création contemporaine.

Pourquoi visiter Paris Photo 2025 ?

Parce que cette édition met en lumière la photographie dans toutes ses dimensions : analogique, numérique, expérimentale, sociale et politique. Sous la verrière du Grand Palais, Paris Photo 2025 est plus qu’une foire : un laboratoire d’idées, un lieu de transmission et de regard critique sur notre monde.

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Actualités - Photographie

Luc Delahaye : Le bruit du monde – Une plongée dans le réel au Jeu de Paume

Photographie de Luc Delahaye montrant une conférence de presse dense et chaotique où journalistes, caméras et dirigeants s’entassent autour d’une table. Œuvre emblématique du rapport entre pouvoir, médias et mise en scène du réel. Exposition Le bruit du monde, Jeu de Paume, 2025. Article Magazine art mag
Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Le Jeu de Paume consacre une grande rétrospective à Luc Delahaye du 10 octobre 2026 au 4 janvier 2026, figure majeure de la photographie contemporaine. Intitulée Le bruit du monde, cette exposition couvre près de vingt-cinq ans de création (2001–2025), depuis son retrait du photojournalisme jusqu’à son exploration des formes les plus abouties de l’image documentaire et conceptuelle.

Photograph by Luc Delahaye showing a man lying against an orange wall, in a corner flooded with light. A striking work on human fragility and the harsh reality of war. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Magazine Art Mag
Death of a Mercenary – tirage chromogène numérique – 2011 © Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Un photographe du réel et du silence

Ancien membre de l’agence Magnum Photos, lauréat des prix Robert Capa, Pictet et Deutsche Börse, Luc Delahaye s’est imposé comme un observateur rare du monde contemporain. Ses œuvres, de grands formats minutieusement composés, oscillent entre témoignage et méditation visuelle.
De la guerre d’Irak à celle d’Ukraine, d’Haïti à la Syrie, de la Bourse de Londres aux conférences de la COP, il capte les lieux du pouvoir, du chaos et de la résistance avec une distance qui interroge : que peut encore la photographie face au tumulte du monde ?

hotograph by Luc Delahaye depicting a crowd of elderly men and women gathered in the cold under a grey sky, in front of Eastern European apartment blocks. A solemn and silent scene about popular dignity and resistance. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Magazine art mag
A Rally of the Opposition Candidate Alexander Milinkevich – tirage chromogène numérique – 2006 ©Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Entre documentaire et imaginaire

Depuis 2001, Luc Delahaye compose ses images comme des tableaux photographiques, mêlant fragments de réel et travail numérique. Ses séries les plus marquantes — House to House, Death of a Mercenary, Trading Floor, Soldats de l’armée syrienne, Alep — témoignent d’une même tension : donner forme à la violence sans la dramatiser.
Le photographe refuse toute posture héroïque : il s’efface derrière son sujet pour laisser l’image “penser” par elle-même.

« Mes photos construites reposent toujours sur le reportage. Elles sont constituées de fragments de réel, de moments d’expérience. »
Luc Delahaye

Photograph by Luc Delahaye showing a group of men gathered around a fire outdoors under a grey sky. A powerful image about survival, exile, and solidarity in a world in crisis. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Article Art Mag
Un Feu – tirage chromogène numérique – 2021 © Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Un portrait géopolitique du XXIᵉ siècle

À travers une quarantaine d’œuvres, le parcours déploie une géographie de la crise mondiale.
Les conflits, la pauvreté, les réunions internationales y deviennent les métaphores d’un monde en tension.
L’exposition révèle aussi les recherches plus récentes de l’artiste : retour au noir et blanc, vidéo (Rapport Syrie), polyptyques et installations inédites.
Chaque image, chaque silence photographique, fait entendre à sa manière le bruit du monde.

Un catalogue raisonné d’exception

À l’occasion de l’exposition, un catalogue raisonné bilingue (français/anglais), publié chez Steidl, rassemble les 74 œuvres produites depuis 2001.
Dirigé par Quentin Bajac et Nathalie Herschdorfer, il éclaire la méthode et la pensée de Delahaye à travers des textes signés Michael Fried, Bernard Marcadé ou Jean-Pierre Criqui.
Ce livre de référence, soutenu par la Fondation Jan Michalski, prolonge la réflexion sur la représentation du réel et la responsabilité du regard.

Informations pratiques

Lieu : Jeu de Paume – 1 place de la Concorde, Jardin des Tuileries, Paris 1er
Dates : du 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026
Horaires : Mardi 11h–21h / du mercredi au dimanche 11h–19h (fermé le lundi)
Tarifs : Plein tarif 13€ / Réduit 9,50€ / Étudiants et -25 ans 7,50€
Infos : jeudepaume.org

Mécénat et itinérance

Cette rétrospective bénéficie du soutien de la Fondation Antoine de Galbert, fidèle partenaire de l’artiste depuis son exposition à La Maison Rouge en 2005.
Après Paris, Le bruit du monde sera présenté à Photo Élysée (Lausanne) du 6 mars au 31 mai 2026.

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A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

❓ FAQ – Luc Delahaye : Le bruit du monde au Jeu de Paume

Qui est Luc Delahaye ?

Luc Delahaye est un photographe français né à Tours en 1962. Ancien grand reporter et membre de l’agence Magnum Photos, il s’est fait connaître dans les années 1990 par ses images de guerre et ses séries documentaires. Depuis 2001, il développe une œuvre artistique entre photographie documentaire et composition visuelle, explorant les liens entre réel, mémoire et représentation.

Où et quand a lieu l’exposition Le bruit du monde ?

L’exposition Luc Delahaye – Le bruit du monde se tient au Jeu de Paume (1, place de la Concorde, Paris 1er) du 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026. Elle sera ensuite présentée à Photo Élysée à Lausanne du 6 mars au 31 mai 2026.

Que présente l’exposition ?

L’exposition retrace vingt-cinq ans de création (2001–2025) à travers une quarantaine de grands formats, des œuvres inédites et une vidéo autour du conflit syrien.
Elle explore les thèmes chers à Delahaye : la guerre, la politique, les institutions internationales, et la tension entre chaos et ordre. C’est aussi un voyage visuel à travers la géopolitique du XXIᵉ siècle.

Existe-t-il un catalogue de l’exposition ?

Oui. Un catalogue raisonné bilingue (français/anglais), publié par Steidl, accompagne l’exposition. Il rassemble 74 œuvres produites entre 2001 et 2025, avec des textes de Quentin Bajac, Nathalie Herschdorfer, Michael Fried, Bernard Marcadé et Jean-Pierre Criqui.
Ce livre constitue une référence majeure sur le travail de Luc Delahaye.

Quels sont les horaires et tarifs du Jeu de Paume ?

  • Horaires : Mardi de 11h à 21h / du mercredi au dimanche de 11h à 19h / Fermé le lundi
  • Tarifs : Plein tarif 13 € / Tarif réduit 9,50 € / Étudiants et -25 ans 7,50 €
    👉 Réservation en ligne sur jeudepaume.org

Qui soutient l’exposition ?

Le bruit du monde est soutenue par la Fondation Antoine de Galbert, mécène historique de Luc Delahaye, ainsi que par Jaeger-LeCoultre.
La fondation avait déjà présenté sa première grande exposition monographique à La Maison Rouge en 2005.

Quelles sont les œuvres phares de l’exposition ?

Parmi les œuvres majeures présentées :

  • House to House (2011)
  • Death of a Mercenary (2011)
  • Trading Floor (2013)
  • Soldats de l’armée syrienne, Alep (2012)
  • Rapport Syrie (vidéo, 2025)
    Ces œuvres témoignent de la puissance visuelle et de la portée politique du travail de Delahaye.

Pourquoi visiter cette exposition ?

Parce qu’elle offre une lecture unique du monde contemporain à travers la photographie.
Luc Delahaye mêle rigueur documentaire et profondeur plastique, posant une question essentielle : comment regarder la violence et la complexité du monde sans se détourner ?
Une exposition à la fois intellectuelle et sensible, essentielle pour comprendre les enjeux de l’image aujourd’hui.

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Exposition photo Jonathan Bertin à Paris | Galerie Porte B

Piéton flou traversant un carrefour rouge avec zébrures blanches, effet de filé à Séoul. Art mag

Du 15 novembre au 20 décembre 2025, la Galerie Porte B (Paris 10e) présente Impressionism, Résonnances, un solo show où la couleur, le flou et le mouvement déplacent la photographie vers une sensation picturale. Vernissage public le 15 novembre (16h–21h).

Façade de cathédrale vibrante en flou de mouvement, référence à l’impressionnisme en Normandie. magazine art mag
Cathédrale de Rouen, Normandie

Une photographie qui ressent avant de décrire

Dans cette exposition, Jonathan Bertin explore l’héritage de l’impressionnisme sans pastiche. La composition reste lisible (masses chromatiques, lignes souples), mais l’artiste assume l’oscillation entre photographie et peinture : flous de mouvement, textures, superpositions font advenir l’image par vibration plus que par contour. L’œil tâtonne, puis s’accorde à une cadence — celle d’un instant qui dure. Le projet puise sa génèse en Normandie (2023–2024) dans les lieux emblématiques du mouvement, où Bertin capte scènes de vie, paysages et reflets d’eau pour « redonner à la photographie son mouvement ».

Résonances : de la Normandie à Séoul

Le cycle s’ouvre à une nouvelle topographie avec Séoul Impressionism, présenté pour la première fois dans ce solo show : série urbaine, vibrante, rythmée par la vitesse et les aplats de couleur. La ville devient un laboratoire de flux : silhouettes filées, néons en nappes, circulation des regards. Le vocabulaire ramené des paysages normands s’accélère, sans se renier, pour rencontrer d’autres lumières et densités.

Reflet urbain déformé d’une silhouette dans une vitre, strates de couleurs chaudes et froides.
magazine art mag
Fuite, Séoul 2025

Une démarche reconnue

En octobre 2025, les travaux de Bertin intègrent la collection de photographie contemporaine de la Fondation Hermès — un jalon qui confirme la singularité d’une pratique située « à la croisée des mondes » (art, image, culture digitale). Le solo show parisien marque une étape charnière : entre hommage, réinterprétation et émancipation.

Groupe de passants flous projetant de longues ombres, sensation de flux urbain.
Foule passante, Séoul

Pourquoi voir l’exposition

  • Réactiver l’impressionnisme à l’ère de l’image mobile : la couleur y pense la forme, le flou y fabrique le temps.
  • Expérimenter la perception : l’artiste « désoriente sans perdre », laissant au visiteur la part de résonance intime.
  • Découvrir “Séoul Impressionism” : première présentation en galerie, prolongement urbain du cycle.

Infos pratiques

  • Dates : 15 novembre au 20 décembre 2025
  • Lieu : Galerie Porte B, 52 rue Albert-Thomas, 75010 Paris
  • Horaires : mer–ven 14h–19h, sam 11h–19h, et sur rendez-vous.

A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

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FAQ

Qu’est-ce que Impressionism, Résonnances ?
Une exposition personnelle de Jonathan Bertin qui interroge l’héritage impressionniste par la photographie : mouvement, flou, couleur, et une perception située entre peinture et image.

Que signifie “Séoul Impressionism” ?
Un chapitre urbain né de résidences en Corée : silhouettes filées et néons en aplats, première présentation en galerie dans ce solo show.

Pourquoi cette exposition est-elle importante en 2025 ?
Elle arrive au moment où les travaux de Bertin rejoignent la Fondation Hermès, et consacre une évolution de langage entre hommage et autonomie.

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Cendrine Genin — « Les Intimes » à Hyères : une traversée du sensible à LM STUDIO

Gros plan sur un tricot de laine et ses boutons — textures textiles, photographie d’intérieur, Cendrine Genin, série “Les Intimes”.

Du 14 au 19 octobre 2025, LM STUDIO (Hyères) présente « Les Intimes » de la photographe et plasticienne Cendrine Genin : une série où la lumière, le verre, le miroir et l’acier corten matérialisent la vibration de l’émotion.

Bol et assiettes en porcelaine bleue et blanche empilés dans un buffet — nature morte photographique, Cendrine Genin, Hyères.

Pourquoi cet événement compte ?

Programmée en échos avec le 40e Festival international de mode, de photographie et d’accessoires – Hyères (16–19 oct.), l’exposition apporte un contrepoint intime au tempo du festival : une expérience concentrée sur six jours, pensée pour regarder « au bord des failles » plus que pour consommer des images.

Dentelles et étoffes pastel pliées dans un tiroir — photographie de détail domestique, Cendrine Genin, Hyères, série “Les Intimes”.

L’intime comme recherche

Chez Cendrine Genin, l’intime n’est pas un repli mais une quête : saisir « un fil de lumière, une matière, une rencontre de couleurs » pour approcher le geste, entre visible et invisible. La série « Les Intimes » s’écrit en variations — autant de seuils où l’émotion prend forme sans s’imposer.

Gros plan sur un tricot de laine et ses boutons — textures textiles, photographie d’intérieur, Cendrine Genin, série “Les Intimes”.

Matières & procédés : quand l’image devient surface

La démarche s’enracine dans des techniques mixtes : photographie, gravure, impressions, verre et miroir, associés à des matériaux bruts (fer, acier corten). Ces supports jouent la profondeur, le reflet, la porosité — ils font circuler le regard entre présence et retrait, et donnent à la photographie une matérialité active.

Oiseau miniature devant un miroir doré, rideaux rouges en arrière-plan — photo d’atmosphère, Cendrine Genin, Hyères, “Les Intimes”.

À propos de l’artiste

Cendrine Genin est auteur-photographe, formée à la philosophie, passée par l’École d’Arles et l’Image Ouverte (Clarensac). Sa pratique explore les « failles du vivant » pour proposer à l’autre un espace de rencontre — « suffisamment loin pour dire, suffisamment près pour toucher ».

photo portrait de Cendrine Genin
Crédit photo : Charles Yves Guyon

LM STUDIO, un écrin au cœur d’Hyères

Ouvert depuis 2016, LM STUDIO (5 bis rue Portalet, Hyères) conjugue résidence, exposition et ancrage local, en dialogue constant avec l’actualité culturelle du territoire. L’exposition est portée par la curatrice Françoise Michallon, dont la curation favorise la rencontre féconde entre œuvres et lieux.

Infos pratiques

  • Dates & horaires : mar. 14 → sam. 18 oct. 2025, 11h–19h ; dim. 19 oct. 11h–16h. Vernissage : mar. 14/10 17h–21h. Sur rendez-vous possible.
  • Lieu : LM STUDIO, 5 bis rue Portalet, 83400 Hyères.
  • Tarif : gratuit.

FAQ

Où a lieu l’exposition « Les Intimes » ?
À LM STUDIO, 5 bis rue Portalet, 83400 Hyères.

Quelles sont les dates et horaires ?
Du 14 au 19 octobre 2025 : mar.–sam. 11h–19h, dim. 11h–16h. Vernissage mardi 14/10, 17h–21h.

L’entrée est-elle payante ?
Non, entrée libre.

Quel lien avec le Festival de Hyères ?
L’exposition est en écho au festival (16–19 oct. 2025, Villa Noailles).

Quels matériaux et procédés utilise l’artiste ?
Photographie et techniques mixtes, avec verre, miroir, fer, acier corten

En savoir plus :

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Urban Photo 2025 – Exposition au Quai de la Photo (Paris 13e)

Homme regardant à travers un trou dans un mur couvert de graffitis — photographie de Gérard Guittot, Urban Photo 2025
Gérard Guittot

Du 2 octobre au 18 décembre 2025, le Quai de la Photo consacre une grande exposition aux cultures urbaines à travers quatre regards majeurs : Martine Barrat, Sophie Bramly, Gérard Guittot et Little Shao. Une traversée de cinq décennies où photographie, extraits de films cultes (en partenariat avec ARTE) et bandes-son se répondent. Entrée libre.

Pourquoi cette expo est incontournable ?

  • Un panorama unique : du Bronx des 70’s aux scènes parisiennes et aux réseaux sociaux d’aujourd’hui, l’expo interroge un fil rouge puissant : qui de la fiction ou de la réalité a le plus influencé l’autre ?
  • Quatre signatures qui font référence dans la street photography et documentent la naissance puis l’essor du hip-hop et de l’art urbain.
  • Une médiation généreuse : visites guidées gratuites (mer→dim), atelier enfants (samedi 13h) et concours photo ouvert à tous, avec accrochage des lauréats en fin de parcours.

Les artistes à l’affiche

Martine Barrat

Immersion totale, humanité sans pathos : son œuvre, faite de tendresse et de proximité, dévoile la vérité des sujets à hauteur d’expérience.

Rue du Bronx détrempée, façades délabrées et reflets sur l’asphalte — photographie de Martine Barrat, années 1970-80, Urban Photo 2025

Gérard Guittot

Des nuits de Stalingrad (Paris) aux archives d’un hip-hop naissant : une écriture de la vitesse et de la nuit devenue témoignage historique. Ses archives sont aujourd’hui veillées et transmises par ses filles.

Portrait d’une jeune femme devant un mur graffé, Paris années 1980 — culture hip-hop, photographie de Gérard Guittot, Urban Photo 2025

Sophie Bramly

Du Bronx des années 80 à un retour “plein cadre” à la photo : une trajectoire qui relie presse, télévision, internet et expositions récentes, toujours au plus près des corps et des territoires.

Jeunes au club avec un ghetto-blaster, scène hip-hop naissante à New York — photographie de Sophie Bramly, Urban Photo 2025

Little Shao

Ancien danseur, photographe de scène mondiale, seul spécialiste accrédité pour le breaking aux JO de Paris 2024 : un style cinétique qui élève la rue au rang d’icône.

Danseur de breaking en lévitation dans un parking, lumière industrielle — photo de Little Shao, Urban Photo 2025 au Quai de la Photo

Une scénographie “multiformats”

Entre archives photographiques, extraits de films (The Warriors, Beat Street, Le Monde de demain) et bandes-son, l’exposition tisse le lien passé/présent et montre comment l’image fabrique nos imaginaires urbains.

Infos pratiques

  • Dates : 2 octobre → 18 décembre 2025.
  • Lieu : Quai de la Photo, 9 port de la Gare, 75013 Paris (barge face BnF).
  • Horaires : été lun→dim 12:00–02:00 ; en hiver mer→dim 12:00–00:00 (minuit).
  • Tarif : accès libre ; visites guidées gratuites (mer→dim) ; atelier enfants chaque samedi à 13:00.
  • Vernissage (ouvert au public) : mercredi 1er octobre 2025, à 18h30.

À ne pas manquer

  • Projection “Martha Cooper, icône du street art” durant la programmation.
  • Concours photo (amateurs & pros) avec accrochage final ; modalités annoncées en septembre sur quaidelaphoto.fr.

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A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

FAQ

Qu’est-ce que “Urban Photo 2025” ?
Urban Photo 2025 est une exposition gratuite au Quai de la Photo (Paris 13e) qui retrace 50 ans de cultures urbaines à travers les œuvres de Martine Barrat, Sophie Bramly, Gérard Guittot et Little Shao. Photos, extraits de films et visites guidées gratuites s’y répondent.

L’expo “Urban Photo” est-elle payante ?
Non, l’accès est gratuit.

Peut-on venir en famille ?
Oui : visites guidées gratuites du mercredi au dimanche et atelier enfants chaque samedi à 13h.

Où a lieu l’exposition ?
Quai de la Photo, 9 port de la Gare, Paris 13e (barge au pied de la BnF).

Quelles sont les dates et horaires ?
Du 2/10/2025 au 18/12/2025 ; horaires saisonniers (été 12:00–02:00, hiver mer→dim 12:00–00:00).

Qui sont les artistes exposés ?
Martine Barrat, Sophie Bramly, Gérard Guittot, Little Shao.

Envie de plonger dans 50 ans d’esthétiques urbaines ? Cap sur le Quai de la Photo, Paris 13e — c’est gratuit et ouvert à tous.

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Actualités - International - Photographie

Tracey Emin à la Tate Modern Londres en 2026 : Une seconde vie, l’exposition-événement qui retrace 40 ans de création

Tracey Emin Photo d'un lit et du désordre autour
Courtesy The Saatchi Gallery, London / Photograph by Prudence Cuming Associates Ltd

La Tate Modern consacrera, du 26 février au 31 août 2026, la plus grande exposition jamais dédiée à Tracey Emin, figure majeure de l’art contemporain britannique. Plus de 90 œuvres—installations, vidéos, textiles, néons, peintures et bronzes—dessinent un récit intime, de l’aveu à la résilience.

Le parcours : de My Bed à la renaissance post-maladie

L’exposition réunit les jalons d’une œuvre-journal, de l’iconique My Bed (1998)—installation clé nommée au Turner Prize—à l’“exorcisme” pictural de Exorcism of the Last Painting I Ever Made (1996). Ces pièces pivot organisent la narration : d’une première vie marquée par la crise à une “seconde vie” affirmée après la maladie.

Tracey Emin, My Bed (1998) — installation iconique de l’intime, lit défait et objets, exposition ‘A Second Life’, Tate Modern 2026
My Bed (1998). Installation iconique, nominée au Turner Prize : la crise racontée sans filtre. © Tracey Emin

Margate, matrice intime

Tracey Emin, Mad Tracey from Margate: Everyone’s Been There (1997) — quilt brodé, récit intime et mémoire, Tate Modern 202
Patchwork-journal cousu main où mémoire, humour et vulnérabilité
s’entremêlent © Tracey Emin.

Des œuvres telles que Mad Tracey From Margate: Everybody’s Been There (1997) et la montagne russe It’s Not the Way I Want to Die (2005) reconfigurent les souvenirs d’enfance et d’adolescence à Margate, territoire fondateur et lieu de retour de l’artiste après 2016 (création d’une résidence gratuite).

Tracey Emin, Why I Never Became a Dancer (1995) — vidéo autobiographique à Margate, adolescence et libération, Tate Modern 2026"
Vidéo autobiographique : l’adolescence à Margate, entre honte, désir d’échappée
et cri de libération.© Tracey Emin

Le corps, le trauma, la parole

Néons (I could have Loved my Innocence, 2007), textiles (Is This a Joke, 2009) et la vidéo How It Feels (1996) affrontent la question de l’avortement et des violences systémiques, tandis que le quilt inédit The Last of the Gold (2002) propose un “A-Z de l’avortement” : l’aveu devient ressource et geste politique.

Tracey Emin, The Last of the Gold (2002) — quilt ‘A-Z de l’avortement’, corps et trauma, exposition ‘A Second Life’, Tate Modern 2026"
Un A to Z de l’avortement : conseils et mises en garde nés de l’expérience
de l’artiste © Tracey Emin

Après le cancer : ascèse et élévation

La sculpture en bronze Ascension (2024) aborde le corps après les chirurgies d’un cancer de la vessie ; des stills d’un documentaire inédit montrent la stomie de l’artiste, abolissant toute frontière entre privé et public. En fin de parcours, de vastes peintures récentes portent une énergie presque spirituelle, en présence de Death Mask (2002).

Tracey Emin, The End of Love (2024) — grande peinture rouge, texte et figure, renaissance post-maladie, exposition ‘A Second Life’ Tate Modern 2026"
The End of Love 2024 © Tracey Emin. Tate.

Hors-les-murs

La monumentale I Followed You Until The End (2023) s’imposera à l’extérieur du musée, invitant aussi les passants à l’expérience.

Tracey Emin, I Followed You to the End (2024) — peinture expressionniste avec texte, énergie quasi spirituelle, Tate Modern 2026
I followed you to the end 2024. Yale Centre for British Art.
© Tracey Emin.

Biographie éclair

Née en 1963, Tracey Emin vit et travaille à Margate (UK) et en France. Rétrospectives et expositions majeures à Oslo, Londres, Paris, Vienne, Miami, Buenos Aires, Amsterdam… Œuvres dans des collections de référence (MoMA, Centre Pompidou, Guggenheim, Tate). Dame en 2024 pour services rendus à l’art.

FAQ

Quand a lieu l’exposition Tracey Emin: A Second Life ?
Du 26 février au 31 août 2026 à la Tate Modern (Eyal Ofer Galleries).

Quelles œuvres majeures seront présentées ?
My Bed (1998), Exorcism of the Last Painting I Ever Made (1996), des néons et textiles clés, la vidéo How It Feels (1996), le quilt The Last of the Gold (2002), la sculpture Ascension (2024), des peintures récentes et Death Mask (2002). t

Qui sont les commissaires et partenaires ?
Maria Balshaw, Alvin Li, Jess Baxter ; exposition en partenariat avec Gucci.

Y a-t-il une installation à l’extérieur du musée ?
Oui, la sculpture monumentale I Followed You Until The End (2023)

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Actualités - Agenda - Photographie

Françoise Huguier : l’intimité du monde en pleine lumière

Exposition photographique Françoise Huguier

Photographie documentaire, regard humaniste, immersion sans filtre : l’exposition Matière terrestre au Centre photographique Rouen Normandie révèle toute la puissance silencieuse de Françoise Huguier. Jusqu’au 27 septembre 2025, plongez dans une œuvre rare, viscérale, où chaque image est une porte entrouverte sur l’intimité de l’autre.

Pour lire la suite, téléchargez ART MAG N°27
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Photographie

Diom Diallo : L’Art du noir et blanc à travers la série « Regards Croisés »

magazine art mag photographe amiens Diom Diallo noir et blanc Regards croisés

Diom Diallo, photographe basé à Amiens, puise son inspiration dans le cinéma et les arts visuels, des disciplines qu’il a étudiées en Angleterre et en France. Influencé par les philosophies asiatiques et les films de David Lynch, Diom a choisi la photographie comme médium privilégié pour saisir l’essence éphémère de la réalité. Sa série emblématique « Regards Croisés », réalisée exclusivement en noir et blanc, démontre son engagement profond pour une expression artistique qui simplifie pour mieux dévoiler.

Pour lire la suite, téléchargez Art Mag n°25
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Actualités - Photographie

Samuel Rozenbaum : Les tribulations d’un français au Japon

Samuel Rozenbaum photographe

La galerie parisienne L’œil bleu présente, du 20 au 24 novembre 2024, l’exposition photographique « Les tribulations d’un français au Japon » de Samuel Rozenbaum. Cet événement unique propose une immersion visuelle fascinante dans la culture japonaise, où traditions et modernité se mêlent harmonieusement à travers une série de trente photographies captivantes.