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Luxembourg Art Week 2025 : une édition XXL qui propulse le Luxembourg au cœur de la scène internationale

Luxembourg Art Week 2025 s’annonce comme l’une des foires d’art les plus ambitieuses de l’année. Du 21 au 23 novembre, l’événement réunit 77 galeries, 15 pays représentés, et un public cosmopolite unique en Europe.
Avec 48 % d’habitants internationaux, le Luxembourg devient un laboratoire culturel où se croisent collectionneurs, institutions et scènes émergentes.

Montréal à l’honneur : le Focus le plus attendu de cette édition 2025

Grande nouveauté : la foire met à l’honneur Montréal, une scène artistique reconnue pour sa liberté, son énergie et sa capacité à réinventer les formes visuelles.

Les 4 galeries du Focus Montréal :

  • Chiguer art contemporain – paysages nordiques, glaces narratives, transformations climatiques.
  • Duran Contemporain – six peintres émergentes figuratives et abstraites : un panorama des nouvelles écritures picturales.
  • Art Mûr – Eddy Firmin, Holly King, Hédy Gobaa : voix hybrides, décoloniales et profondément actuelles.
  • Galeries Bellemare Lambert – solo show du québéco-belge Jérôme Bouchard sur les paysages industriels.

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Une sélection solide : 77 exposants, 22 nouveaux, et un niveau artistique très haut

Luxembourg Art Week confirme son attractivité avec une sélection exigeante :

Main Section – 50 galeries majeures

Ceysson & Bénétière, Galerie Lelong, Zidoun-Bossuyt, Nosbaum Reding, Galerie Zlotowski…
La foire confirme son rôle de hub européen.

Vue d’exposition à la Galerie Porte B : œuvres peintes aux motifs végétaux et sculptures découpées en bois, exposées dans un espace lumineux aux murs blancs et parquet clair — photo French Kate.
Galerie Porte B – Paris

Take Off – 18 artistes émergents

Une section qui attire chaque année critiques, collectionneurs et jeunes amateurs.
Le meilleur de la nouvelle création à prix accessibles.

Institutions culturelles – 5 structures invitées

Ensad Nancy, Konschthal Esch, EKA Kunsthalle Trier…
Un ancrage fort sur le territoire, avec un regard résolument international.

Art Talks, Art Walk, Artflo : une programmation pensée pour l’expérience visiteur

Luxembourg Art Week ne se limite plus à une foire : c’est un écosystème culturel complet.

Art Talks

Conférences autour de :

  • création numérique et IA,
  • écologie dans l’art contemporain,
  • collection aujourd’hui,
  • enjeux curatoriaux.

Des discussions pointues qui incarnent la dimension intellectuelle de la foire.

Vitrines Capsules de Luxembourg Art Week 2025, présentant l’installation nocturne aux motifs bleus et blancs d’Anna Bochkova, « Soft Futures », combinée à des sculptures noires exposées en façade — une intervention artistique en ville capturée de nuit. magazine art mag
© Sophie Margue 

Art Walk : le Luxembourg transformé en parcours artistique

Un programme à ciel ouvert :

  • Parcours de sculptures du quartier de la Gare au boulevard Royal
  • Capsules : expositions dans des vitrines vides accessibles 24h/24
  • RDV dans les galeries et institutions partenaires

L’art se diffuse dans la ville et crée une expérience fluide entre foire et territoire.

Artflo : une foire connectée

Une application innovante permettant :

  • de repérer les stands via une carte intelligente,
  • d’enregistrer ses favoris,
  • d’échanger directement avec les galeries,
  • de prolonger l’expérience après la foire.
Portrait peint d’un jeune homme portant un large bonnet rouge et un manteau bleu, tenant une carte avec une oreille gravée, devant un paysage de montagnes et de glaciers — œuvre présentée par une galerie belge à Luxembourg Art Week.
Belgian Gallery – Red hat – Oil Painting – 30 x 30 cm – 2026

Collecting 101 : collectionner à moins de 4 000 €

Pour attirer une nouvelle génération d’acheteurs, la foire lance Collecting 101 :
un parcours d’œuvres à moins de 4 000 €, mises en avant par un sticker.

Objectif :
👉 rendre l’achat d’art plus simple, plus lisible, moins intimidant.

C’est l’une des initiatives les plus stratégiques de la foire — et l’une des plus attendues du public.

Pourquoi cette édition 2025 est un moment clé pour l’art en Europe

Luxembourg Art Week réussit un pari rare :
être à la fois européenne, locale, ambitieuse et accessible.

  • 77 galeries
  • Une scène québécoise invitée
  • Une ville transformée par l’art
  • Une foire de plus en plus connectée
  • Des œuvres pour tous les niveaux de collection

Tout indique que l’édition 2025 sera l’une des plus suivies, autant par les collectionneurs que par les observateurs du marché.

Luxembourg Art Week 2025 — Infos pratiques

Dates : 21 → 23 novembre 2025
Lieu : Luxembourg-Ville
Artistes & galeries : 77 galeries, 15 pays
Événements : Art Talks, Art Walk, Artflo, Focus Montréal
Type de foire : Art contemporain – international
Billetterie : Réservez dès maintenant

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A lire aussi :

FAQ – Luxembourg Art Week 2025

Qu’est-ce que Luxembourg Art Week ?

Luxembourg Art Week est la grande foire d’art contemporain du Luxembourg. Chaque année, elle réunit des galeries internationales, des institutions, des artistes émergents et un public composé de collectionneurs, professionnels et amateurs d’art. L’édition 2025 est la 11ᵉ édition.

Quand a lieu Luxembourg Art Week 2025 ?

La foire se déroule du 21 au 23 novembre 2025 sur le Champ du Glacis, au cœur de Luxembourg-Ville.

Combien de galeries participent en 2025 ?

Cette édition rassemble 77 galeries et institutions provenant de 15 pays, dont 22 nouveaux exposants.

Quel est le thème ou focus de Luxembourg Art Week 2025 ?

Le focus principal 2025 met en lumière la scène montréalaise, avec quatre galeries invitées : Chiguer art contemporain, Duran Contemporain, Art Mûr et Galeries Bellemare Lambert.

Qu’est-ce que Collecting 101 ?

Collecting 101 est un parcours d’œuvres à moins de 4 000 €, destiné aux personnes souhaitant débuter une collection d’art de manière simple et accompagnée.

Quelles activités sont proposées pendant la foire ?

Art Talks (conférences)
Art Walk (parcours artistique dans la ville)
Artflo, une application digitale pour explorer la foire
des expositions partenaires dans Luxembourg-Ville

Où se déroulent les expositions en ville ?

Les expositions du programme Art Walk sont disséminées dans le centre-ville : quartier de la Gare, boulevard Royal, vitrines Capsules et institutions partenaires.

Luxembourg Art Week est-elle accessible aux nouveaux collectionneurs ?

Oui. Grâce à Collecting 101, aux sections émergentes et aux œuvres à prix variés, la foire s’adresse aussi bien aux collectionneurs confirmés qu’à ceux qui souhaitent commencer.

Quelles sont les dates de Luxembourg Art Week 2025

La foire se tient du 21 au 23 novembre 2025 à Luxembourg-Ville, et réunit 77 galeries issues de 15 pays.

Pourquoi le Focus Montréal est-il l’un des temps forts de la foire ?

Parce qu’il présente la scène contemporaine montréalaise, réputée pour son énergie, son audace et son engagement, avec plusieurs galeries venues spécialement du Québec.

Peut-on acheter des œuvres via la plateforme Artflo ?

Oui. Artflo permet de découvrir les œuvres présentées à la foire et de finaliser l’achat en ligne, même après l’événement.

Faut-il être collectionneur pour visiter Luxembourg Art Week ?

Non. La foire est ouverte à tous : amateurs, curieux, étudiants, professionnels… C’est l’un des grands rendez-vous européens du public.

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Actualités - Photographie

Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

Portrait en gros plan d’une femme âgée sur fond noir, mains posées sur le visage – photographie d’Antoine Schneck, série « Chen Nai Ben », présentée à Photo Days 2025, Galerie Harcourt, partenaire de Paris Photo – magazine ART MAG.
Antoine Schneck

En novembre, Paris devient la capitale mondiale de la photographie. Entre Paris Photo, PhotoSaintGermain, Offprint ou Photo Days, la ville célèbre toutes les formes du regard, du livre photo au tirage monumental.

Paris Photo 2025 : la grande messe du médium

Du 13 au 16 novembre 2025, Paris Photo revient dans le cadre majestueux du Grand Palais.
Dirigée par Florence Bourgeois et Anna Planas, cette 28ᵉ édition réunit 222 galeries et éditeurs venus de 33 pays.
Les secteurs Principal, Digital, Émergence, Voices et Éditions offrent un panorama complet du médium photographique, entre héritage et innovation.

À travers la sélection des commissaires Devika Singh (Courtauld Institute) et Nadine Wietlisbach (Fotomuseum Winterthur), Paris Photo 2025 s’impose comme une véritable exposition à échelle mondiale — un espace où la photographie pense son avenir.

Lire aussi : Paris photo 2025 : la photographie au prisme du monde contemporain

Portrait « Amelia » (2023) de Gilleam Trapenberg – tirage fine art représentant une jeune fille sur la plage sous une lumière tropicale douce, présenté à Paris Photo 2025. ART MAG.
Gilleam Trapenberg, Amelia, 2023 – Homecoming Gallery présenté à Photo Paris 2025
Sous le ciel des Caraïbes, un portrait empreint de douceur et de dignité. L’artiste explore les identités afro-caribéennes à travers la lumière et la pose.

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Les événements off : la photographie partout à Paris

Autour du Grand Palais, la création s’émancipe et se diversifie.

Offprint Paris : la scène éditoriale indépendante

Installé à Césure, dans le 5ᵉ arrondissement, Offprint rassemble plus de 150 éditeurs indépendants dans les domaines des arts, du design et de la culture visuelle.
Chaque table devient une rencontre : le livre photo n’est plus un support, mais une œuvre à part entière.

Salon a ppr oc he : l’expérimentation intime

Au Molière, rue de Richelieu, le salon a ppr oc he consacre sa 9ᵉ édition à la photographie comme geste sensoriel et matériel. Une sélection resserrée d’artistes y redonne au tirage sa dimension tactile, presque charnelle.

Tapisserie rose représentant un corps allongé sur un lit, fils rouges tombant au sol – œuvre « A Flash of Heat » (2024) de l’artiste Mia Weiner, présentée à Paris Photo 2025, Homecoming Gallery – magazine ART MAG.
Mia Weiner, A Flash of Heat (2024). Tapisserie de fils rouges évoquant la mémoire du corps et la sensualité du geste. Présentée à Paris Photo 2025, Homecoming Gallery. © Courtesy of the artist & Homecoming Gallery.

PhotoSaintGermain et Photo Days : Paris, musée à ciel ouvert

De la mairie du 7ᵉ au Centre culturel irlandais, des galeries du Boulevard Saint-Germain aux librairies d’art, PhotoSaintGermain tisse un parcours libre et poétique.
L’événement invite à la déambulation : Anne-Lise Broyer, Florence Henri ou Daragh Soden y déploient des récits où la lumière devient langage.

Plus vaste encore, le festival Photo Days rayonne dans toute l’Île-de-France :

  • galeries (Clémentine de la Féronnière, Thaddaeus Ropac, Fisheye)
  • musées (Carnavalet, MAC VAL)
  • lieux atypiques (Chapelle de Clairefontaine, Studio Frank Horvat)

Chaque exposition devient une fenêtre ouverte sur le monde.

A lire aussi :

Scène de rue issue de la série « Rua Direita » (1970) de Claudia Andujar – photographie en contre-plongée capturant la vie urbaine et la présence humaine, exposée à Paris Photo 2025. ART MAG.
laudia Andujar, Rua Direita, 1970 – Galeria Vermelho présenté à Paris Photo 2025
Sous un angle audacieux, la photographe brésilienne capte la foule urbaine et l’humanité des passants. Une scène historique où la rue devient théâtre social.

La photographie comme art du lien

Ces rendez-vous ne sont pas de simples expositions : ils forment un écosystème.
Entre institutions et indépendants, entre livres et images, Paris fait dialoguer les pratiques, les formats et les regards.
Ce mois de novembre 2025 consacre la photographie comme un art collectif et vivant, miroir de nos mémoires et de nos mutations.

Informations pratiques

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FAQ Paris Photo 2025

Qu’est-ce que Paris Photo ?

Paris Photo est la plus grande foire internationale dédiée à la photographie. Elle réunit chaque année galeries, artistes et éditeurs venus du monde entier.

Quand et où a lieu Paris Photo 2025 ?

Du 13 au 16 novembre 2025, au Grand Palais de Paris.

Quels sont les autres événements photo à voir à Paris ?

Offprint Paris, PhotoSaintGermain, Polycopies, Photo Days et le salon a ppr oc he rythment tout le mois de novembre.

Quel est le prix d’entrée pour Paris Photo ?

Le billet d’entrée se situe entre 35 et 40 €, mais plusieurs événements parallèles sont gratuits.

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Actualités - Foire d'art - Photographie

Paris Photo 2025 : la photographie au prisme du monde contemporain

Vue d’ensemble de Paris Photo 2025 au Grand Palais – foire internationale de la photographie contemporaine article dans art mag
Grégoire Grange

Un retour triomphal au Grand Palais

Du 13 au 16 novembre 2025, Paris Photo signe sa 28ᵉ édition avec 222 exposants venus de 33 pays. Sous la direction de Florence Bourgeois et Anna Planas, la foire s’impose comme le rendez-vous mondial de la photographie et de l’image. Entre histoire et avant-garde, elle offre un panorama où dialoguent mémoire, regard et innovation.

Photographie Pont Allenby 2 (2016) de Sophie Ristelhueber – paysage frontalier chargé d’histoire, réflexion sur la guerre et la trace humaine, présentée par la Galerie Poggiali.
Pont Allenby #2 (2016), Sophie Ristelhueber – Galerie Poggi – Lauréate du Prix Hasselblad 2025

Un parcours en cinq mouvements

La foire s’articule autour de cinq secteurs : Principal, Voices, Digital, Émergence et Éditions.
Dans le secteur Principal, les grands noms dialoguent avec les explorateurs du médium : Sophie Ristelhueber déploie une installation monumentale sur 36 mètres, tandis que Adrian Sauer interroge la matérialité de l’image.
Les commissaires Devika Singh et Nadine Wietlisbach insufflent à Voices une réflexion sur le paysage et les liens de parenté, deux thèmes qui tissent la photographie au réel.

Home Song (2020–25) de Torbjørn Rødland – scène intimiste et troublante mêlant douceur et tension, présentée par la Galerie Eva Presenhuber à Paris Photo 2025.magazine art mag
Home Song (2020–25), Torbjørn Rødland – Galerie Eva Presenhuber, Zurich – Secteur Digital

Quand l’image devient donnée

Le secteur Digital, imaginé par Nina Roehrs, questionne l’ère de la réalité augmentée : Kevin Abosch ou Cole Sternberg (pour le projet Giga – UNICEF) explorent la connectivité et la mémoire numérique.
Ici, la photographie s’étend : elle devient data, trace et conscience.

Photographie en noir et blanc de Bérangère Fromont issue de la série République (2024), exposée à Paris Photo 2025 – exploration sensible de l’intime et du politique. Magazine Art Mag
République (2024), Bérangère Fromont – Galerie Bacqueville – Secteur Voices, commissariat Devika Singh

Émergences et transmissions

Sur les balcons du Grand Palais, le secteur Émergence révèle vingt artistes de la nouvelle génération : Marine Lanier, Atong Atem, Camila Falquez ou Sylvie Bonnot.
La Française Marine Lanier reçoit le Prix de la Maison Ruinart 2025 pour sa série Alchimia, un conte poétique sur le vivant et les cycles du monde.
Cette même exigence de transmission s’exprime dans Le Labo, maquette grandeur nature d’un laboratoire argentique, et dans l’exposition du Cnap, Faire Familles / Making Families, dédiée aux métamorphoses du lien

Elles × Paris Photo : la puissance du regard féminin

Dirigé cette année par Devrim Bayar, le parcours Elles × Paris Photo interroge la relation entre figure et décor, présence et effacement.
Grâce à ce programme lancé en 2018, la part des femmes photographes est passée de 20 % à 39 % en sept ans : un progrès tangible et salutaire dans un monde visuel longtemps dominé par le regard masculin.

Œuvre Untitled (Acrobacia) de Rosângela Rennó, 2012 – photographie en noir et blanc évoquant la mémoire et la fragilité du corps, exposée à Paris Photo 2025. Magazine Art Mag
Untitled (acrobacia) (2012), Rosângela Rennó – Collection Estrellita B. Brodsky – Exposition The Last Photo

La mémoire à l’épreuve : The Last Photo

Présentée pour la première fois en Europe, la collection d’Estrellita B. Brodsky, The Last Photo, rassemble plus de soixante œuvres latino-américaines, de Diane Arbus à Vik Muniz.
Cette exposition-manifeste scelle symboliquement la fin de l’ère analogique et ouvre une réflexion sur l’instabilité contemporaine de l’image, devenue fluide, répliquée, partagée, parfois effacée.

Une photographie-monde

Plus qu’une foire, Paris Photo 2025 est un laboratoire du regard.
Sous la verrière du Grand Palais, l’image cesse d’être simple trace : elle devient langage critique et universel, miroir mouvant d’un monde en quête de sens.
Entre visible et invisible, tangible et virtuel, la photographie retrouve ici sa vocation : éclairer, relier, penser.

A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

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FAQ Paris photo 2025 (dates, artistes, infos pratiques)

Qu’est-ce que Paris Photo ?

Paris Photo est la plus grande foire internationale dédiée à la photographie et à l’image contemporaine. Elle réunit chaque année au Grand Palais des galeries, éditeurs et artistes du monde entier. En 2025, l’événement célèbre sa 28ᵉ édition avec 222 exposants issus de 33 pays.

Quand et où se déroule Paris Photo 2025 ?

L’édition 2025 se tient du 13 au 16 novembre 2025 au Grand Palais, à Paris. C’est un retour très attendu après plusieurs années de travaux, dans un espace magnifié où se mêlent galeries historiques et scènes émergentes.

Quels artistes et projets sont à découvrir cette année ?

Parmi les temps forts :
Sophie Ristelhueber, lauréate du prix Hasselblad, avec une installation monumentale ;
Marine Lanier, Prix Ruinart 2025, pour sa série poétique Alchimia ;
L’exposition The Last Photo, issue de la collection d’Estrellita B. Brodsky ;
Les programmes Voices et Elles × Paris Photo, qui célèbrent la diversité et la place des femmes dans la création contemporaine.

Pourquoi visiter Paris Photo 2025 ?

Parce que cette édition met en lumière la photographie dans toutes ses dimensions : analogique, numérique, expérimentale, sociale et politique. Sous la verrière du Grand Palais, Paris Photo 2025 est plus qu’une foire : un laboratoire d’idées, un lieu de transmission et de regard critique sur notre monde.

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Actualités - Lieu d'art

Studio Marie-Claude Beaud, nouvel auditorium de référence de l’art contemporain à Paris

Intérieur du Studio Marie-Claude Beaud au Palais-Royal, auditorium de 110 places du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier conçu par Jean Nouvel, baigné d’une lumière rouge immersive et dédié aux arts vivants, projections et rencontres.
La Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, Paris. © Jean Nouvel / ADAGP, Paris, 2025.
Martin Argyroglo

Le Studio Marie-Claude Beaud est situé dans le nouveau bâtiment de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Il a été inauguré en octobre 2025 au Palais-Royal. L’architecture est signée par Jean Nouvel.

Cet auditorium compte 110 places. Il offre un espace intime.
Il a été conçu pour la création vivante. On peut y voir des performances.
On peut assister à des projections et des débats.

Un hommage à une vision pionnière du musée

Le studio rend hommage à Marie-Claude Beaud.
Elle a transformé les musées.
Elle a encouragé le croisement des disciplines.
Design, vidéo, mode, cinéma et sciences ont intégré les musées grâce à elle.

Elle défendait une idée forte.
Un musée doit créer le dialogue.
Il ne doit pas seulement exposer les œuvres.

Une prouesse architecturale au service du public

Le bâtiment de la Fondation offre 8 500 m² accessibles au public.
6 500 m² sont dédiés aux expositions.
Cinq plateformes en acier peuvent se déplacer.
Elles permettent de changer les volumes et la scénographie.

L’architecture est impressionnante.
Le studio apporte un équilibre.
Il crée de la proximité.
C’est un lieu d’écoute et d’échange.

Un centre névralgique pour l’art contemporain vivant

Le studio sera au centre de la programmation vivante de la Fondation. Il accueillera :

  • des dialogues entre artistes et commissaires d’exposition,
  • des projections inédites et séances cinéma exclusives,
  • des conférences et débats autour de l’exposition inaugurale Exposition Générale,
  • des soirées hybrides mêlant arts plastiques, musique et performance.

Ce lieu répond à une forte demande.
Le public cherche des expériences incarnées.
Il cherche des formats participatifs et vivants.

Découvrez notre article complet : la nouvelle Fondation Cartier au Palais-Royal, une prouesse signée Jean Nouvel mêlant patrimoine et architecture vivante.

Gradins du Studio Marie-Claude Beaud, auditorium de 110 places du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier au Palais-Royal à Paris, conçu par Jean Nouvel et baigné d’une lumière rouge immersive.
La Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, Paris. © Jean Nouvel / ADAGP, Paris, 2025. Photo © Martin Argyroglo

Le Studio Marie-Claude Beaud s’impose déjà comme un lieu culturel majeur dans le 1er arrondissement de Paris. Pensé comme un espace où la parole compte autant que l’œuvre, il met en lumière les performances, les rencontres et les échanges créatifs. Intégré au nouveau bâtiment de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, conçu par Jean Nouvel au Palais-Royal, il prolonge l’idée du musée comme lieu vivant et ouvert. Une nouvelle étape se dessine ainsi pour l’art contemporain à Paris, plus proche, plus incarnée et résolument tournée vers le dialogue public.

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Quelle est la capacité de l’auditorium ?

Le studio dispose de 110 places assises, idéal pour les formats où la parole et la performance sont centrales.

Quels types d’événements y sont programmés ?

Performances artistiques, projections cinéma, lectures, débats, rencontres avec des artistes et dialogues curatoriaux feront partie des temps forts.

Où se situe le studio ?

Il est intégré au nouveau bâtiment de la Fondation Cartier, au sein du Palais-Royal, dans le 1er arrondissement de Paris.

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Actualités - Architecture

Fondation Cartier Palais-Royal : le chef-d’œuvre de Jean Nouvel

Facade de la Fondation Cartier au Palais royal Architecte Jean Nouvel
Martin Argyroglo

L’ossature du futur

À première vue, la façade du 2, place du Palais-Royal reste fidèle à sa gravité haussmannienne. Mais derrière cette peau de pierre blonde, Jean Nouvel a reconstruit un monde. Les nouvelles images dévoilent ce que le visiteur ne verra peut-être jamais : le squelette colossal d’une architecture en mouvement.
Entre piliers, poutres et vérins, la Fondation Cartier se lit d’abord comme une structure à nu, une matrice mécanique prête à se transformer.

Vue intérieure du chantier de la Fondation Cartier au Palais-Royal, montrant la charpente d’acier monumentale conçue par Jean Nouvel, symbole d’une architecture en mouvement au cœur de Paris. magazine art mag
Vue du chantier des futurs espaces de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, place du Palais-Royal, Paris. Vue sur la profondeur du bâtiment depuis la plateforme 4 en construction. Février 2024. Photo © Martin Argyroglo

Une cathédrale industrielle sous la pierre

À l’intérieur, tout respire la tension entre la rigueur de l’ingénierie et la sensualité de la matière.
Les arcs de pierre du XIXᵉ siècle encadrent des plateformes d’acier suspendues, dont la précision géométrique fait écho à l’architecture d’un théâtre ou d’un navire.
Chaque poutre, chaque câble, chaque vis semble avoir sa place dans un ballet silencieux.
Les photographies de chantier témoignent de cette alchimie entre passé et modernité : la masse de la pierre rencontre la souplesse du métal, le patrimoine s’ouvre à la mécanique.

Structure métallique et niveaux suspendus du nouveau bâtiment de la Fondation Cartier, entre transparence, lumière naturelle et prouesse technique signée Jean Nouvel. Magazine Art Mag
Vue du chantier des futurs espaces de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, place du Palais-Royal, Paris. Vue sur la profondeur du bâtiment depuis la plateforme 5 en construction positionnée au 1er étage. Décembre 2023. Photo © Martin Argyroglo

Retrouvez dans ART MAG : Exposition Générale, la grande ouverture de la Fondation Cartier.

Le vide comme horizon

Jean Nouvel n’a pas reconstruit un musée : il a creusé un espace.
L’essentiel du projet repose sur le vide – un vide actif, traversé de lumière et de potentialités.
Les immenses plateaux, actionnés par un système de câbles et de poulies, peuvent se mouvoir à onze hauteurs différentes, dessinant à chaque fois un nouveau paysage intérieur.
Depuis les cours jusqu’aux verrières, la lumière glisse sur les surfaces d’acier et les piliers bruts : le bâtiment devient instrument optique, révélant le ciel à travers la matière.

Vue du plafond verrier et des passerelles modulables de la Fondation Cartier au Palais-Royal, où Jean Nouvel orchestre un jeu de lumière et d’espace Magazine Art Mag
La Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, Paris.
© Jean Nouvel / ADAGP, Paris, 2025. Photo © Martin Argyroglo

L’atelier du XXIᵉ siècle

Sur les images finales, la rigueur industrielle s’efface peu à peu pour laisser place à la clarté du lieu achevé : verrières zénithales, arcs dorés, verticalité retrouvée.
Le chantier, d’abord labyrinthique, se transforme en une nef claire où chaque niveau respire.
Nouvel signe ici un manifeste : un musée qui n’impose pas sa forme, mais s’adapte à celle de l’art.
Un lieu conçu pour évoluer avec les artistes, les expositions, la ville elle-même.

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Détail technique des câbles et poulies du système de plateformes mobiles imaginé par Jean Nouvel pour la Fondation Cartier, inspiré des machineries de théâtre.
La Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, Paris.
© Jean Nouvel / ADAGP, Paris, 2025. Photo © Martin Argyroglo

Une mécanique du sensible

Sous ses airs de machine, la nouvelle Fondation Cartier est tout sauf froide. L’acier poli, les jeux d’ombre, les transparences et reflets traduisent un humanisme technologique : la technique au service de la perception.
L’architecture, ici, ne s’admire pas seulement ; elle s’éprouve.
À travers cette métamorphose, Jean Nouvel redonne à Paris un bâtiment qui ne se contente pas de contenir l’art : il le met en tension, en suspension, dans un dialogue permanent entre histoire, lumière et mouvement.

Façade restaurée de la Fondation Cartier Palais-Royal illuminée à la tombée du jour, révélant la transparence du projet architectural de Jean Nouvel.
La Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, Paris.
© Jean Nouvel / ADAGP, Paris, 2025. Photo © Martin Argyroglo

À noter : le nouveau bâtiment abrite aussi le Studio Marie-Claude Beaud, un auditorium de 110 places dédié aux rencontres, projections et performances. Il prolonge la vocation de la Fondation à faire dialoguer artistes, commissaires et publics.
👉 À lire : notre focus sur le Studio Marie-Claude Beaud.

Fondation Cartier pour l’art contemporain

📍 2, place du Palais-Royal, Paris 1ᵉʳ
🗓️ Ouverture : octobre 2025
🎨 Exposition inaugurale : Exposition Générale

À lire dans ART MAG : Exposition Générale, la grande ouverture de la Fondation Cartier.

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❓ FAQ – Fondation Cartier Palais-Royal et architecture de Jean Nouvel

🔸 Quand ouvre la nouvelle Fondation Cartier au Palais-Royal ?

La nouvelle Fondation Cartier pour l’art contemporain ouvrira ses portes en octobre 2025 au 2, place du Palais-Royal, Paris 1ᵉʳ, face au musée du Louvre.
L’exposition inaugurale, intitulée « Exposition Générale », présentera une sélection d’œuvres majeures issues de quarante ans de création contemporaine

🔸 Qui a conçu le nouveau bâtiment de la Fondation Cartier ?

Le projet architectural est signé par Jean Nouvel, l’un des architectes français les plus reconnus au monde, déjà auteur du bâtiment historique de la Fondation Cartier boulevard Raspail (1994) et du Louvre Abu Dhabi.
Il a transformé l’ancien Louvre des Antiquaires en une architecture vivante, modulable et baignée de lumière.

🔸 Quelles sont les particularités architecturales du nouveau lieu ?

Le bâtiment est unique par sa structure à cinq plateformes mobiles : d’immenses plateaux d’acier qui montent ou descendent selon les expositions, offrant des espaces à géométrie variable.
Cette architecture dynamique permet d’adapter la scénographie à chaque projet artistique, du spectacle vivant aux installations monumentales.

🔸 Pourquoi la Fondation Cartier a-t-elle quitté le boulevard Raspail ?

Après plus de trente ans boulevard Raspail, la Fondation Cartier souhaitait un lieu plus vaste et plus flexible pour accueillir de nouveaux formats d’expositions et renforcer son ancrage au cœur de Paris.
Le Palais-Royal, symbole du dialogue entre patrimoine et création, incarne parfaitement cette évolution.

🔸 Quelle est la surface du nouveau bâtiment ?

La Fondation Cartier Palais-Royal offre 8 500 m² accessibles au public, dont 6 500 m² dédiés aux expositions.
Les espaces d’accueil comprennent également une librairie, un auditorium, un restaurant et La Manufacture, un atelier pédagogique de 300 m² consacré à la transmission et aux savoir-faire artistiques.

🔸 Comment se distingue cette architecture dans le paysage parisien ?

Jean Nouvel signe ici une cathédrale industrielle contemporaine nichée derrière une façade haussmannienne du XIXᵉ siècle.
L’intérieur est traversé par la lumière naturelle, visible depuis la rue de Rivoli.
C’est un manifeste d’architecture vivante qui relie le patrimoine historique et l’innovation technologique.

🔸 Pourquoi ce projet est-il considéré comme un tournant pour Jean Nouvel ?

Parce qu’il résume toute sa philosophie : « On ne construit pas un espace, on construit dans l’espace. »
Cette Fondation prolonge sa réflexion sur les musées du futur – amorcée avec l’Institut du monde arabe, le musée du quai Branly et le Louvre Abu Dhabi – où l’architecture devient un instrument d’émotion et de liberté.

🔸 Quelles expositions sont prévues après l’ouverture ?

Après Exposition Générale, la Fondation Cartier prévoit plusieurs expositions thématiques, des performances, projections et débats.
La programmation associera art, science, architecture, design et arts vivants, dans la continuité de sa vocation pluridisciplinaire.

🔸 Où suivre les actualités de la Fondation Cartier ?

Sur le site officiel fondationcartier.com ou sur les réseaux sociaux de l’institution.
L’actualité des expositions, vernissage

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Artistes à la une - Femmes artistes - Peinture

Flo Muliardo, « Les Enfants Rois » : quand l’art redonne une dignité à l’enfance

Portrait en noir et blanc de l’artiste contemporaine Flo Muliardo, regard tourné vers la lumière. Photographie illustrant son engagement auprès des enfants et la série Les Enfants Rois, présentée dans ART MAG.
Gilles Piel

Des portraits d’enfants puissants, pas décoratifs

Couronnes, couleurs franches, traits noirs : dans sa série « Les Enfants Rois », l’artiste Flo Muliardo place l’enfant au centre. Ses tableaux ne cherchent pas la mignonnerie mais la dignité. Regards directs, cadrage serré, fonds colorés : tout est fait pour créer une rencontre.

👉 Dans ART MAG, elle raconte pourquoi elle a choisi ce format frontal et comment le dessin est resté sous la peinture.

Flo Muliardo entourée d’enfants au Népal lors d’une rencontre avec l’association Les Enfants de Manasté. Photographie illustrant son engagement humanitaire et artistique pour la série Les Enfants Rois, présentée dans ART MAG
Flo Muliardo entouré des enfants de l’orphelinat Namasté au Népal

Un voyage au Népal qui nourrit l’œuvre

En novembre, Flo Muliardo repart au Népal auprès de l’association Les Enfants de Namasté, qu’elle soutient depuis plusieurs années. Ce séjour d’un mois va lui permettre de peindre « au réel », au contact des enfants.

👉 Dans le magazine, elle explique le lien entre ce terrain de vie et sa série picturale.

L’artiste Flo Muliardo pose à côté de l’une de ses toiles de la série Les Enfants Rois, représentant un jeune enfant aux grands yeux bleus, entouré de couleurs vives et contrastées — rouge, jaune, rose et bleu — surmonté d’une couronne dorée et des mots LOVE et QUEEN. La scène illustre l’univers expressif et coloré de l’artiste, célébrant la dignité et la force de l’enfance. Art Mag
Flo Muliardo – 2025 © Gilles Piel

Couronne, tatou, couleurs : un langage

On retrouve souvent la couronne (clin d’œil à Basquiat), des tatouages et une palette vive (rose, orange, bleu). Ce ne sont pas des effets graphiques : ce sont des signes identitaires.

👉 Leur origine, leur sens intime et leur lien avec son histoire personnelle sont détaillés dans l’article complet d’ART MAG.

Une histoire plus intime affleure

Derrière ces portraits d’enfants affirmés, il y a aussi une part beaucoup plus personnelle, que l’artiste évoque avec pudeur. Elle ne l’expose pas sur les réseaux — nous non plus.
C’est ce qui donne à la série sa justesse : peindre l’enfance en pensant à la protéger.

👉 Cette dimension sensible est développée uniquement dans la version publiée dans ART MAG.

Pourquoi on en parle dans ART MAG

Parce que cette série arrive au moment même de son départ au Népal, parce qu’elle lie création et engagement, et parce qu’elle interroge la manière dont on représente les enfants aujourd’hui.
C’est une série claire, nécessaire et contemporaine.

📩 Retrouve l’article complet, l’entretien et les visuels dans le numéro 29 d’ART MAG.

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Le Marché de l'art

Dans les coulisses du marché de l’art : comprendre la cotation des artistes

Visiteurs observant une grande peinture dans un musée – illustration du dossier sur la cotation des artistes et la valeur des œuvres dans le marché de l’art.

Comprendre la cotation : entre fascination et illusion

Dans un marché de l’art en perpétuel mouvement, la question de la cotation suscite autant de fascination que de débats.
Comment se construit réellement la valeur d’un artiste ?
Derrière les chiffres se cachent des ventes, des expositions, mais aussi une part d’influence, de stratégie et de reconnaissance qui échappe à toute formule mathématique.

La cotation, un miroir trompeur du marché

Dans les coulisses du marché de l’art, le mot revient comme une incantation : cotation.
Elle rassure les collectionneurs, légitime les galeries, valorise les artistes. Mais ce chiffre, en apparence objectif, dissimule une réalité bien plus complexe.
Car la valeur d’une œuvre ne se résume pas à un prix : elle reflète un écosystème d’enchères, de réputation et de spéculation.

L’illusion du chiffre

Une cotation donne l’impression d’une mesure scientifique.
Pourtant, elle n’est rien d’autre que la photographie d’un marché à un instant donné.
Les ventes aux enchères — transparentes mais ponctuelles — fixent des repères visibles.
Mais qu’en est-il des ventes privées en galerie, souvent confidentielles ? Les prix varient, se négocient, se redéfinissent sans cesse.
👉 La cotation devient alors une moyenne mouvante, plus indicative que réelle.Un miroir social avant tout

Plus qu’un outil financier, la cotation traduit la reconnaissance institutionnelle et médiatique d’un artiste.
Celui qui expose dans une grande foire internationale, entre dans une collection publique ou reçoit une critique élogieuse voit sa cote grimper.
À l’inverse, un artiste discret mais talentueux peut rester sous-évalué, jusqu’à ce qu’un regard, une exposition ou un collectionneur change tout.

L’influence des plateformes : entre transparence et confusion

Artprice, Artnet, Akoun, Artmajeur…
Ces plateformes dominent aujourd’hui le discours sur la valeur artistique.
Mais leurs méthodes d’évaluation diffèrent : certaines se basent uniquement sur les enchères publiques, d’autres sur des algorithmes et données déclaratives.
Résultat ? Une diversité de cotes, parfois contradictoires, qui entretient à la fois transparence et confusion.

Sculpture d’un nu féminin en terre cuite, posture assise, textures rugueuses et expressives sur fond bleu.  Article Art mag
Valem – nue femme au collier – Période 2002 – 2014 ©Pierre Yves Payet

Au-delà de la cote : la valeur émotionnelle

L’art a ceci de singulier qu’il dépasse toujours sa valeur marchande.
Une œuvre touche, émeut, bouleverse, indépendamment de son prix.
La cotation, utile comme repère, ne reflète jamais la puissance intime d’une création.
Elle parle le langage du marché, mais pas celui du cœur.

🗝️ En résumé : la cotation n’est qu’un indicateur

La cotation n’est ni une garantie, ni une vérité absolue.
C’est un outil, construit par le marché, influencé par la reconnaissance, façonné par les regards extérieurs.
Si elle guide les collectionneurs, elle ne doit jamais faire oublier l’essentiel :

une œuvre vaut d’abord par ce qu’elle provoque, avant de valoir par ce qu’elle coûte.

Dossier complet à découvrir dans ART MAG

Plongez dans notre dossier exclusif « Cotation : valeur d’art ou art de la valeur ? », en pages centrales du nouveau ART MAG n°29.
Découvrez les acteurs invisibles du marché, les mécanismes des enchères, et les nouvelles plateformes d’évaluation qui redessinent le rapport entre art et valeur. On vous donne toutes les clés pour comprendre la cotation d’un artiste.

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❓ FAQ – Comprendre la cotation des artistes

Qu’est-ce que la cotation d’un artiste ?

La cotation d’un artiste représente une estimation de la valeur marchande de ses œuvres sur le marché de l’art. Elle s’appuie sur les ventes aux enchères, les expositions, la reconnaissance institutionnelle et parfois les ventes privées en galeries.

Comment se calcule la cote d’un artiste ?

Il n’existe pas de formule universelle. La cote est déterminée par un ensemble de facteurs économiques et symboliques : prix des ventes récentes, régularité des expositions, notoriété, critiques et demandes des collectionneurs.
Chaque plateforme (Artprice, Artnet, Akoun…) applique ses propres méthodes de calcul.

Pourquoi deux plateformes affichent-elles des cotes différentes ?

Les plateformes utilisent des bases de données et algorithmes distincts.
Certaines s’appuient uniquement sur les ventes publiques tandis que d’autres incluent les estimations ou ventes privées déclarées.
C’est pourquoi il est conseillé de croiser les sources avant d’évaluer une œuvre.

La cotation reflète-t-elle toujours la valeur réelle d’une œuvre ?

Non. La cotation indique la valeur marchande, mais pas la valeur émotionnelle, historique ou symbolique.
Une œuvre peut être sous-cotée malgré sa puissance artistique, ou au contraire, surévaluée selon les tendances du marché.

Où trouver le dossier complet sur la cotation ?

Le dossier complet “Cotation : valeur d’art ou art de la valeur ?” est à retrouver dans le nouveau numéro du magazine ART MAG n°29, disponible en version papier et numérique sur 👉 magazine-art-mag.com

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Actualités - Photographie

Luc Delahaye : Le bruit du monde – Une plongée dans le réel au Jeu de Paume

Photographie de Luc Delahaye montrant une conférence de presse dense et chaotique où journalistes, caméras et dirigeants s’entassent autour d’une table. Œuvre emblématique du rapport entre pouvoir, médias et mise en scène du réel. Exposition Le bruit du monde, Jeu de Paume, 2025. Article Magazine art mag
Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Le Jeu de Paume consacre une grande rétrospective à Luc Delahaye du 10 octobre 2026 au 4 janvier 2026, figure majeure de la photographie contemporaine. Intitulée Le bruit du monde, cette exposition couvre près de vingt-cinq ans de création (2001–2025), depuis son retrait du photojournalisme jusqu’à son exploration des formes les plus abouties de l’image documentaire et conceptuelle.

Photograph by Luc Delahaye showing a man lying against an orange wall, in a corner flooded with light. A striking work on human fragility and the harsh reality of war. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Magazine Art Mag
Death of a Mercenary – tirage chromogène numérique – 2011 © Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Un photographe du réel et du silence

Ancien membre de l’agence Magnum Photos, lauréat des prix Robert Capa, Pictet et Deutsche Börse, Luc Delahaye s’est imposé comme un observateur rare du monde contemporain. Ses œuvres, de grands formats minutieusement composés, oscillent entre témoignage et méditation visuelle.
De la guerre d’Irak à celle d’Ukraine, d’Haïti à la Syrie, de la Bourse de Londres aux conférences de la COP, il capte les lieux du pouvoir, du chaos et de la résistance avec une distance qui interroge : que peut encore la photographie face au tumulte du monde ?

hotograph by Luc Delahaye depicting a crowd of elderly men and women gathered in the cold under a grey sky, in front of Eastern European apartment blocks. A solemn and silent scene about popular dignity and resistance. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Magazine art mag
A Rally of the Opposition Candidate Alexander Milinkevich – tirage chromogène numérique – 2006 ©Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Entre documentaire et imaginaire

Depuis 2001, Luc Delahaye compose ses images comme des tableaux photographiques, mêlant fragments de réel et travail numérique. Ses séries les plus marquantes — House to House, Death of a Mercenary, Trading Floor, Soldats de l’armée syrienne, Alep — témoignent d’une même tension : donner forme à la violence sans la dramatiser.
Le photographe refuse toute posture héroïque : il s’efface derrière son sujet pour laisser l’image “penser” par elle-même.

« Mes photos construites reposent toujours sur le reportage. Elles sont constituées de fragments de réel, de moments d’expérience. »
Luc Delahaye

Photograph by Luc Delahaye showing a group of men gathered around a fire outdoors under a grey sky. A powerful image about survival, exile, and solidarity in a world in crisis. Exhibition The Noise of the World, Jeu de Paume, 2025. Article Art Mag
Un Feu – tirage chromogène numérique – 2021 © Courtesy Luc Delahaye et Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

Un portrait géopolitique du XXIᵉ siècle

À travers une quarantaine d’œuvres, le parcours déploie une géographie de la crise mondiale.
Les conflits, la pauvreté, les réunions internationales y deviennent les métaphores d’un monde en tension.
L’exposition révèle aussi les recherches plus récentes de l’artiste : retour au noir et blanc, vidéo (Rapport Syrie), polyptyques et installations inédites.
Chaque image, chaque silence photographique, fait entendre à sa manière le bruit du monde.

Un catalogue raisonné d’exception

À l’occasion de l’exposition, un catalogue raisonné bilingue (français/anglais), publié chez Steidl, rassemble les 74 œuvres produites depuis 2001.
Dirigé par Quentin Bajac et Nathalie Herschdorfer, il éclaire la méthode et la pensée de Delahaye à travers des textes signés Michael Fried, Bernard Marcadé ou Jean-Pierre Criqui.
Ce livre de référence, soutenu par la Fondation Jan Michalski, prolonge la réflexion sur la représentation du réel et la responsabilité du regard.

Informations pratiques

Lieu : Jeu de Paume – 1 place de la Concorde, Jardin des Tuileries, Paris 1er
Dates : du 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026
Horaires : Mardi 11h–21h / du mercredi au dimanche 11h–19h (fermé le lundi)
Tarifs : Plein tarif 13€ / Réduit 9,50€ / Étudiants et -25 ans 7,50€
Infos : jeudepaume.org

Mécénat et itinérance

Cette rétrospective bénéficie du soutien de la Fondation Antoine de Galbert, fidèle partenaire de l’artiste depuis son exposition à La Maison Rouge en 2005.
Après Paris, Le bruit du monde sera présenté à Photo Élysée (Lausanne) du 6 mars au 31 mai 2026.

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A lire aussi : Paris Photo 2025, Photo Days, Offprint… le mois où Paris devient capitale de l’image

❓ FAQ – Luc Delahaye : Le bruit du monde au Jeu de Paume

Qui est Luc Delahaye ?

Luc Delahaye est un photographe français né à Tours en 1962. Ancien grand reporter et membre de l’agence Magnum Photos, il s’est fait connaître dans les années 1990 par ses images de guerre et ses séries documentaires. Depuis 2001, il développe une œuvre artistique entre photographie documentaire et composition visuelle, explorant les liens entre réel, mémoire et représentation.

Où et quand a lieu l’exposition Le bruit du monde ?

L’exposition Luc Delahaye – Le bruit du monde se tient au Jeu de Paume (1, place de la Concorde, Paris 1er) du 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026. Elle sera ensuite présentée à Photo Élysée à Lausanne du 6 mars au 31 mai 2026.

Que présente l’exposition ?

L’exposition retrace vingt-cinq ans de création (2001–2025) à travers une quarantaine de grands formats, des œuvres inédites et une vidéo autour du conflit syrien.
Elle explore les thèmes chers à Delahaye : la guerre, la politique, les institutions internationales, et la tension entre chaos et ordre. C’est aussi un voyage visuel à travers la géopolitique du XXIᵉ siècle.

Existe-t-il un catalogue de l’exposition ?

Oui. Un catalogue raisonné bilingue (français/anglais), publié par Steidl, accompagne l’exposition. Il rassemble 74 œuvres produites entre 2001 et 2025, avec des textes de Quentin Bajac, Nathalie Herschdorfer, Michael Fried, Bernard Marcadé et Jean-Pierre Criqui.
Ce livre constitue une référence majeure sur le travail de Luc Delahaye.

Quels sont les horaires et tarifs du Jeu de Paume ?

  • Horaires : Mardi de 11h à 21h / du mercredi au dimanche de 11h à 19h / Fermé le lundi
  • Tarifs : Plein tarif 13 € / Tarif réduit 9,50 € / Étudiants et -25 ans 7,50 €
    👉 Réservation en ligne sur jeudepaume.org

Qui soutient l’exposition ?

Le bruit du monde est soutenue par la Fondation Antoine de Galbert, mécène historique de Luc Delahaye, ainsi que par Jaeger-LeCoultre.
La fondation avait déjà présenté sa première grande exposition monographique à La Maison Rouge en 2005.

Quelles sont les œuvres phares de l’exposition ?

Parmi les œuvres majeures présentées :

  • House to House (2011)
  • Death of a Mercenary (2011)
  • Trading Floor (2013)
  • Soldats de l’armée syrienne, Alep (2012)
  • Rapport Syrie (vidéo, 2025)
    Ces œuvres témoignent de la puissance visuelle et de la portée politique du travail de Delahaye.

Pourquoi visiter cette exposition ?

Parce qu’elle offre une lecture unique du monde contemporain à travers la photographie.
Luc Delahaye mêle rigueur documentaire et profondeur plastique, posant une question essentielle : comment regarder la violence et la complexité du monde sans se détourner ?
Une exposition à la fois intellectuelle et sensible, essentielle pour comprendre les enjeux de l’image aujourd’hui.

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Actualités - Art nouveau

Le futur musée Hector Guimard à l’Hôtel Mezzara : l’Art nouveau renaît à Paris

L'hôtel Mezzara, au 60 rue La Fontaine (16e) article art mag
Clément Dorval / Ville de Paris

Un musée dédié à Hector Guimard (1867–1942), figure emblématique de l’Art nouveau, ouvrira bientôt ses portes à Paris. Célèbre pour ses entrées de métro aux lignes végétales, Guimard retrouvera enfin la lumière qu’il mérite. Le lieu choisi, l’Hôtel Mezzara, incarne à lui seul l’élégance et la créativité de son œuvre.

Un chef-d’œuvre architectural au cœur du 16ᵉ arrondissement

Situé au 60 rue Jean-de-la-Fontaine, l’Hôtel Mezzara est un joyau architectural construit en 1910 pour l’industriel textile Paul Mezzara. Ce bâtiment classé monument historique reflète parfaitement l’esprit Art nouveau : formes fluides, vitraux colorés et ferronneries organiques.
Guimard y a imaginé chaque détail, depuis le grand vitrail zénithal jusqu’à la salle à manger, restée intacte depuis plus d’un siècle.

Après avoir accueilli des pensionnaires du lycée Jean-Zay de 1954 à 2015, le lieu s’apprête désormais à vivre une nouvelle vie. En effet, son ouverture au public marquera une étape importante dans la reconnaissance du patrimoine Art nouveau à Paris.

Un projet ambitieux soutenu par l’État et des mécènes privés

Le projet du musée Guimard est porté par Fabien Choné, président d’Hector Guimard Diffusion, et Nicolas Horiot, président du Cercle Guimard.
L’État a accordé un bail de 50 ans à la Foncière Mezzara, qui financera la restauration complète du bâtiment pour un montant de six millions d’euros.

Grand hall de l’hôtel Mezzara d’Hector Guimard à Paris

Les travaux commenceront fin 2026, sous la direction d’un architecte des monuments historiques et d’experts de l’Art nouveau. L’ouverture est prévue fin 2027 ou début 2028. Ainsi, ce projet redonnera vie à un lieu oublié et offrira à Paris un musée entièrement consacré à l’un de ses plus grands créateurs.

Collections, réalité virtuelle et expérience immersive

Le musée Hector Guimard présentera une centaine de pièces originales : mobilier, verreries, vases, céramiques, maquettes et luminaires conçus par Guimard lui-même.
Ces œuvres proviennent de collections privées et publiques, mais aussi d’achats récents réalisés par Fabien Choné.

Les visiteurs découvriront également une expérience immersive en réalité virtuelle (VR). Celle-ci les plongera dans la mythique salle Humbert de Romans, un chef-d’œuvre disparu en 1905.

Par ailleurs, le musée proposera un jardin de 700 m² avec café et librairie, où chacun pourra prolonger la visite. Les billets d’entrée seront compris entre 15 et 20 euros, rendant la beauté accessible à tous.

portrait en noir et blanc de Hector Guimard article Art Mag sur le futur musée Guimard
Hector Guimard

Hector Guimard, le visionnaire de l’Art nouveau

Né en 1867, Hector Guimard a bouleversé les codes architecturaux de son époque.
Inspiré par Victor Horta à Bruxelles, il a introduit en France un style entièrement nouveau, basé sur la courbe naturelle et la cohérence entre architecture et décoration.

Il a conçu aussi bien les plans des bâtiments que leurs meubles et objets décoratifs, anticipant déjà le design global.
Son œuvre la plus célèbre, les entrées du métro parisien, incarne parfaitement son univers végétal et poétique. D’ailleurs, même si ces structures furent critiquées à leur création, elles symbolisent aujourd’hui Paris autant que la Tour Eiffel.

Sur les 167 accès de métro qu’il réalisa, seuls 88 subsistent aujourd’hui, répartis entre la France et l’étranger.

Paris, capitale du renouveau Art nouveau

Avec ce musée, Paris renforce sa place parmi les grandes capitales de l’Art nouveau, aux côtés de Bruxelles et Barcelone.
Le futur musée Guimard deviendra ainsi un lieu de référence pour les amateurs d’architecture, d’histoire et de design.
En redonnant vie à l’Hôtel Mezzara, la capitale française célèbre non seulement un génie créatif, mais aussi un idéal : celui d’un art qui relie la beauté à la vie quotidienne.

Entrée de métro parisien dessinée par Hector Guimard, symbole de l’Art nouveau français magazine art mag
Entrée métro parisien

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FAQ — Musée Hector Guimard à Paris

Quand ouvrira le musée Hector Guimard à Paris ?

L’ouverture du musée Hector Guimard est prévue pour fin 2027 ou début 2028. Les travaux de restauration de l’Hôtel Mezzara, menés par des spécialistes de l’Art nouveau, débuteront fin 2026 et dureront environ un an.

Où se trouve le futur musée Hector Guimard ?

Le musée sera installé dans l’Hôtel Mezzara, situé au 60 rue Jean-de-la-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris. Ce quartier, surnommé le “Quartier Guimard”, abrite plusieurs bâtiments dessinés par l’architecte, notamment le Castel Béranger.

Quel sera le prix du billet d’entrée ?

Le tarif d’entrée au futur musée Hector Guimard devrait se situer entre 15 et 20 euros. Des tarifs réduits et des formules couplées (visite + café ou réalité virtuelle) pourraient être proposés à l’ouverture.

Que pourra-t-on voir au musée Hector Guimard ?

Le musée présentera plus de 100 pièces originales et rééditées : mobilier, verreries, vases, céramiques, luminaires et maquettes signés Guimard. Une expérience immersive en réalité virtuelle (VR) permettra également de revivre la splendeur de la salle Humbert de Romans, aujourd’hui disparue.

Qu’est-ce que l’Hôtel Mezzara ?

Construit en 1910 par Hector Guimard pour l’industriel textile Paul Mezzara, l’Hôtel Mezzara est un chef-d’œuvre de l’Art nouveau classé monument historique. Le bâtiment se distingue par son grand vitrail zénithal, son escalier métallique sculpté et une salle à manger conservée dans son état d’origine.

Qui finance le projet du musée Guimard ?

Le projet est porté par Fabien Choné (président d’Hector Guimard Diffusion) et Nicolas Horiot (président du Cercle Guimard).
L’État a signé un bail de 50 ans avec la Foncière Mezzara, qui financera la restauration du lieu à hauteur de 6 millions d’euros.

Y aura-t-il un café ou un espace extérieur ?

Oui. Le musée disposera d’un jardin de 700 m² accessible aux visiteurs, avec un café culturel inspiré de l’esthétique Art nouveau. Ce lieu accueillera des événements, rencontres et conférences autour du design et du patrimoine.

Pourquoi Hector Guimard est-il célèbre ?

Hector Guimard (1867–1942) est considéré comme le maître de l’Art nouveau en France. Il a révolutionné l’architecture et le design urbain avec ses formes organiques et ses courbes végétales, visibles notamment dans les célèbres entrées du métro parisien.
Son œuvre phare, le Castel Béranger, lui valut le prix de la Ville de Paris en 1898.

Combien d’entrées de métro Guimard subsistent aujourd’hui ?

Sur les 167 entrées créées par Guimard entre 1900 et 1913, seules 88 subsistent aujourd’hui. Certaines ont été démontées et réinstallées à l’étranger, comme à Montréal ou à Lisbonne, témoignant du rayonnement international de son style.

Peut-on acheter des créations d’Hector Guimard ?

Oui. Le musée proposera une boutique de rééditions officielles d’œuvres de Guimard (luminaires, ferronneries, objets décoratifs) réalisées par des artisans d’art partenaires, dans le respect des matériaux et techniques d’origine.

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Actualités - Art moderne

Berthe Weill, galeriste d’avant-garde — au Musée de l’Orangerie

Vue d’entrée de l’exposition « Berthe Weill, galeriste d’avant-garde » au Musée de l’Orangerie à Paris, présentant la scénographie immersive et les œuvres modernistes mises en valeur.
Laëtitia Striffling-Marcu

Du 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026, le musée de l’Orangerie rend hommage à Berthe Weill, figure pionnière et longtemps oubliée du marché de l’art moderne. Première galeriste à avoir exposé Picasso, Matisse et Modigliani, elle fit émerger toute une génération d’artistes avant-gardistes dans un Paris en pleine effervescence créative.

Peinture de Georges Kars représentant Berthe Weill dans son salon de peinture, entourée de cadres et de toiles, hommage à la première galeriste de Picasso et Matisse. Magazine Art Maag
Georges Kars (1882-1945) Dans le salon de peinture, 1933 Huile sur contreplaqué,
56 × 46 cm Collection particuliere © Jana Hojstričová

Une pionnière au service des jeunes artistes

En 1901, Berthe Weill ouvre sa galerie rue Victor-Massé, à deux pas de Montmartre. Sous le slogan « Place aux jeunes ! », elle soutient sans relâche la jeune création.
Elle révèle les Fauves, les Cubistes et plusieurs femmes artistes comme Émilie Charmy, Suzanne Valadon ou Hermine David, à une époque où la scène artistique reste dominée par les hommes.

“Dussé-je manger des briques, je ne veux pas faire une chose qui me déplaît !” — Berthe Weill, Pan ! dans l’œil… (1933)

Vue de salle au ton bleu nuit présentant les œuvres majeures des artistes de la galerie Berthe Weill, exposition « Galeriste d’avant-garde » au Musée de l’Orangerie.  Magazine Art mag
Musée de L’Orangerie –© Laëtitia Striffling-Marcu – Vues de salle Berthe Weill.

L’exposition : redonner une place à l’oubliée de l’art moderne

Présentée du 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026, l’exposition rassemble près de 80 œuvres – peintures, sculptures et dessins – issues d’artistes qu’elle a soutenus :

  • Pablo Picasso, La Chambre bleue (1901)
  • Henri Matisse, Première nature morte orange (1899)
  • Amedeo Modigliani, Nu au collier de corail (1917)
  • Suzanne Valadon, La Chambre bleue (1923)
  • Raoul Dufy, 30 ans ou la Vie en rose (1931)

Les sept sections thématiques – « J’achète les trois premiers Picasso … », « Notre-Dame des Fauves », « Mais qu’ont-ils donc, ces nus ? » – retracent la vie d’une galeriste visionnaire, audacieuse et libre.

Salle d’exposition du Musée de l’Orangerie consacrée à Berthe Weill : accrochage d’œuvres de Picasso, Matisse et Modigliani, témoignant du rôle de la galeriste dans l’avant-garde parisienne. magazine art mag
Musée de L’Orangerie – ©Laëtitia Striffling-Marcu – Vues de salle Berthe Weill

Une femme face à l’adversité

Juive, indépendante et sans fortune, Berthe Weill s’est battue contre le sexisme, l’antisémitisme et la précarité économique.
Son engagement a contribué à faire émerger les grands courants du XXᵉ siècle, du fauvisme au cubisme, tout en ouvrant la voie à d’autres femmes marchandes d’art.

Accrochage de portraits féminins issus des artistes soutenus par Berthe Weill, exposition « Place aux jeunes » au Musée de l’Orangerie, 2025-2026. Magazine Art Mag
Musée de L’Orangerie – ©Laëtitia Striffling-Marcu – Vues de salle Berthe Weill.

Autour de l’exposition

  • Catalogue illustré (Musée d’Orsay × Flammarion) — 208 p., 39 €
  • Réédition de Pan ! dans l’œil… — Éditions Bartillat, 20 €
  • Journée d’étude : De mémoire de marchandes d’art, le 25 novembre 2025
  • Audioguide avec la voix de Catherine Ringer
  • Visites guidées tous les vendredis et samedis

Informations pratiques

📍 Musée de l’Orangerie — Jardin des Tuileries, Paris
Du 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026
🎫 Tarifs : Plein 10 € • Réduit 6 € • Audioguide 5 €
🌐 www.musee-orangerie.fr

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FAQ – Exposition Berthe Weill, Galeriste d’avant-garde

Qui était Berthe Weill ?
Berthe Weill (1865-1951) fut la première femme galeriste de l’art moderne. Elle a découvert Picasso, Matisse et Modigliani et défendu les artistes d’avant-garde pendant quarante ans.

Quelles œuvres majeures sont présentées ?
L’exposition réunit La Chambre bleue de Picasso, Première nature morte orange de Matisse, Nu au collier de corail de Modigliani et La Chambre bleue de Suzanne Valadon, parmi 80 œuvres.

Pourquoi cette exposition est-elle importante ?
Elle réhabilite une figure injustement oubliée, pionnière du féminisme et du marché de l’art moderne, ayant soutenu plus de 300 artistes entre 1901 et 1941.

Où et quand visiter ?
Au musée de l’Orangerie (Paris 1er), du 8 octobre 2025 au 26 janvier 2026. Billetterie sur le site officiel : musee-orangerie.fr.

Un catalogue est-il disponible ?
Oui, coédité par Flammarion × Musée d’Orsay, en librairie dès le 24 septembre 2025 (208 pages, 39 €).

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