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Peinture

Caroline Dahyot : un voyage artistique au cœur de la liberté et de la guérison

caroline dahyot peintre
Frédéric Allegrini

Née en 1968 à Neuilly-sur-Seine, Caroline Dahyot dont le parcours s’entrelace avec les vents de changement et de liberté marquants de cette époque, nous emmène dans un périple artistique qui témoigne de sa quête personnelle de guérison, de réflexion sur l’amour et de libération de la soumission. Son histoire, teintée d’engagement et de détermination, révèle une carrière artistique profondément enracinée dans la création comme acte de rébellion et de transformation.

Issue d’une formation en graphisme, Caroline Dahyot a su dès le départ se démarquer par sa manière de répondre aux sujets. Libérée des contraintes, elle a laissé son esprit vagabonder, sa créativité s’épanouir. Gardienne au musée Pompidou, elle a puisé dans chaque artiste une source d’inspiration qui a nourri sa propre quête artistique. Cependant, c’est dans son environnement proche et dans les émotions qu’il éveille en elle qu’elle trouve sa muse la plus puissante. L’art devient sa respiration, un refuge où elle se libère du doute et du chaos du monde extérieur.

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Sculpture

Exploration des profondeurs humaines : l’art sculptural de Benjamin Georgeaud

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L’essence d’une âme créative trouve souvent ses racines dans les lieux et les moments de l’enfance. Pour Benjamin Georgeaud, c’est dans les ruelles pavillonnaires de Montfermeil, dans le 93, que le voyage artistique a débuté. Une localité qui a déjà inspiré Victor Hugo pour l’une des rencontres les plus emblématiques de la littérature, celle de Jean Valjean et Cosette. C’est là, entre les pierres chargées d’histoire, que la passion de la sculpture a été façonnée.

La formation artistique de Benjamin Georgeaud est un patchwork unique d’expériences. Si les bancs d’école traditionnels n’ont pas marqué son parcours, sa soif d’apprendre s’est manifestée à travers des cours divers. Des ateliers de Zoltan Zsako* aux cours du soir des Beaux-Arts de la Mairie de Paris en passant par son rôle d’assistant auprès de Jonathan Hirschfeld* pendant sept années, chaque opportunité a développé son expertise. Cette formation hybride témoigne de sa détermination et de son engagement envers la maîtrise de son art.

Trois mots captivent l’essence de son œuvre : exigence, humanité, travail. L’exigence se reflète dans la minutie de chaque pièce, chaque ligne, chaque courbe minutieusement taillée, témoignant de son engagement intransigeant envers l’art. L’humanité transparaît dans la gamme d’émotions qu’elle capture dans ses sculptures, mettant en lumière la complexité de l’expérience humaine. Le travail est la somme des heures passées à façonner la matière brute en créations qui défient le temps.

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Peinture

Une immersion artistique et métaphysique avec Thierry Van Quickenborne

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Le peintre Thierry Van Quickenborne nous entraîne dans un voyage introspectif à travers sa carrière, où la métaphysique, le réalisme et l’imaginaire s’entremêlent pour nous proposer une expérience visuelle captivante. Né à Chatou, ville imprégnée de l’héritage impressionniste, Thierry a découvert sa passion pour la peinture à l’âge de 16 ans. Cependant, sa formation en lettres, en histoire et en sociologie l’a conduit à embrasser une perspective plus large sur l’humanité, ses études d’arts plastiques en ont affiné sa vision.

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Sculpture

Florence Muliardo : l’art de sculpter l’inattendu

florence muliardo sculptrice de dent à mers les bains

Nichée au cœur des montagnes de Haute-Savoie, réside une artiste passionnée qui a trouvé sa voie artistique à travers un médium à la fois surprenant et captivant : la sculpture dentaire. Florence Muliardo, une artiste plasticienne autodidacte, a su créer un univers artistique unique en transformant les dents en pièces d’art singulières, alliant avec brio l’art de la sculpture et de l’illustration.

Nous avions eu l’occasion de présenter l’artiste dans le numéro 13 du ART MAG. Aujourd’hui, nous la retrouvons lors de l’exposition de sculptures monumentales organisée chaque année par la Ville de Mers-Les-Bains.

Les créations de Florence captent instantanément l’attention. Chacune de ses pièces représente une exploration minutieuse des formes, des textures et des émotions. Avec une habileté incomparable, Florence façonne chaque dent à la main, jonglant avec adresse entre les proportions et les échelles pour insuffler vie à des sculptures qui repoussent les frontières de l’imagination. Des dents géantes s’élevant à plus de deux mètres de hauteur, dominant l’espace, aux dents plus modestes employées pour des détails délicats, son expertise témoigne d’une maîtrise artistique exceptionnelle.

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Photographie

Cédric Tangy : une figure de l’art contemporain entre Bretagne et mythes

cabines de plage de Mers les bains cédric tanguy
Chloé Bourgoin

Cédric Tanguy, originaire de Vannes en Bretagne, émerge comme une étoile brillante dans le monde de l’art contemporain, tissant des récits visuels qui transcendent les frontières temporelles et réunissent des éléments hétérogènes en une harmonie captivante. Son œuvre trouve sa source dans les racines profondes de la Bretagne, entre marais et châteaux, et se déploie dans l’interstice entre mémoire et fantasme.

Né dans un berceau de contes et de légendes, Tanguy a puisé sa créativité à la fois dans son passé personnel et dans une solide formation artistique aux Beaux-Arts de Lorient, Nantes et Marseille. Le résultat est un style interpictural unique, fusionnant des influences variées pour créer des compositions visuelles qui parlent à la fois du passé et du présent. Son art est une fusion de références historiques, culturelles et contemporaines, formant une sorte de « digestion du spectacle de la vie ».

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Peinture

Tony Soulié : artiste multidisciplinaire et fusion créative

Tony Soulié réalisant une oeuvre

Né en 1955 à Paris, Tony Soulié se révèle comme un artiste multidisciplinaire dont le parcours artistique est marqué par une fusion audacieuse d’expériences variées. Initiant son parcours dans les arts appliqués, il a su étendre son champ créatif bien au-delà des frontières de la toile. Sa passion pour l’art l’a mené à collaborer avec des univers aussi divers que le cirque, le théâtre et la scénographie, démontrant ainsi sa volonté de repousser les limites de son expression artistique.

Le terreau de son expression artistique est vaste et éclectique. Le land art est l’une des sphères où il a laissé son empreinte, notamment par son exploration des volcans et des déserts. Un tournant s’opère lorsqu’il reçoit le prix « Villa Médicis hors les murs« , de l’Académie de France à Rome, l’incitant à choisir Naples et les volcans comme toile de fond pour ses créations. Cette fascination pour les éléments, en particulier le feu, nourrit son travail à travers des thèmes récurrents tels que les volcans et l’Afrique.

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Street art

Seth : artiste urbain engagé qui explore les monde imaginaires à travers ses peintures

seth
zhen

L’artiste urbain Seth, originaire de Paris, a réussi à se faire un nom dans le milieu du graffiti grâce à son engagement artistique et à sa capacité à explorer des mondes imaginaires à travers ses peintures. Son parcours, marqué par son début dans le 20ème arrondissement de Paris et son succès avec le livre « Kapital« , en collaboration avec Gautier Bischoff, témoigne de sa place prépondérante dans le domaine du graffiti français.

Un Parcours Artistique Inspiré par l’Enfance

Seth a travaillé dans diverses industries créatives avant de se consacrer entièrement à son art. Cependant, sa passion pour le graffiti et la peinture murale ne l’a jamais quitté. Il a entrepris des voyages à travers le monde pour s’imprégner des différentes cultures artistiques urbaines. Ces expériences ont abouti à la création du livre « Globe Painter » et du programme de documentaires « Les Nouveaux explorateurs« , où Seth a brillamment proposé de découvrir les pays à travers leur art urbain.

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Actualités

Art Mag : le nouveau numéro à emporter dans votre cartable à la rentrée

Magazine art mag Artiste seth

Après cette période estivale baignée de soleil et de souvenirs, toute l’équipe d’Art Mag vous souhaite une rentrée des plus inspirantes. Nous espérons que ces moments bien mérités de détente et de ressourcement ont été l’occasion de recharger vos batteries pour aborder cette nouvelle saison avec enthousiasme.

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Actualités

Découvrez l’exposition monumentale de Ron Mueck : « Mass » à la fondation Cartier

Exposition Ron Mueck à la fondation Cartier
Delphine jonckheere

L’artiste australien Ron Mueck crée l’événement avec ses œuvres, offrant une occasion unique de contempler « Mass » (2017), une installation monumentale impressionnante constituée de crânes imposants, présentée pour la première fois en dehors de l’Australie.

Ron Mueck, né en 1958 à Melbourne et installé au Royaume-Uni depuis 1986, révolutionne la sculpture figurative contemporaine avec des créations aux dimensions saisissantes, chargées d’une étrangeté troublante. La genèse de chacune de ses sculptures nécessite plusieurs mois, voire plusieurs années, de travail minutieux. En un peu plus de 25 ans, Ron Mueck a bâti un corpus de quarante-huit pièces d’exception, dont les plus récentes ont vu le jour au printemps 2023 en préparation de cette exposition remarquable.

La Fondation Cartier, précurseur dans la mise en lumière de Ron Mueck en France, a ouvert ses portes à l’artiste en 2005 pour une exposition personnelle, suivie par une présentation plus exhaustive en 2013. Ces événements ont été ponctués d’acquisitions marquantes, faisant de la Fondation Cartier la seule institution en France à posséder une collection d’œuvres de Ron Mueck.

Le point central de l’exposition est l’œuvre monumentale « Mass », un tournant décisif dans la carrière de Ron Mueck. Commandée par la National Gallery of Victoria à Melbourne en 2017, cette installation se distingue par sa dimension impressionnante. Composée de cent crânes humains gigantesques, « Mass » s’adapte à chaque espace d’exposition, proposant une expérience qui stimule à la fois les sens et l’intellect, suscitant la réflexion sur les concepts fondamentaux de l’existence humaine.

« Découvrez ‘Mass’: L’Œuvre Monumentale de Ron Mueck

Le titre « Mass » révèle à lui seul la richesse sémantique de l’œuvre. En anglais, le terme évoque simultanément l’idée d’accumulation, de multitude et même de cérémonie religieuse. Cette polyvalence se mêle à l’iconographie du crâne, un symbole aussi complexe qu’ambigu. Alors que l’histoire de l’art le lie souvent à l’éphémère de la vie, il est également omniprésent dans la culture populaire, évoquant des émotions et des significations variées. Ron Mueck souligne sa puissance iconique, graphique et perturbante, qui captive notre attention de manière inconsciente.

Ne manquez pas l’occasion d’explorer l’univers artistique captivant de Ron Mueck au travers de cette exposition exceptionnelle à la Fondation Cartier. L’artiste parvient à susciter à la fois la contemplation et la fascination, et son impact sur la sculpture contemporaine est indéniable. L’exposition offre une expérience qui stimule les sens tout en invitant à la réflexion profonde.

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Actualités

Pierre Stépanoff, le nouveau directeur du Musée de Picardie

Directeur du Musée de Picardie Pierre Stepanoff

Depuis le 23 mai 2023, Pierre Stépanoff est le nouveau directeur des musées d’Amiens et de la Maison Jules Verne.

Le magazine ART MAG l’a rencontrée pour vous !

ART MAG : Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé à postuler pour ce poste de directeur du musée ?

Pierre Stépanoff : Pour moi, c’était d’abord un souhait d’évolution dans ma carrière. Dans la logique de ma vie professionnelle, j’avais envie de me confronter aux responsabilités de directeur, pour pouvoir voir l’action, le potentiel, les propositions qu’on peut faire dans un musée à grand échelle. C’est aussi pour pouvoir faire avancer les choses, défendre une vision. Ça, c’est une démarche personnelle. Le Musée de Picardie a été pour moi l’opportunité idéale : un établissement que je connaissais un peu parce que j’y avais fait un stage lors de mes études.

ART MAG : Est-ce que votre bref passage en tant que stagiaire vous a influencé dans votre décision de postuler ?

Pierre Stépanoff  : Tout à fait. Cela m’a permis de découvrir cet établissement et de voir sa singularité, sa magie. En fait, ce musée est un des rares établissements à avoir conservé son ambiance originelle, son décor du XIXᵉ siècle. Cela, pour moi, c’est vraiment tout à fait magique et c’est extrêmement porteur pour le public qui a besoin, justement, de se retrouver dans ces ambiances. Je pense que nous avons besoin d’immersion qui coupe du train-train de la vie et d’entrer le temps d’une visite dans quelque chose de complètement nouveau.
On a beaucoup dit qu’il fallait tirer les musées vers la vie quotidienne des gens. Moi, je ne pense pas du tout. Je pense qu’au contraire, la visite au musée, cela doit être un temps de rupture par rapport à la vie quotidienne et un temps d’émerveillement.

ART MAG :  Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel jusqu’à présent ?

Pierre Stépanoff : J’ai suivi une formation à l’Institut National du Patrimoine – c’est l’école qui forme les conservateurs. C’est un cursus professionnalisant qui forme les cadres scientifiques des établissements nationaux et territoriaux et qui comprend un stage de spécialité. J’ai fait un stage de six mois, dont cinq mois à Nancy et un mois à Amiens. Ce stage m’a permis d’acquérir une expérience opérationnelle dans le domaine muséal. Ensuite, j’ai continué à développer ma carrière en occupant le poste de conservateur au musée Fabre à Montpellier ce qui m’a apporté une solide expérience dans la gestion des collections.

ART MAG :  Quels sont vos projets et vos objectifs en tant que nouveau directeur du Musée Picardie ?

Pierre Stépanoff : Ce que j’ai envie d’apporter, c’est que le musée contribue à rendre plus célèbre et plus lisible l’identité artistique d’Amiens et de la Picardie. Je souhaite mettre en avant les grands artistes qui ont marqué ce musée, cette collection, cette ville, cette région. Pour moi, le musée doit être un lieu de rupture avec le quotidien, un lieu d’émerveillement où l’on peut découvrir des artistes méconnus et des œuvres variées. Je souhaite également positionner le musée comme un lieu d’apprentissage, en proposant des conférences et des cycles d’initiation à l’histoire de l’art

ART MAG : Pour vous, il est important de s’approprier le patrimoine local, Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

Pierre Stépanoff : je pense qu’il est essentiel de se familiariser avec son patrimoine. Cela nous permet de mieux comprendre notre histoire et d’avoir une connaissance approfondie de ce qui s’est passé dans notre région. La collection d’un musée, par exemple, appartient à la communauté locale, et il est donc important que les habitants se l’approprient. Cela leur permet de forger une fierté par rapport aux figures artistiques présentes dans la collection. Pour moi, c’est d’une importance extrême.

Je considère aussi le musée comme une école de l’écologie au sens large. Dans notre société actuelle, nous avons tendance à consommer rapidement et à jeter les objets après les avoir utilisés. Tout est perçu comme interchangeable. Au contraire, dans un musée, rien n’est jeté, tout est conservé et préservé pendant des siècles voire des millénaires, car chaque objet est irremplaçable. Ainsi, nous défendons une philosophie radicalement différente de celle des mauvaises habitudes de consommation qui se sont développées au fil des décennies. Au musée, nous apprenons à apprécier, à savourer, à regarder, à revoir les choses lentement, plutôt que de simplement zapper.

ART MAG : Vous dites que le musée est presque une école de civilisation, comment envisagez vous de positionner le musée ?

Pierre Stépanoff : je souhaite également positionner le musée comme un lieu d’apprentissage, à l’instar des universités populaires. Je constate qu’aujourd’hui, l’histoire de l’art en tant que discipline n’est toujours pas enseignée dans le tronc commun des programmes scolaires, que ce soit à l’école primaire, au collège ou au lycée. C’est encore considéré comme une spécialité choisie par certains individus, ce qui n’est pas le cas de la littérature, par exemple. Pourquoi devrions-nous estimer qu’il est essentiel de connaître Corneille et Racine, et négliger Charles de Brun et Nicolas Poussin ? Tout cela est extrêmement important. Je pense donc que le musée peut se positionner en proposant des conférences et des cycles d’initiation à l’histoire de l’art, en abordant les bases et en enseignant cette discipline par chapitre. Si vous regardez autour de vous aujourd’hui, où pouvez-vous découvrir cela dans une ville ?

De plus, bien que des initiatives soient développées pour les enfants, il y a de nombreux accès à ces offres. Peut-être même qu’en étant à la retraite, ils souhaitent approfondir leurs connaissances dans ce domaine. Je pense que le musée doit également répondre à ce besoin. C’est pourquoi, dans un futur proche, je prévois de proposer des cycles de conférences où nous pourrons présenter l’histoire de la peinture française, italienne, par exemple et bien d’autres sujets. De conférence en conférence, nous pourrons comprendre la chronologie, les grands artistes, les artistes moins connus, les tableaux et les œuvres du Musée de Picardie, ainsi que les grandes œuvres du Louvre et des grands musées internationaux. En faisant dialoguer ces grands établissements avec la collection que nous avons ici, nous pourrons donner du sens à tout cela. J’ai déjà pu réaliser ce genre d’initiatives dans le passé, et elles ont été très appréciées, car elles répondent à un désir profond des gens, un désir qui n’est pas si facile à satisfaire.

ART MAG :  Pouvez-vous nous expliquer votre projet de cycles de conférences et comment cela permettra de donner du sens à la collection du musée et d’engager le public de manière interactive ?

Pierre Stépanoff : J’ai une forte conviction dans le modèle du cycle, c’est-à-dire de ne pas simplement proposer une conférence isolée sur un sujet, mais plutôt d’enchaîner plusieurs séquences successives. Cela permet d’approfondir véritablement un sujet, de disséquer, d’analyser et de comprendre le lien organique entre différentes périodes, différents artistes, comment un artiste influence un autre, comment les choses s’enchaînent chronologiquement. Il y a de nombreux thèmes intéressants à explorer.

Au-delà de la dimension artistique, il y a aussi une dimension civique. Il s’agit de s’approprier les monuments de sa ville, de s’approprier la collection du musée local. Pour moi, cela revêt également une dimension citoyenne. Nous devons garder à l’esprit que tout cela est financé en partie par nos impôts. Cela nous appartient à tous.

ART MAG : Un dernier message que vous souhaitez transmettre aux visiteurs du musée ?

Pierre Stépanoff : Emerveillez-vous !!