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Peinture

Une immersion artistique et métaphysique avec Thierry Van Quickenborne

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Le peintre Thierry Van Quickenborne nous entraîne dans un voyage introspectif à travers sa carrière, où la métaphysique, le réalisme et l’imaginaire s’entremêlent pour nous proposer une expérience visuelle captivante. Né à Chatou, ville imprégnée de l’héritage impressionniste, Thierry a découvert sa passion pour la peinture à l’âge de 16 ans. Cependant, sa formation en lettres, en histoire et en sociologie l’a conduit à embrasser une perspective plus large sur l’humanité, ses études d’arts plastiques en ont affiné sa vision.

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Sculpture

Florence Muliardo : l’art de sculpter l’inattendu

florence muliardo sculptrice de dent à mers les bains

Nichée au cœur des montagnes de Haute-Savoie, réside une artiste passionnée qui a trouvé sa voie artistique à travers un médium à la fois surprenant et captivant : la sculpture dentaire. Florence Muliardo, une artiste plasticienne autodidacte, a su créer un univers artistique unique en transformant les dents en pièces d’art singulières, alliant avec brio l’art de la sculpture et de l’illustration.

Nous avions eu l’occasion de présenter l’artiste dans le numéro 13 du ART MAG. Aujourd’hui, nous la retrouvons lors de l’exposition de sculptures monumentales organisée chaque année par la Ville de Mers-Les-Bains.

Les créations de Florence captent instantanément l’attention. Chacune de ses pièces représente une exploration minutieuse des formes, des textures et des émotions. Avec une habileté incomparable, Florence façonne chaque dent à la main, jonglant avec adresse entre les proportions et les échelles pour insuffler vie à des sculptures qui repoussent les frontières de l’imagination. Des dents géantes s’élevant à plus de deux mètres de hauteur, dominant l’espace, aux dents plus modestes employées pour des détails délicats, son expertise témoigne d’une maîtrise artistique exceptionnelle.

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Photographie

Cédric Tangy : une figure de l’art contemporain entre Bretagne et mythes

cabines de plage de Mers les bains cédric tanguy
Chloé Bourgoin

Cédric Tanguy, originaire de Vannes en Bretagne, émerge comme une étoile brillante dans le monde de l’art contemporain, tissant des récits visuels qui transcendent les frontières temporelles et réunissent des éléments hétérogènes en une harmonie captivante. Son œuvre trouve sa source dans les racines profondes de la Bretagne, entre marais et châteaux, et se déploie dans l’interstice entre mémoire et fantasme.

Né dans un berceau de contes et de légendes, Tanguy a puisé sa créativité à la fois dans son passé personnel et dans une solide formation artistique aux Beaux-Arts de Lorient, Nantes et Marseille. Le résultat est un style interpictural unique, fusionnant des influences variées pour créer des compositions visuelles qui parlent à la fois du passé et du présent. Son art est une fusion de références historiques, culturelles et contemporaines, formant une sorte de « digestion du spectacle de la vie ».

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Peinture

Tony Soulié : artiste multidisciplinaire et fusion créative

Tony Soulié réalisant une oeuvre

Né en 1955 à Paris, Tony Soulié se révèle comme un artiste multidisciplinaire dont le parcours artistique est marqué par une fusion audacieuse d’expériences variées. Initiant son parcours dans les arts appliqués, il a su étendre son champ créatif bien au-delà des frontières de la toile. Sa passion pour l’art l’a mené à collaborer avec des univers aussi divers que le cirque, le théâtre et la scénographie, démontrant ainsi sa volonté de repousser les limites de son expression artistique.

Le terreau de son expression artistique est vaste et éclectique. Le land art est l’une des sphères où il a laissé son empreinte, notamment par son exploration des volcans et des déserts. Un tournant s’opère lorsqu’il reçoit le prix « Villa Médicis hors les murs« , de l’Académie de France à Rome, l’incitant à choisir Naples et les volcans comme toile de fond pour ses créations. Cette fascination pour les éléments, en particulier le feu, nourrit son travail à travers des thèmes récurrents tels que les volcans et l’Afrique.

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Street art

Seth : artiste urbain engagé qui explore les monde imaginaires à travers ses peintures

seth
zhen

L’artiste urbain Seth, originaire de Paris, a réussi à se faire un nom dans le milieu du graffiti grâce à son engagement artistique et à sa capacité à explorer des mondes imaginaires à travers ses peintures. Son parcours, marqué par son début dans le 20ème arrondissement de Paris et son succès avec le livre « Kapital« , en collaboration avec Gautier Bischoff, témoigne de sa place prépondérante dans le domaine du graffiti français.

Un Parcours Artistique Inspiré par l’Enfance

Seth a travaillé dans diverses industries créatives avant de se consacrer entièrement à son art. Cependant, sa passion pour le graffiti et la peinture murale ne l’a jamais quitté. Il a entrepris des voyages à travers le monde pour s’imprégner des différentes cultures artistiques urbaines. Ces expériences ont abouti à la création du livre « Globe Painter » et du programme de documentaires « Les Nouveaux explorateurs« , où Seth a brillamment proposé de découvrir les pays à travers leur art urbain.

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Actualités

Art Mag : le nouveau numéro à emporter dans votre cartable à la rentrée

Magazine art mag Artiste seth

Après cette période estivale baignée de soleil et de souvenirs, toute l’équipe d’Art Mag vous souhaite une rentrée des plus inspirantes. Nous espérons que ces moments bien mérités de détente et de ressourcement ont été l’occasion de recharger vos batteries pour aborder cette nouvelle saison avec enthousiasme.

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Découvrez l’exposition monumentale de Ron Mueck : « Mass » à la fondation Cartier

Exposition Ron Mueck à la fondation Cartier
Delphine jonckheere

L’artiste australien Ron Mueck crée l’événement avec ses œuvres, offrant une occasion unique de contempler « Mass » (2017), une installation monumentale impressionnante constituée de crânes imposants, présentée pour la première fois en dehors de l’Australie.

Ron Mueck, né en 1958 à Melbourne et installé au Royaume-Uni depuis 1986, révolutionne la sculpture figurative contemporaine avec des créations aux dimensions saisissantes, chargées d’une étrangeté troublante. La genèse de chacune de ses sculptures nécessite plusieurs mois, voire plusieurs années, de travail minutieux. En un peu plus de 25 ans, Ron Mueck a bâti un corpus de quarante-huit pièces d’exception, dont les plus récentes ont vu le jour au printemps 2023 en préparation de cette exposition remarquable.

La Fondation Cartier, précurseur dans la mise en lumière de Ron Mueck en France, a ouvert ses portes à l’artiste en 2005 pour une exposition personnelle, suivie par une présentation plus exhaustive en 2013. Ces événements ont été ponctués d’acquisitions marquantes, faisant de la Fondation Cartier la seule institution en France à posséder une collection d’œuvres de Ron Mueck.

Le point central de l’exposition est l’œuvre monumentale « Mass », un tournant décisif dans la carrière de Ron Mueck. Commandée par la National Gallery of Victoria à Melbourne en 2017, cette installation se distingue par sa dimension impressionnante. Composée de cent crânes humains gigantesques, « Mass » s’adapte à chaque espace d’exposition, proposant une expérience qui stimule à la fois les sens et l’intellect, suscitant la réflexion sur les concepts fondamentaux de l’existence humaine.

« Découvrez ‘Mass’: L’Œuvre Monumentale de Ron Mueck

Le titre « Mass » révèle à lui seul la richesse sémantique de l’œuvre. En anglais, le terme évoque simultanément l’idée d’accumulation, de multitude et même de cérémonie religieuse. Cette polyvalence se mêle à l’iconographie du crâne, un symbole aussi complexe qu’ambigu. Alors que l’histoire de l’art le lie souvent à l’éphémère de la vie, il est également omniprésent dans la culture populaire, évoquant des émotions et des significations variées. Ron Mueck souligne sa puissance iconique, graphique et perturbante, qui captive notre attention de manière inconsciente.

Ne manquez pas l’occasion d’explorer l’univers artistique captivant de Ron Mueck au travers de cette exposition exceptionnelle à la Fondation Cartier. L’artiste parvient à susciter à la fois la contemplation et la fascination, et son impact sur la sculpture contemporaine est indéniable. L’exposition offre une expérience qui stimule les sens tout en invitant à la réflexion profonde.

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Pierre Stépanoff, le nouveau directeur du Musée de Picardie

Directeur du Musée de Picardie Pierre Stepanoff

Depuis le 23 mai 2023, Pierre Stépanoff est le nouveau directeur des musées d’Amiens et de la Maison Jules Verne.

Le magazine ART MAG l’a rencontrée pour vous !

ART MAG : Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé à postuler pour ce poste de directeur du musée ?

Pierre Stépanoff : Pour moi, c’était d’abord un souhait d’évolution dans ma carrière. Dans la logique de ma vie professionnelle, j’avais envie de me confronter aux responsabilités de directeur, pour pouvoir voir l’action, le potentiel, les propositions qu’on peut faire dans un musée à grand échelle. C’est aussi pour pouvoir faire avancer les choses, défendre une vision. Ça, c’est une démarche personnelle. Le Musée de Picardie a été pour moi l’opportunité idéale : un établissement que je connaissais un peu parce que j’y avais fait un stage lors de mes études.

ART MAG : Est-ce que votre bref passage en tant que stagiaire vous a influencé dans votre décision de postuler ?

Pierre Stépanoff  : Tout à fait. Cela m’a permis de découvrir cet établissement et de voir sa singularité, sa magie. En fait, ce musée est un des rares établissements à avoir conservé son ambiance originelle, son décor du XIXᵉ siècle. Cela, pour moi, c’est vraiment tout à fait magique et c’est extrêmement porteur pour le public qui a besoin, justement, de se retrouver dans ces ambiances. Je pense que nous avons besoin d’immersion qui coupe du train-train de la vie et d’entrer le temps d’une visite dans quelque chose de complètement nouveau.
On a beaucoup dit qu’il fallait tirer les musées vers la vie quotidienne des gens. Moi, je ne pense pas du tout. Je pense qu’au contraire, la visite au musée, cela doit être un temps de rupture par rapport à la vie quotidienne et un temps d’émerveillement.

ART MAG :  Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel jusqu’à présent ?

Pierre Stépanoff : J’ai suivi une formation à l’Institut National du Patrimoine – c’est l’école qui forme les conservateurs. C’est un cursus professionnalisant qui forme les cadres scientifiques des établissements nationaux et territoriaux et qui comprend un stage de spécialité. J’ai fait un stage de six mois, dont cinq mois à Nancy et un mois à Amiens. Ce stage m’a permis d’acquérir une expérience opérationnelle dans le domaine muséal. Ensuite, j’ai continué à développer ma carrière en occupant le poste de conservateur au musée Fabre à Montpellier ce qui m’a apporté une solide expérience dans la gestion des collections.

ART MAG :  Quels sont vos projets et vos objectifs en tant que nouveau directeur du Musée Picardie ?

Pierre Stépanoff : Ce que j’ai envie d’apporter, c’est que le musée contribue à rendre plus célèbre et plus lisible l’identité artistique d’Amiens et de la Picardie. Je souhaite mettre en avant les grands artistes qui ont marqué ce musée, cette collection, cette ville, cette région. Pour moi, le musée doit être un lieu de rupture avec le quotidien, un lieu d’émerveillement où l’on peut découvrir des artistes méconnus et des œuvres variées. Je souhaite également positionner le musée comme un lieu d’apprentissage, en proposant des conférences et des cycles d’initiation à l’histoire de l’art

ART MAG : Pour vous, il est important de s’approprier le patrimoine local, Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Pierre Stépanoff : je pense qu’il est essentiel de se familiariser avec son patrimoine. Cela nous permet de mieux comprendre notre histoire et d’avoir une connaissance approfondie de ce qui s’est passé dans notre région. La collection d’un musée, par exemple, appartient à la communauté locale, et il est donc important que les habitants se l’approprient. Cela leur permet de forger une fierté par rapport aux figures artistiques présentes dans la collection. Pour moi, c’est d’une importance extrême.

Je considère aussi le musée comme une école de l’écologie au sens large. Dans notre société actuelle, nous avons tendance à consommer rapidement et à jeter les objets après les avoir utilisés. Tout est perçu comme interchangeable. Au contraire, dans un musée, rien n’est jeté, tout est conservé et préservé pendant des siècles voire des millénaires, car chaque objet est irremplaçable. Ainsi, nous défendons une philosophie radicalement différente de celle des mauvaises habitudes de consommation qui se sont développées au fil des décennies. Au musée, nous apprenons à apprécier, à savourer, à regarder, à revoir les choses lentement, plutôt que de simplement zapper.

ART MAG : Vous dites que le musée est presque une école de civilisation, comment envisagez vous de positionner le musée ?

Pierre Stépanoff : je souhaite également positionner le musée comme un lieu d’apprentissage, à l’instar des universités populaires. Je constate qu’aujourd’hui, l’histoire de l’art en tant que discipline n’est toujours pas enseignée dans le tronc commun des programmes scolaires, que ce soit à l’école primaire, au collège ou au lycée. C’est encore considéré comme une spécialité choisie par certains individus, ce qui n’est pas le cas de la littérature, par exemple. Pourquoi devrions-nous estimer qu’il est essentiel de connaître Corneille et Racine, et négliger Charles de Brun et Nicolas Poussin ? Tout cela est extrêmement important. Je pense donc que le musée peut se positionner en proposant des conférences et des cycles d’initiation à l’histoire de l’art, en abordant les bases et en enseignant cette discipline par chapitre. Si vous regardez autour de vous aujourd’hui, où pouvez-vous découvrir cela dans une ville ?

De plus, bien que des initiatives soient développées pour les enfants, il y a de nombreux accès à ces offres. Peut-être même qu’en étant à la retraite, ils souhaitent approfondir leurs connaissances dans ce domaine. Je pense que le musée doit également répondre à ce besoin. C’est pourquoi, dans un futur proche, je prévois de proposer des cycles de conférences où nous pourrons présenter l’histoire de la peinture française, italienne, par exemple et bien d’autres sujets. De conférence en conférence, nous pourrons comprendre la chronologie, les grands artistes, les artistes moins connus, les tableaux et les œuvres du Musée de Picardie, ainsi que les grandes œuvres du Louvre et des grands musées internationaux. En faisant dialoguer ces grands établissements avec la collection que nous avons ici, nous pourrons donner du sens à tout cela. J’ai déjà pu réaliser ce genre d’initiatives dans le passé, et elles ont été très appréciées, car elles répondent à un désir profond des gens, un désir qui n’est pas si facile à satisfaire.

ART MAG :  Pouvez-vous nous expliquer votre projet de cycles de conférences et comment cela permettra de donner du sens à la collection du musée et d’engager le public de manière interactive ?

Pierre Stépanoff : J’ai une forte conviction dans le modèle du cycle, c’est-à-dire de ne pas simplement proposer une conférence isolée sur un sujet, mais plutôt d’enchaîner plusieurs séquences successives. Cela permet d’approfondir véritablement un sujet, de disséquer, d’analyser et de comprendre le lien organique entre différentes périodes, différents artistes, comment un artiste influence un autre, comment les choses s’enchaînent chronologiquement. Il y a de nombreux thèmes intéressants à explorer.

Au-delà de la dimension artistique, il y a aussi une dimension civique. Il s’agit de s’approprier les monuments de sa ville, de s’approprier la collection du musée local. Pour moi, cela revêt également une dimension citoyenne. Nous devons garder à l’esprit que tout cela est financé en partie par nos impôts. Cela nous appartient à tous.

ART MAG : Un dernier message que vous souhaitez transmettre aux visiteurs du musée ?

Pierre Stépanoff : Emerveillez-vous !!

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37ème édition du Salon International et 3ème Biennale de Peinture, Sculpture et Photographie à Vittel

Du 8 au 23 juillet 2023, le Palais des Congrès de Vittel sera le théâtre d’un événement d’envergure dans le monde de l’art. La 37ème édition du Salon et la 3ème Biennale de Peinture, Sculpture et Photographie se tiendront, réunissant plus de 200 exposants de la région, de toute la France et d’autres pays d’Europe et du monde.

Promouvoir l’art en tant que vecteur de paix

L’objectif de cet événement est de promouvoir l’art en tant que vecteur de paix entre les peuples. Des délégations d’artistes allemands, luxembourgeois, suisses, italiens, espagnols et moldaves participeront à cette manifestation culturelle. Les talents artistiques vosgiens, déjà reconnus au niveau national, seront également mis à l’honneur. Des artistes renommés tels que Vincent et Michel Munier, Olivier Claudon et Bertrand Munier seront présents pour partager leur expertise.

Une sélection basée sur la qualité et l’émotion

Les œuvres exposées ont été sélectionnées selon des critères de qualité, qu’elles appartiennent à la peinture, à la sculpture ou à la photographie. Les styles représentés vont du moderne au classique, en passant par l’hyperréalisme et le réalisme magique. Ce qui importe avant tout, c’est l’émotion et le talent qui se dégagent de chaque création.

Une diversité de techniques artistiques à découvrir

Les visiteurs auront l’opportunité de découvrir une variété de techniques artistiques. Du côté de la peinture, des œuvres à l’huile, acryliques, à l’eau, au pastel et au dessin seront exposées. Dans le domaine de la sculpture, les visiteurs pourront admirer des travaux réalisés avec du bois, de la terre, du bronze, du fer et de la résine. Des sculptures en taille directe ainsi que des modelages seront également présentés.

Exploration des différentes tendances artistiques

Le Salon mettra également en lumière des photographes de renommée internationale, notamment Vincent Munier. Les visiteurs auront l’occasion d’explorer les différentes tendances artistiques, allant du moderne le plus audacieux aux trompe-l’œil, en passant par le style naïf.

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𝐔𝐧𝐞 𝐝𝐨𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥 𝐡𝐨𝐫𝐢𝐳𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐞́𝐞 𝐒𝐨𝐮𝐥𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐑𝐨𝐝𝐞𝐳

musée soulages rodez

Le musée Soulages de Rodez présente aujourd’hui, dans une exposition inédite, les dernières œuvres du célèbre peintre décédé le 25 octobre 2022. En parallèle, une donation d’une grande importance, souhaitée par Colette Soulages, se prépare, apportant ainsi un nouvel enrichissement au musée.

Une donation majeure de Colette Soulages enrichit la collection du musée

Cette donation comprendra sept œuvres majeures de la série des Outrenoirs, qui viendront s’ajouter aux quatre déjà présentes dans les collections grâce aux précédentes donations de Pierre et Colette Soulages, ainsi que de Karsten Greve. Cette contribution capitale permettra de représenter une période essentielle de l’œuvre du peintre.

En janvier 1979, Pierre Soulages a créé la peinture Outrenoir dans son atelier de la rue Saint-Victor. Cette expérience unique explorait le noir souverain, travaillé à l’outil ou à la brosse, associé à la lumière réfléchie à sa surface. Cette lumière conférait vie et présence à ses œuvres et constituait le cœur de ses recherches picturales jusqu’à sa disparition. Pierre Soulages cherchait à explorer la lumière émanant du noir, obtenue grâce à un pigment unique.

Colette Soulages renforce la collection du musée pour soutenir son développement

Colette Soulages, dans une déclaration, explique : « L’inauguration de l’exposition consacrée aux dernières années de l’œuvre de Pierre m’a incitée à renforcer la collection du musée en y ajoutant des peintures Outrenoirs récentes qui étaient insuffisamment représentées. J’ai donc choisi sept peintures, dont plusieurs polyptyques, qui illustrent cette période importante, incluant la toute dernière œuvre de Pierre datant du 15 mai 2022. Par cette action, je souhaite soutenir le développement du musée que Pierre et moi avons souhaité, et dont le succès me comble de bonheur.« 

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, le président de Rodez agglomération, Christian Teyssèdre, le président du Département de l’Aveyron, Arnaud Viala, et la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, représentant les quatre partenaires de l’Établissement public de coopération culturelle musée Soulages Rodez, présidé par Alfred Pacquement, expriment leur profonde gratitude envers Colette Soulages. Cette nouvelle marque de générosité et de confiance renforce la mission du musée qui consiste à présenter et diffuser largement l’œuvre du peintre.

Pierre Soulages aimait répéter qu’il avait eu une double naissance, celle dans la peinture (les revues, les livres, les premiers paysages, Paris et Montpellier) et celle dans l’Aveyron (les avens, les paysages de causse, Conques et l’art roman, les statues-menhirs). Le musée Soulages, en s’appuyant sur ces racines profondes, a démontré depuis son inauguration l’attractivité considérable que l’art et la culture peuvent apporter à un territoire. De Rodez à Conques, du musée Soulages à l’abbatiale Sainte-Foy en passant par le Collège de Marcillac, récemment nommé Pierre Soulages, c’est en suivant la route Soulages, inaugurée aujourd’hui, que l’on réalise l’impact que la renommée d’un immense artiste peut avoir sur le rayonnement d’un pays tout entier.

Cette quatrième donation fait du musée Soulages de Rodez le seul musée au monde à présenter l’œuvre peinte complète de l’artiste, allant des premières peintures figuratives de 1934 à la toute dernière œuvre, intitulée « Peinture 15 mai 2022 », un noir à la fois tumultueux et épais. Alors que le dixième anniversaire du musée se profile, les quatre partenaires de l’EPCC vont maintenant entamer les études nécessaires pour son agrandissement.

En 2012, Pierre Soulages déclarait à Françoise Jaunin : « Ma peinture est un espace de questionnement et de méditation où les sens qui lui sont attribués peuvent se faire ou se défaire. Parce qu’au bout du compte, l’œuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite pas à ce qu’elle est, ni à celui qui l’a produite, elle est également constituée de celui qui la regarde. » Le musée Soulages de Rodez a fait sienne cette devise et continuera à l’avenir de respecter à la fois l’artiste et son public.