Le 7 avril prochain, le [mac] musée d’art contemporain de Marseille accueillera à nouveau les Marseillaises et les Marseillais après quatre ans de travaux et une remarquable campagne de rénovation.
Au programme, un tout nouveau hall d’accueil, un parcours totalement réinventé, un toit-terrasse dominant la ville… Autant dire une révolution, dans cette institution du quartier de Bonneveine, proche des calanques et de l’avenue du Prado, inaugurée en 1994 et qui bénéficiait déjà d’une notoriété certaine.
Auteur/autrice : Delphine Jonckheere
Le premier émerveillement, le premier éveil artistique, Lis Sam le doit à l’artiste Thierry Michelet connu sous le nom de Joseph lorsqu’il a vu une de ses œuvres. En autodidacte, il a d’abord exprimé son art par le moyen de graffitis, de tag et autres dessins. Plus tard, ses œuvres prennent un tournant plus fleuri lorsqu’il intègre des roses à son univers. Lis Sam s’est rapidement fait connaître pour ses créations raffinées et expose aujourd’hui au sein de plusieurs galeries à l’international.
BASQUIAT x WARHOL « A QUATRE MAINS »
L’énorme succès de 2018 qu’a connu l’exposition « Jean-Michel Basquiat », la fondation Louis Vuitton continuera son exploration des œuvres de l’artiste avec la collaboration d’Andy Warhol.
Ensemble, ils peignent « quatre mains » sur toile, dont certaines sont parmi les meilleures de leurs carrières respectives. Pour Basquiat, Warhol est un personnage clé du monde l’art et pour Warhol trouve chez Basquiat un intérêt renouvelé pour la peinture. Ce duo a créé environ 160 toiles ensemble entre 1984 et 1985.
Une foire qui prône l’ouverture
Créée et organisée par Lille Grand Palais, Lille Art Up! est une foire d’art contemporain pas tout à fait comme les autres. Depuis 15 ans, elle revendique l’ouverture pour construire une programmation singulière.
Ouverte, Lille Art Up! l’est avant tout sur toutes les disciplines, les courants, les générations… sans a priori mais avec un goût prononcé pour les expressions artistiques qui interpellent, interrogent, surprennent. Son comité de sélection s’attache à réunir chaque année une centaine de galeries venues partager leur audace avec les 40.000 visiteurs traditionnellement accueillis sur l’évènement.
Ouverte, la foire l’est aussi sur la scène artistique internationale. On y découvre les propositions de galeristes belges et hollandais, venus en voisins, mais aussi des œuvres en provenance de tous les continents. 200 artistes étrangers étaient ainsi présentés lors de la dernière édition.
Ouverte, Lille Art Up! l’est encore sur son territoire. Chaque année, les structures culturelles des Hauts-de-France agrémentent l’édition avec leurs expositions et ateliers de découverte. Certains contribuent même à la programmation hors-les-murs initiée l’an dernier et réitérée en 2023.
Communiqué de presse – Lille Grand Palais
Créer est un besoin vital pour Delphine. Cette passion dévorante ne la quittera jamais. Enfant extrêmement timide, elle en fait son refuge.
Delphine Blaise est née à Rouen en 1971 et finit ses études d’arts à Bordeaux. Elle enseigne dans des ateliers pour enfants. Désireuse de devenir une artiste à part entière, elle arrête l’enseignement et consacre son temps à son propre travail. Très vite l’artiste multiplie les expositions en France et à l’étranger (Chine et Etats-Unis). Un véritable succès !
L’artiste utilise une technique dite « mixte » de collages, dessin, peinture, encres… ses assemblages prennent la forme de longue de silhouettes graciles en patchwork de couleurs.
Claude Serrile est un artiste habité, un révolté rêvant d’une humanité plus douce. Claude Serrile, un artiste qui accuse.
Un artiste surfant sur le courant de l’art brut engagé.
A la bonne place car un artiste est par essence engagé, il regarde la société et l’évolution du monde, il aime recentrer l’homme dans son environnement en lui rappelant les fondamentaux de l’existence.
A travers sa peinture toujours haute en signification, Claude Serrile dénonce avec force, conviction et rage les maux de la société qui l’entourent.
L’injustice, les inégalités, le racisme, la violence, la haine, la maladie…, sont ses leitmotivs artistiques, ses thèmes de prédilection que l’on retrouve dans chacune de ses œuvres, tentant de réveiller tant bien que mal la conscience de l’être humain pour espérer bâtir un monde meilleur où les femmes et les hommes évolueraient en paix.
Mengge ZHAO est née en Chine dans la province du Henan. Elle travaille et vit actuellement à Pékin. C’est une artiste professionnelle, membre de l’Association des artistes chinois. Elle a étudié́ à l’Académie Centrale des Beaux-Arts à Pékin dans le département « peinture à l’huile ». En 2011, elle était chercheuse invitée à l’Université́ de Georgetown aux Etats-Unis, et elle est maintenant professeure invitée, spécialisée en création artistique au sein de l’Université́ de Communication de Chine à Pékin. Ses œuvres ont été présentées dans plus de 60 expositions personnelles et collectives notamment au Musée National des Beaux-Arts de Chine, au Centre National des Arts du Spectacle de Pékin, au Musée National d’Art Contemporain de Chine, et également dans plusieurs pays
Roselyne est née en Bretagne. Elle débute très jeune la peinture figurative et suis notamment des cours du soir aux Beaux-Arts et dans différents ateliers. En 2011, elle découvre l’abstraction lyrique.
L’art est pour Roselyne, un voyage entre l’infiniment intérieur et l’infiniment extérieur. C’est l’expression d’une liberté infinie dans l’espace fini de la toile blanche. C’est une fenêtre ouverte sur la vie par laquelle chacun peut se retrouver, se ressourcer. C’est le lieu où les émotions se transmettent mieux que par le langage.
L’art est souvent un moyen d’exprimer ses états d’âme. L’art de la sculpture est souvent un moyen pour les artistes de rendre hommage à un monde, à un univers. D’un bloc, des visages, des lignes, des réflexions se laissent entrevoir, comme si un fruit passait à l’état de fleur. Pour Christophe Rollin, l’art est un univers parallèle, « le visage de l’inconscient, peut-être ? ».
ART MAG : Parlez nous un peu de vous … où êtes-vous né ? Avez-vous une formation en art ?
Philippes Desloubières : Né à Paris en 1950, je suis rentré aux beaux-arts de Paris dans les années 1972 non pas dans un atelier de sculpture mais dans l’atelier fresque. J’étais très timide à l’époque, je me suis engagé dans le premier atelier qui m’a accueilli, ce fut une période d’apprentissage riche, j’ai fait connaissance avec les peintres primitifs italiens tels que Giotto.
Mon parcours est plutôt atypique et sinueux car j’ai d’abord commencé une formation dans le domaine de la charcuterie, je ne sais ce qu’il en reste aujourd’hui, peut-être un goût non pas pour la viande mais pour la précision, le travail fini.
AM : Si vous deviez décrire votre travail en 3 mots ?
PHD : Nature-Harmonie-Identité