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Artistes à la une - Peinture

Anna Coccia : peindre pour survivre, créer pour renaître

Anna Coccia

Et si l’art naissait parfois du chaos ?
En 2018, Anna Coccia ne pensait pas devenir artiste. Elle ne le cherchait pas. Rien ne l’y prédestinait. Et pourtant… En quelques années, cette autodidacte a conquis Rome, Tokyo, New York, avec une œuvre à la fois brute, poétique et bouleversante.
Un bleu omniprésent, une peinture sincère, instinctive, libérée de tout code. Anna Coccia ne peint pas pour plaire. Elle peint pour vivre.

Le burn-out comme point de départ

Elle travaillait dans la communication. Cadre, pressée, efficace. Jusqu’au jour où son corps a dit stop. Burn-out. Effondrement. Silence.
Mais c’est dans ce silence qu’un premier geste a jailli. Un carton. De la peinture. Un souffle.
Rien de prémédité. Juste une urgence. Une envie irrépressible de poser les couleurs du tumulte intérieur.

« J’ai peint parce que je n’arrivais plus à parler. »

Une peinture libre, sincère, profondément humaine

Ce qui frappe dans les toiles d’Anna, c’est l’absence de stratégie. Pas d’école. Pas de méthode. Mais une force émotionnelle à l’état pur.
Les formes sont floues, les gestes amples, les couleurs organiques. Le bleu domine, comme un fil de survie.

Et pourtant, quelque chose d’universel s’en dégage. Un langage qui touche sans avoir besoin d’être expliqué.

tableau peint de l'artiste Anna Coccia

Du carton à Tokyo : une trajectoire fulgurante

  • Comment ses œuvres ont-elles voyagé jusqu’aux galeries de Florence, Chicago ou Bruxelles ?
  • Quels liens tisse-t-elle entre création personnelle et engagement associatif ?
  • Pourquoi plus de 400 toiles se sont-elles vendues sans aucun démarchage ?

📖 Plongez dans le portrait complet d’Anna Coccia dans le nouveau numéro d’ART MAG.
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Une artiste rare, une histoire vraie, un choc esthétique.
💙 À découvrir, à ressentir… et à suivre.

Pour lire la suite, téléchargez ART MAG N°27
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Edito

🖋️ ÉDITO – ART MAG #27

Edito Delphine Jonckheere Art mag

L’art à cœur ouvert

Au fil des pages de ce numéro 27, une conviction traverse les œuvres, les regards, les témoignages : l’art contemporain ne se regarde pas à distance, il se ressent, il s’éprouve. Il n’est ni pure esthétique ni pur concept. Il est traversée. Corps à corps entre l’intime et le monde.

Dans une époque saturée d’images, où l’attention vacille et les récits s’émiettent, les artistes contemporains que nous vous présentons affirment une présence pleine, viscérale, lucide. Leur œuvre n’est pas décorative : elle est nécessité.

Weber Zhang

Weber Zhang suspend le geste. Christophe Peregrin creuse la lumière. Frédérique Samama assemble les silences. Anna Coccia peint l’émotion brute, avec la sincérité d’un geste vital. Dannie Launay colore l’absence. Hugo Mucciante fragilise la matière. Jean-Pierre Jurisic, enfin, sculpte les objets oubliés. Tous, à leur manière, inventent un langage qui dépasse les mots, une poétique de la présence.

À travers eux, ce numéro d’ART MAG est un hommage à la création contemporaine comme lieu de résistance sensible, comme tremblement dans le réel. Nous consacrons également une exploration au mouvement de l’émotionnalisme, porté par Dali Ka-DKLÉE, qui affirme que l’art doit vibrer avant même de se montrer. Une esthétique du vrai, du brut, de l’intensité.

Mais notre regard se tourne aussi vers l’histoire de l’art, avec un retour sur Seurat, pionnier du néo-impressionnisme, et vers les territoires culturels : les musées ruraux, les collégiales réinventées, les galeries indépendantes. Autant de lieux où l’art ne se donne pas en spectacle, mais en partage.

ART MAG est né pour cela : donner la parole aux artistes indépendants, ouvrir les murs, amplifier les voix. Être une chambre d’écho, pas une vitrine. Une revue à taille humaine, exigeante mais accessible, curieuse de toutes les formes d’art, de toutes les géographies, de toutes les audaces.

Que vous soyez artiste, amateur éclairé, collectionneur ou simple curieux, ce numéro 27 est une invitation : à prendre le temps, à ressentir, à comprendre l’art contemporain comme un miroir du monde – mais un miroir vivant.

Pour lire la suite, téléchargez ART MAG N°27
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Dessin

LDM Manga : l’artiste autodidacte Laure De Maestri redéfinit l’art visuel entre Lorraine et Japon

Dessin de laure de Maestri

Un style unique entre manga, réalisme et émotion pure

Portrait de Laure de Maestri

Dans le monde foisonnant de l’art visuel contemporain, une artiste française se distingue par la sincérité de sa démarche et la diversité de son univers. Laure De Maestri, plus connue sous le pseudonyme LDM Manga, est une artiste autodidacte originaire de Lorraine. Passionnée de dessin, inspirée par la culture japonaise, elle mêle techniques classiques et références au manga pour composer un langage artistique très personnel.

Ses œuvres ? Un équilibre délicat entre portraits réalistes, créatures oniriques, et émotions à fleur de peau.

Une vocation née dans un petit atelier lorrain

C’est à Creutzwald, dans l’est de la France, que tout commence. Laure, alors enfant, découvre la peinture grâce à la mallette de son grand-père. Ce geste fondateur l’emmène sur le chemin d’une exploration artistique intense, nourrie par des heures de pratique, sans école ni mentor, mais avec une persévérance remarquable.

« J’ai appris seule, en dessinant tous les jours. Le dessin, c’est mon refuge, mon espace de liberté. »

Aujourd’hui encore, elle crée chaque œuvre comme une extension de son ressenti. Son art est vivant, mouvant, libre.

De Colmar à Paris : une artiste en pleine ascension

La carrière de LDM Manga prend un tournant décisif en 2021 lors d’une convention artistique à Colmar. Encouragée par l’accueil enthousiaste du public, elle poursuit son aventure créative et expose désormais régulièrement, notamment dans des galeries parisiennes. Son style séduit : une identité forte, des références culturelles marquées, et une énergie expressive qui interpelle.

À lire dans le magazine papier :

Dans le nouveau numéro d’ART MAG, plongez dans l’univers complet de Laure De Maestri :

  • Son processus créatif
  • Ses influences (Dali, Klimt, Van Gogh, Yana Toboso…)
  • Ses engagements artistiques et projets à venir
  • Et sa vision de l’art comme acte de transmission

📍 Disponible sur magazine-art-mag.com

🔖 Vous aimez l’art visuel, le dessin, les artistes émergents et la culture japonaise ? Ce portrait est fait pour vous.

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Peinture

Katarina Termačić

Katarina Termačić

Katarina Termačić est une artiste dont le parcours académique et l’exploration constante des techniques artistiques ont forgé un style unique et captivant. Son déménagement dans la campagne picarde il y a plus de quinze ans a marqué un tournant dans sa carrière, lui permettant d’établir son propre atelier et de se consacrer pleinement à son art.

Exploration du papier comme médium artistique

Dans ses œuvres, l’artiste privilégie le papier comme support principal, exploitant sa capacité à capturer l’éphémère des taches d’aquarelle ou de lavis. À travers ces médiums, elle crée des scènes figuratives empreintes d’une non-réalité poétique, invitant le spectateur à plonger dans un univers où les frontières entre le tangible et l’imaginaire s’effacent.

Extension vers la peinture à l’huile et les grands formats

Cependant Katarina ne se limite pas au papier. Elle explore également la peinture à l’huile sur toile pour ses œuvres de plus grand format, où elle déploie toute la richesse de sa vision artistique. Dans ces tableaux, le temps semble s’étirer, offrant au spectateur une expérience immersive où chaque détail est une invitation à la contemplation.

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Actualités

Comment Jules Chéret a inventé l’art de la réclame moderne

Jules Cheret le roi de l'affiche

Visionnaire du papier, maître de la couleur, pionnier de la publicité artistique : retour sur Jules Chéret, le roi de l’affiche, celui qui a transformé les murs de Paris en galeries à ciel ouvert.

Avant Instagram, il y avait… Jules Chéret

Bien avant les influenceurs, les spots TV ou les bannières numériques, Jules Chéret impose un nouveau langage visuel dans les rues de Paris. À la fin du XIXe siècle, cet artiste autodidacte invente une forme inédite de communication visuelle : l’affiche illustrée en couleurs.
Son secret ? Une alchimie unique entre innovation technique, impact visuel et audace artistique, qui révolutionne l’art de la réclame et marque la naissance de la publicité moderne.

Un autodidacte entre Paris et Londres

Né en 1836 à Paris, Chéret apprend la gravure sur bois avant de partir à Londres, où il découvre l’impact des affiches anglaises : colorées, directes, puissantes.
Inspiré, il fonde à son retour son propre atelier de lithographie en 1866 et met au point un procédé révolutionnaire : l’impression en couleurs à trois pierres (bleu, rouge, jaune), bien plus vive et rapide que les techniques d’alors. C’est le point de départ d’une véritable explosion visuelle dans l’espace urbain.

L’art de séduire le passant

Chéret comprend vite que l’efficacité publicitaire passe par l’émotion et le plaisir. Il inonde les murs de Paris de grandes affiches éclatantes pour des théâtres, cafés-concerts, opéras, produits de beauté, apéritifs ou magasins de nouveautés.

Son style, joyeux et dynamique, est immédiatement reconnaissable. Il crée la fameuse « Chérette », figure féminine souriante, libre et virevoltante, symbole d’un art populaire et optimiste. Ces femmes dansantes, loin des stéréotypes, incarnent une féminité moderne et urbaine — bien avant l’heure.

Une affiche pensée comme un tableau

Ce qui distingue Jules Chéret, c’est sa vision artistique. Il ne conçoit pas l’affiche comme un simple outil de vente, mais comme une œuvre d’art à part entière.

Il joue avec les aplats de couleur, les lignes courbes, les typos expressives, et compose ses affiches comme des tableaux. Le critique Roger Marx dira de lui : « C’est un Watteau des carrefours. »

Son influence est immense : Toulouse-Lautrec, Mucha, Grasset, Bonnard, Cappiello… tous lui doivent quelque chose. Il est le premier à montrer qu’on peut mêler beauté et message commercial. En 1895, il est même mis à l’honneur dans la revue Les Maîtres de l’Affiche, référence absolue de l’illustration de l’époque.

De la rue aux cimaises des musées

À la fin du siècle, les affiches de Chéret ne se contentent plus d’habiller les rues : elles s’exposent, s’encadrent, se collectionnent. C’est le début de l’affichomanie.
En 1890, il est fait chevalier de la Légion d’honneur, consacrant une carrière exceptionnelle.

Aujourd’hui encore, son œuvre reste d’une modernité saisissante. Il suffit de visiter l’exposition « L’art est dans la rue » au musée d’Orsay (jusqu’au 6 juillet 2025) pour s’en rendre compte : Jules Chéret a su inscrire l’art dans le quotidien et l’image dans l’imaginaire collectif.

📌 En résumé :

  • Jules Chéret est considéré comme le père de l’affiche illustrée moderne.
  • Il a transformé la publicité en un média artistique populaire, visible et vivant.
  • Son influence rayonne encore aujourd’hui, dans les musées, les écoles d’art et les rues du monde entier.

 Info pratiques

🔖 À lire aussi : l’art dans la rue  : Exposition Musée d’Orsay✨

🌐ART MAG#26 📰 ART MAG#26

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Peinture

Le souffle du temps : Dannie Launay et le retour vibrant à l’abstraction

Dannie Launay artiste peintre

Le souffle du temps dans l’œuvre de Dannie Launay

Avec sa nouvelle série de toiles semi-abstraites, Dannie Launay signe un retour puissant à son langage pictural originel. Intitulée Le souffle du temps, cette série explore les notions de passage, de mémoire, et d’énergie cosmique, dans un geste à la fois maîtrisé et vibrant.

Dans un contexte où le marché de l’art contemporain semble redonner ses lettres de noblesse à la figuration, Dannie Launay fait le choix inverse : elle revient avec force à une abstraction sensible, loin des effets, proche du souffle.

Un retour à l’abstraction : fidélité ou renouveau ?

« Ce que je faisais avant, c’était de l’abstraction. Et j’y reviens avec un bonheur total », confie l’artiste. Ce retour n’a rien d’un reniement. Il marque plutôt une continuité intérieure, une fidélité à une voix plastique qui interroge les formes en mutation, les tensions de la matière, les interstices du visible.

Fonte des neiges 80 x 80
Fonte des neiges 80 x 80

Les trois piliers de sa nouvelle série : espace-temps, fonte des neiges, cosmos

Dans Le souffle du temps, trois thématiques majeures traversent les œuvres de Dannie Launay :

  • L’espace-temps : une réflexion picturale sur la perception du temps, au-delà des horloges.
  • La fonte des neiges : métaphore visuelle de la disparition, de la transformation.
  • L’espace : vaste champ d’intuitions, d’énergie, de silence.

Ces trois axes ne sont pas illustrés. Ils sont ressentis, exprimés à travers des formes flottantes, des nuances fondues, et une matière qui semble respirer. Chaque toile est une condensation d’émotions, un fragment d’atmosphère.

Espace temps n°2

Une peinture du ralentissement et de la suggestion

Le geste pictural de Dannie Launay est épuré, mais habité. Elle refuse le spectaculaire, lui préférant une peinture du retrait, de l’écoute, de la lenteur. Le regard est invité à habiter l’image, à se laisser traverser plutôt qu’à décoder.

Cette approche évoque le travail de Zao Wou-Ki, dans la manière d’inscrire le souffle du monde dans une forme intuitive, ou encore celui de Per Kirkeby, où la matière parle de géologie intérieure. Mais Dannie Launay suit sa propre trajectoire, à la frontière du visible et de l’invisible.

Le souffle du temps : une abstraction habitée

Ce qui traverse toute cette série, c’est le temps. Pas celui des montres, mais celui du corps, de la mémoire, de la trace. Le souffle du temps, c’est aussi une manière de rappeler que l’abstraction n’est pas un style, mais une façon d’être au monde.

Dans l’espace 80 x 80

Pourquoi suivre Dannie Launay aujourd’hui ?

  • Elle propose une abstraction renouvelée, sensible et contemporaine.
  • Elle fait partie des artistes femmes françaises à suivre pour leur démarche singulière et cohérente.
  • Le souffle du temps résonne avec les grandes questions du monde actuel : le temps, la transformation, la mémoire.

À retenir :

Dannie Launay ne peint pas le monde tel qu’il est, mais tel qu’il respire. Avec Le souffle du temps, elle nous invite à ralentir, à ressentir, à être présents.

🔖 À lire aussi :  

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Actualités

Artemisia Gentileschi au musée Jacquemart-André : une exposition incontournable

tableau Artemisia Gentileschi, Yaël et Siséra, 1620, Huile sur toile, 93 x 128 cm
Nicolas Heron

Une grande rétrospective consacrée à une figure majeure de l’art baroque féminin

Du 19 mars au 3 août 2025, le musée Jacquemart-André à Paris accueille une exposition événement : « Artemisia. Héroïne de l’art », entièrement consacrée à Artemisia Gentileschi, l’une des premières femmes artistes de l’histoire à avoir vécu de son art.

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Sebastião Salgado à Deauville : une exposition incontournable aux Franciscaines

portrait de Sebastioa salgado
TiagoQueirozEstadão Foto

Explorez l’univers du maître de la photographie humaniste, jusqu’au 2 juin 2025

L’exposition Sebastião Salgado. Collection de la MEP, présentée aux Franciscaines de Deauville, prend aujourd’hui une résonance toute particulière. Le 23 mai 2025, Sebastião Salgado nous a quittés à l’âge de 81 ans. Figure majeure de la photographie mondiale, il laisse derrière lui une œuvre monumentale, empreinte d’humanisme, de rigueur esthétique et d’engagement.

Canalisation d’eau potable desservant les quartiers prospères,
bidonville de Mahim, Bombay, Inde, 1995 Collection MEP, Paris.
© Sebastião Salgado

À travers cette exposition riche de plus de 100 tirages issus de la collection de la MEP (Maison Européenne de la Photographie), c’est tout un pan de notre mémoire collective qui s’expose : celle des peuples oubliés, des travailleurs invisibles, des exilés, mais aussi celle d’une planète encore intacte.

Un photographe engagé, une œuvre monumentale

Considéré comme l’un des plus grands photographes contemporains, Sebastião Salgado a parcouru le monde pendant près de cinquante ans pour documenter les bouleversements sociaux, politiques et environnementaux. Son style inimitable en noir et blanc, tout en nuances et en contrastes, révèle une force narrative rare.

Mine d’or de Serra Pelada, État de Pará, Brésil, 1986
Collection MEP, Paris. © Sebastião Salgado

Aux Franciscaines, le public découvre une sélection exceptionnelle issue de la collection de la Maison Européenne de la Photographie (MEP). Cette exposition offre un panorama unique de ses grands cycles photographiques : Autres Amériques, La Main de l’Homme, Exodes et Genesis.

Manchots à jugulaire sur un iceberg,
Îles Sandwich du Sud, 2009 Collection MEP, Paris.
Don de Sebastião Salgado et Lélia Wanick Salgado en 2018
© Sebastião Salgado

Un hommage posthume d’une intensité rare

La disparition de Sebastião Salgado résonne profondément dans le monde de l’art. Ce photographe-voyageur, économiste de formation, aura su toute sa vie conjuguer rigueur documentaire, conscience sociale et poésie visuelle. Cette exposition devient aujourd’hui un hommage vibrant à son regard unique sur l’humanité et à sa quête inlassable de sens.

Pourquoi visiter l’exposition Sebastião Salgado ?

  • Pour découvrir une œuvre photographique engagée et d’une beauté saisissante
  • Pour explorer des thèmes universels : migration, travail, nature, mémoire
  • Pour vivre une expérience immersive dans un lieu culturel exceptionnel
  • Pour rendre hommage à un immense artiste récemment disparu

Info pratiques

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Carrera de Lápices : Zandra Rhodes s’invite à Valence dans une exposition haute en couleur

créatrice de mode Zandra Rhodes.

Une plongée immersive dans l’univers créatif de la célèbre styliste britannique

Jusqu’au 15 juillet 2025, la galerie Dr. Robot à Valence accueille l’exposition Carrera de Lápices, une expérience artistique inédite consacrée à la légendaire créatrice de mode Zandra Rhodes. Organisée par Andrey Bartenev et Alexander Khromov, cette exposition transforme l’espace en un fragment vivant de son studio londonien, offrant une immersion sensorielle dans l’atelier de l’artiste.

Zandra Rhodes, pionnière de la mode britannique, est connue pour ses imprimés colorés et ses créations audacieuses. Habillant aussi bien Freddie Mercury que Lady Diana, elle a marqué l’histoire du design textile. Carrera de Lápices révèle les coulisses de son processus créatif, à travers des croquis, des tissus, et des objets de son studio. L’exposition met en lumière le rôle central du dessin – et en particulier du crayon – comme point de départ de toute création.

Pourquoi visiter Carrera de Lápices à Valence ?

  • Une scénographie immersive qui reconstitue l’univers intime de Zandra Rhodes
  • Des œuvres originales et des objets rares issus de son studio londonien
  • Une inspiration pour les passionnés de mode, d’art et de design textile
  • Une exposition unique en Espagne, à découvrir au cœur de Valence

Cette exposition est une véritable ode à la créativité et à la liberté d’expression artistique. Elle s’adresse aussi bien aux amateurs de mode qu’aux jeunes créateurs en quête de repères.

Information Pratiques

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Actualités - Peinture

Pierre Bonnard au Musée Blanche Hoschedé-Monet : une exposition inédite à Vernonnet

Pierre Bonnard Vernon Prairie à vernon vue sur la seine
Musée Blanche Hoschedé-Monet, Ville de Vernon

Du 24 mai au 31 août 2025, le Musée Blanche Hoschedé-Monet à Vernon accueille une exposition exceptionnelle consacrée à Pierre Bonnard. Intitulée Une Arcadie normande (1911-1938), cette exposition rend hommage au célèbre peintre des Nabis, installé à Vernonnet dès 1911. Une occasion unique de redécouvrir l’univers intime et lumineux de Bonnard à travers des œuvres rares, dont deux tableaux inédits.

Une exposition dédiée à Pierre Bonnard dans le musée impressionniste de Vernon

Pierre Bonnard Musée Blanche Hoschedé-Monet : cette association prend tout son sens ici. À Vernonnet, dans la maison qu’il appelait Ma Roulotte, Bonnard puise son inspiration dans la campagne normande, peignant de mémoire des paysages baignés de lumière. Contrairement aux impressionnistes qui peignent sur le motif, il préfère reconstruire la sensation a posteriori, avec une palette éclatante et des compositions poétiques.

👉 À lire aussi : Découvrez l’histoire du Musée Blanche Hoschedé-Monet

Des œuvres inédites de Pierre Bonnard exposées à Vernonnet

Le Musée Blanche Hoschedé-Monet, seul musée de l’Eure à posséder des œuvres de Bonnard, expose deux huiles sur toile et deux dessins de Marthe, compagne et muse du peintre. À cette collection s’ajoutent deux tableaux présentés pour la première fois, prêtés par une collection privée.

  • « Prairie à Vernon, vue sur la Seine » (1928) illustre un paysage normand sublimé, baigné de teintes vert bleuté et ponctué de touches ocres. Cette composition met en scène un rideau végétal foisonnant qui s’ouvre sur une Seine paisible, offrant une vision d’Arcadie moderne.
  • « Nature morte au bouquet de fleurs » (vers 1920) démontre l’attachement de Bonnard aux scènes du quotidien. Les fleurs sauvages, dans un vase en faïence, semblent éclater dans une explosion de couleurs, transformant l’ordinaire en un spectacle vibrant.

👉 À découvrir également : Animaux Art Déco : une exposition incontournable pour célébrer les 100 ans de l’Art Déco

Pourquoi visiter l’exposition Pierre Bonnard au Musée Blanche Hoschedé-Monet ?

L’exposition Pierre Bonnard à Vernonnet – Une Arcadie normande s’intègre au parcours permanent Une histoire impressionniste de Claude Monet à Pierre Bonnard. Elle met en valeur la richesse du territoire normand dans la création artistique du XXe siècle. Grâce à une scénographie intimiste et des prêts d’exception, cette exposition offre un regard sensible sur l’œuvre du peintre.

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