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Art Genève 2026 : ce qu’il ne faut surtout pas rater cette année

Art Genève 2026 à Palexpo : visiteurs dans les allées du salon d’art contemporain, stands de galeries internationales, peintures, sculptures et installations modernes.

Du 29 janvier au 1er février 2026, Art Genève revient à Palexpo pour une 14e édition très attendue. Après avoir réuni en 2025 plus de 80 galeries internationales d’art moderne et contemporain, le salon suisse confirme son statut de rendez-vous incontournable pour les collectionneurs, les curateurs et les passionnés d’art.

Art Genève 2026 : un salon qui cultive l’excellence et l’intimité

Depuis treize éditions, Art Genève a su trouver un équilibre rare : s’imposer dans le calendrier international des grandes foires tout en conservant son atmosphère intimiste, élégante et accessible. Un lieu où la qualité prime sur la quantité, où les œuvres respirent et où l’on peut réellement prendre le temps de regarder.

En 2025, la foire a rassemblé 80 galeries de premier plan, venues défendre une diversité réjouissante de mediums : peinture, photographie, dessin, sculpture, vidéo, installations… Une pluralité qui s’accompagne d’un principe fondateur cher à Art Genève :

Tisser des ponts. Cultiver une authenticité. Nourrir un dialogue vivant entre galeries, institutions et publics.

Installation du Prix Mobilière 2025 à Art Genève : visiteurs devant les écrans rouges annonçant les artistes nommés, dans un espace d’exposition contemporain à Palexpo.

Retour sur les grandes lignes de 2025 : un socle solide pour l’édition 2026

Un ancrage suisse renforcé

Le Prix Mobilière, qui distingue un jeune talent suisse, a été attribué à Alfatih, confirmant le rôle d’Art Genève comme soutien essentiel à la scène helvétique.

Une présence institutionnelle impressionnante

Musées, fondations, centres d’art et collectionneurs privés — suisses comme internationaux — ont enrichi le parcours d’expositions de projets conçus spécialement pour le salon.
Une manière d’affirmer une fois de plus : Art Genève n’est pas qu’une foire, c’est un véritable espace curatoriel.

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Des sections innovantes

  • Section Sur-Mesure (introduite en 2024) : œuvres monumentales qui défient les formats traditionnels des stands ;
  • Volet Musique : installations et performances sonores, certaines déployées hors les murs, immergeant les visiteurs dans des expériences sensorielles ;
  • Quartier des éditeur·rices d’art : beaux livres, catalogues, publications, rencontres avec les professionnels du livre d’art ;
  • Programme de conférences : décryptages des tendances et débats sur l’actualité du monde de l’art contemporain.

Autant de dispositifs qui renforcent l’identité singulière du salon : un lieu où le marché, la création et la médiation coexistent harmonieusement.

Art Genève exposition 2025 : visiteurs observant de grandes œuvres photographiques rouges dans un stand d’art contemporain, au cœur du salon à Palexpo Genève.

Art Genève & Art Monte-Carlo : un duo complémentaire

Art Genève s’inscrit dans un écosystème élargi avec Art Monte-Carlo, son événement jumeau sur la Côte d’Azur.
Ensemble, les deux salons dessinent un axe culturel Genève–Monaco, mêlant exigence curatoriale, marché international et atmosphères contrastées — l’intimité lémanique d’un côté, l’ouverture méditerranéenne de l’autre.

14e édition : que nous réserve Art Genève 2026 ?

Si la sélection 2026 sera dévoilée progressivement, plusieurs points se confirment déjà :

  • une présence accrue de galeries internationales,
  • le retour des institutions suisses et européennes,
  • de nouveaux projets curatoriaux Sur-Mesure,
  • la poursuite du volet Musique,
  • une programmation éditoriale (conférences, éditeurs) enrichie.

L’ambition est claire : consolider la place du salon comme événement majeur du début d’année, tout en préservant son ADN chaleureux, précis et feutré.

📍 Informations pratiques

  • Dates : 29 janvier → 1er février 2026
  • Lieu : Palexpo, Genève
  • Édition : 14e
  • Type d’art : moderne & contemporain
  • Site officiel : artgeneve.ch

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A lire aussi : Foires d’art 2026 : le calendrier complet des grands rendez-vous internationaux

FAQ Art Genève

Qu’est-ce qu’Art Genève ?

Art Genève est un salon international d’art moderne et contemporain organisé chaque année à Palexpo, réunissant galeries, institutions, fondations, artistes émergents et projets curatoriaux.

Quand aura lieu Art Genève 2026 ?

La 14ᵉ édition d’Art Genève se déroulera du 29 janvier au 1ᵉʳ février 2026 à Palexpo, Genève.

Où se déroule Art Genève ?

Le salon a lieu à Palexpo, le grand centre d’exposition situé à proximité immédiate de l’aéroport international de Genève.

Y a-t-il des prix décernés lors du salon ?

Oui. Le Prix Mobilière récompense un·e jeune artiste suisse. En 2025, c’est Alfatih qui a été distingué.

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Actualités - Artistes à la une

Rosine Le Noane : l’art de saisir la lumière

aquarelle de rosine le noane Quai Bélu Amiens

Certaines œuvres ne se racontent pas : elles se vivent. Celles de Rosine Le Noane en font partie. À travers une maîtrise rare de l’aquarelle, l’artiste parvient à transformer un éclat de lumière, un reflet ou un souffle d’air en émotion pure.

Une artiste qui laisse parler la lumière

Rosine Le Noane travaille l’aquarelle comme un langage sensible. Pas d’effets spectaculaires, pas de gestuelle démonstrative : seulement une recherche patiente de l’essentiel. Une transparence, une vibration, une nuance presque imperceptible… et soudain, le motif s’illumine.

Ce qui frappe d’abord, c’est cette manière de capturer l’instant : ni un paysage, ni une scène, mais un moment suspendu, fragile, presque intérieur.

photo portrait Rosine Le noane
Rosine le Noane

Un travail ancré dans le réel, ouvert au sensible

Rosine puise son inspiration dans les atmosphères qu’elle traverse : des paysages de Picardie aux lumières de Paris, en passant par des horizons plus lointains comme Venise.
Jamais documentaire, jamais littéral, son travail ne cherche pas à représenter : il cherche à révéler.

À l’œil nu, c’est une aquarelle.
En vérité, c’est une sensation.

Une approche qui séduit ceux qui cherchent plus qu’une image

Ce qui plaît chez Rosine Le Noane, ce n’est pas seulement la beauté de ses œuvres : c’est cette impression qu’elles respirent.

L’aquarelle, chez elle, n’est ni un exercice de style ni un simple médium.
C’est une manière de ressentir le monde.

Ses œuvres invitent à ralentir, à observer, à entrer dans un rapport intime avec la lumière.
Un rapport que nous avons choisi d’explorer dans un dossier épuré, sensible, volontairement discret — pour laisser la place à ce qui compte : l’émotion.

🌟 À découvrir dans le magazine papier ART MAG

Le prochain numéro consacre plusieurs pages à Rosine Le Noane avec :

  • une sélection d’œuvres reproduites en haute qualité,
  • un entretien sans fioritures, centré sur son approche de la lumière,
  • un regard sur son parcours et ses inspirations,
  • et surtout : cette atmosphère que seul le papier peut transmettre.

Nous avons fait le choix de ne pas tout montrer ici.
Parce que certaines images méritent d’être découvertes lentement, dans un format pensé comme un objet d’art.

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Les galeries majeures attendues à la BRAFA Art Fair 2026

Galerie Murani Mercier à la Brafa 2025

Un panorama exceptionnel entre maîtres anciens, art moderne, design et création contemporaine

Avec près de 150 galeries venues de 18 pays, la BRAFA Art Fair 2026 s’impose une nouvelle fois comme l’une des grandes plateformes européennes du marché de l’art. Diversité des époques, rigueur des sélections, prestige des œuvres : l’édition 2026 promet un parcours dense et vibrant, fidèle à l’identité de Bruxelles.

Voici les galeries qui comptent réellement cette année, celles dont la présence attire les collectionneurs, les curateurs et les professionnels du marché.

1. Les grands noms historiques

Didier claes

Stand 41 – Galerie Claes (Bruxelles)

Spécialisée en arts classiques d’Afrique, la galerie de Didier Claes demeure une référence internationale. Sa présence résonne chaque année comme un moment fort, tant pour la qualité muséale des œuvres que pour la profondeur des provenances présentées.

Georges et François De Jonckheere

Stand 36 – Galerie de Jonckheere (Suisse) Stand 36

Située à Genève, la galerie est l’un des piliers du segment des maîtres anciens. Ses expositions consacrées aux écoles flamandes et hollandaises attirent sans cesse conservateurs, grands collectionneurs et institutions internationales.

Cesare Lampronti

Stand 70 – Hartford Fine Art – Lampronti Gallery (Monaco)

Nouveau participant en 2026, le marchand monégasque promet une sélection très attendue de tableaux anciens, renforçant la présence des maîtres italiens et européens à la foire.

Galerie Colnaghi

Stand 40 – COLNAGHI (Royaume-Uni / Espagne / Belgique / États-Unis)

L’un des plus anciens marchands d’art au monde. Leur stand est traditionnellement l’un des plus visités, réunissant des pièces majeures allant de l’archéologie aux maîtres anciens.

2. Le meilleur de l’art moderne et contemporain

Brafa 2025 – Galerie La Patinoire Royale

Stand 053 – La Patinoire Royale | Valérie Bach (Bruxelles)

Institution de la scène belge, la galerie confirme sa stature internationale avec un accrochage mêlant installations, peinture, design moderne et œuvres majeures d’artistes belges et européens.

Brafa 2025 – Galerie Christophe Gaillard  © Zooo

Stand 102 – Galerie Christophe Gaillard (Paris / Bruxelles)

Connue pour ses artistes contemporains et son focus sur les scènes des années 1960–1990, la galerie propose un dialogue passionnant entre création actuelle et œuvres historiques.

Stand 116 – MARUANI MERCIER (Bruxelles)

Toujours très suivie sur la scène internationale, elle présente une sélection forte d’artistes d’après-guerre et contemporains, oscillant entre abstraction, minimalisme et pop culture.

Stand 141 – Nosbaum Reding (Luxembourg / Bruxelles)

La galerie luxembourgeoise continue son implantation bruxelloise en offrant un panorama précis de la création contemporaine, entre photographies, installations et peinture.

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3. Les galeries qui montent : nouveaux venus et lignes audacieuses

Stand 132 – Arte-Fact Fine Art (Belgique) – Nouveau 2026

Nouvel entrant spécialisé en maîtres anciens, la galerie impressionne par la qualité de ses œuvres XVIe–XVIIIe siècle déjà remarquée par plusieurs institutions.

Stand 61 – Galerie Greta Meert (Bruxelles) – Nouveau 2026

Actrice majeure de l’art d’après-guerre et contemporain, elle rejoint la foire en apportant la rigueur conceptuelle qui fait sa réputation depuis plus de trente ans.

Stand 21 – Mulier Mulier Gallery (Belgique) – Nouveau 2026

Une galerie à suivre, engagée dans l’Arte Povera, l’art conceptuel, le pop art et le minimalisme. Une sélection pointue qui enrichit la diversité esthétique de la foire.

Keith Haring (USA, Pennsylvania 1958-1990 New York)

Stand 128 – Martos Gallery (New York) – Nouveau 2026

L’une des surprises de l’année : un marchand américain venu avec des artistes contemporains internationaux, dont des pièces muséales qui attirent déjà l’attention.

Studio Maisonjaune – Piero Palange (Italie, 1931-1975)

4. Le design et les arts décoratifs : un goût renouvelé

Stand 136 – Maisonjaune Studio (France) – Nouveau 2026

Reconnue pour sa vision du design contemporain et ses pièces rares des années 1950 à aujourd’hui, elle incarne une nouvelle génération de marchands engagés.

Stand 146 – Laurent Schaubroeck (Belgique) – Nouveau 2026

Spécialiste du modernisme brésilien, il présente des pièces exceptionnelles de designers emblématiques tels que Jorge Zalszupin ou Sergio Rodrigues.

Stand 105 – MassModernDesign (Pays-Bas) – Nouveau 2026

Un stand prisé des amateurs de mobilier du milieu du XXe siècle. La rigueur du design scandinave et brésilien y dialogue avec des raretés inaccessibles ailleurs.

Jorge Zalszupin (Varsovie 1922-2020 São Paulo) Table Guanabara et chaises Senior, 1960

5. Une fondation emblématique : l’invitée d’honneur 2026

Fondation Roi Baudouin (Belgique)

Invitée d’honneur, la Fondation célèbre son 50ᵉ anniversaire. Son stand, conçu comme un véritable musée éphémère, expose des trésors du patrimoine belge : tableaux anciens, design, bijoux, œuvres modernes et pièces majeures récemment acquises.

Son programme de conférences, les KBF Art Talks, complète cette présence d’envergure.

Pourquoi ces galeries comptent en 2026 ?

Parce qu’elles incarnent ce que la BRAFA fait de mieux :

  • définir les tendances du marché,
  • révéler les artistes à suivre,
  • présenter des pièces incontournables qui circuleront demain dans les ventes internationales,
  • offrir un dialogue rare entre tradition, modernité et création contemporaine.

La BRAFA 2026 rassemble ainsi ce que Bruxelles a de plus précieux : une foire à taille humaine, mais d’une densité artistique exceptionnelle, qui parvient à réunir maîtres anciens, arts premiers, design, art moderne et création actuelle dans une harmonie que peu d’événements égalent.

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Foires d’art 2026 : le calendrier complet des grands rendez-vous internationaux

En 2026, les foires d’art confirment leur rôle central dans le marché mondial. Entre Bruxelles, Paris, Londres, Bâle, Miami ou Séoul, collectionneurs, galeristes et institutions se retrouveront autour d’événements devenus incontournables. Voici le calendrier complet des grandes foires d’art 2026, avec un focus particulier sur les nouveautés, les tendances, et les temps forts à ne pas manquer.

Janvier 2026 : une année qui démarre fort

BRAFA Art Fair – 25 janvier au 1er février 2026 – Brussels Expo

Première grande foire européenne de l’année, la BRAFA Art Fair 2026 s’annonce exceptionnelle.

Lire aussi :

La présence de près de 150 galeries internationales, la scénographie monumentale et l’invité d’honneur — la Fondation Roi Baudouin — confirment la place stratégique de Bruxelles dans le marché de l’art européen.

Ceramic Brussels – 21 au 25 janvier 2026 – Tour & Taxis

La foire réunit plus de 70 exposants et 200 artistes autour de la céramique contemporaine, avec un Focus España et l’artiste autrichien Elmar Trenkwalder comme invité d’honneur. L’événement propose des solo shows, le ceramic brussels Art Prize dédié aux artistes émergents, ainsi que de nombreuses œuvres à découvrir et à acheter.

En savoir plus : Ceramic Brussels 2026 : la grande foire internationale de céramique contemporaine revient à Bruxelles en janvier

Art Genève – 29 janvier au 1er Février 2026

Un rendez-vous devenu un pont entre art contemporain, design et joaillerie.

En savoir plus : Art Genève 2026 : ce qu’il ne faut surtout pas rater cette année

Mars 2026

TEFAF Maastricht – 14 au 19 Mars 2026

La référence mondiale pour les antiquaires, les Old Masters et les galeries de prestige.

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Mai / Juin 2026 : le cœur de saison

Biennale Arte 2026 – 9 mai au 22 novembre 2026 – Venise

Avec “In Minor Keys”, la vision posthume de Koyo Kouoh marque une édition historique. Une Biennale placée sous le signe de la douceur, du murmure et des tonalités sensibles.

A lire aussi : Biennale de Venise 2026 : “In Minor Keys”, l’édition la plus sensible et visionnaire de la décennie

Art Basel – Bâle 2025

Art Basel – 12 au 16 juin 2026 – Bâle

La foire la plus influente du monde, avec les plus grosses transactions du marché.

Enter Art Fair Copenhague 2025

Été 2026

Enter Art Fair – août 2026 – Copenhague

Le rendez-vous scandinave qui monte.

Paris+ par Art Basel 2025

Automne 2026 : Paris en capitale mondiale

Paris+ par Art Basel – octobre 2026

Une influence croissante, réunissant les plus grandes galeries internationales.

FIAC Online / Paris Internationale – octobre 2026

Les foires satellites confirment la vitalité jeune de la scène parisienne.

Novembre / Décembre 2026 : clôture en beauté

Luxembourg Art Week – novembre 2026

Une sélection pointue entre galeries établies et scène émergente.
→ Lire aussi : Luxembourg Art Week 2025

Art Basel Miami Beach – 2025

Art Basel Miami Beach – décembre 2026

La grande messe américano-mondiale.

2026 s’annonce comme une année marquée par le retour des grandes foires européennes, la montée d’une nouvelle scène engagée, et une extension grandissante du marché vers l’Asie.
Parmi elles, la BRAFA 2026 se distingue déjà comme l’un des grands événements à suivre.

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Actualités - Artistes à la une - Dessin

Joshua Sucré Zimmerman : Là où le silence raconte

photo portrait de l'artiste joshua sucre Zimmermann tenant le prix art mag

Lauréat du Prix ART MAG – Salon International de Vittel

Un peintre de la résilience silencieuse

Joshua Sucré Zimmerman appartient à ces artistes dont l’œuvre se dévoile par couches subtiles. Formé aux Beaux-Arts, il revient à l’atelier après l’épreuve de la maladie avec une idée forte : peindre la résilience sans spectaculaire, sans effet, en laissant au regard le temps d’entrer.
Ses tableaux semblent calmes, presque sereins. Mais en s’approchant, un détail infime – un pli, un objet déplacé, une micro-déformation – vient tout déplacer. C’est là que tout commence : dans ce décalage léger qui réveille l’œil.

Une œuvre où chaque détail compte

Le thème du sacrifice traverse plusieurs de ses toiles, mais avec une sobriété rare. Pas de dramatisation : une dignité contenue, une tension intérieure qui affleure sans jamais s’imposer.
Cette écriture visuelle, précise et retenue, a valu à l’artiste le Prix ART MAG au Salon International de Vittel, saluant la cohérence d’une œuvre où le spectateur devient acteur de l’image.

Un univers qui invite à ralentir

Chez Joshua Sucré Zimmerman, rien n’est décoratif. Chaque élément a une fonction, chaque geste est pesé. Regarder ses œuvres, c’est accepter un temps plus lent, un rapport au visible qui privilégie l’attention plutôt que le choc immédiat.
Une peinture qui murmure, qui suggère, qui laisse la place au silence — et à l’interprétation.

À lire en intégralité dans l’édition papier d’ART MAG
Toute la profondeur de l’univers de Joshua Sucré Zimmerman est à découvrir dans le nouveau numéro d’ART MAG.

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Actualités - Artistes à la une - Peinture

Yves-Marie Yvin : l’artiste autodidacte qui réinvente l’abstraction figurative

portrait yves marie yvin

Un univers instinctif à découvrir dans l’édition papier d’ART MAG

L’ascension d’Yves-Marie Yvin est l’une des plus singulières de la scène contemporaine française.
Artiste autodidacte, il commence à peindre à 55 ans, sans formation ni parcours académique, porté uniquement par une impulsion intérieure.
En quelques années, ses œuvres traversent Paris, Londres et New York. Elles attirent collectionneurs, galeries et amateurs d’art contemporain pour leur force chromatique et leur dimension profondément intuitive.

Dans le nouveau numéro papier d’ART MAG, son travail se dévoile avec une intensité impossible à percevoir sur écran : matières, reliefs, couches pigmentaires, détails et micro-motifs deviennent visibles en grand format.

Dolce Vita – toile acrylique sur châssis – mai 2024

Une abstraction figurative nourrie par l’inconscient

Le style d’Yves-Marie Yvin se situe à la frontière entre abstraction et figuration.
Ses toiles laissent apparaître tulipes, arbres, silhouettes, mais toujours comme des apparitions furtives, des visions en mouvement.
Cette abstraction figurative, devenue sa signature, propose une lecture ouverte où chacun projette ses émotions, ses souvenirs, sa perception du monde.

L’article publié dans l’édition papier analyse avec précision ces motifs récurrents, les superpositions chromatiques et les symboles cachés — autant d’éléments qui disparaissent en version numérique.

L’amour à l’ombre des Camélias

Autohypnose, instinct et création : un processus rare

L’approche d’Yvin intrigue autant qu’elle fascine.
Avant de peindre, l’artiste entre dans un état de lâcher-prise proche de l’autohypnose.
Les couleurs, les formes et les sujets se manifestent sans intention préalable.

« Ce ne sont pas des thèmes que je choisis. Ce sont eux qui viennent à moi. »

Ce processus, détaillé dans le numéro papier d’ART MAG, confère à son œuvre une dimension onirique et intuitive rare dans le paysage de la peinture contemporaine.

Rue deserte

Une identité picturale nourrie par les paysages bretons

Originaire d’une famille de paysans bretons, Yvin ancre son œuvre dans un imaginaire profondément lié à la nature : terre, arbres, mer, lumière changeante.
Cette mémoire sensorielle irrigue ses toiles, leur offrant une énergie tellurique singulière, bien loin des tendances lisses ou minimalistes de l’art contemporain.

Ses expositions récentes — Place des Vosges, Galerie Joseph-Durand, Art Expo New York — ont confirmé son positionnement comme artiste émergent à suivre.

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Actualités - Installation - International - Photographie

Design and Disability : quand le design devient manifeste pour l’inclusion au Victoria & Albert Kensington

Photographie de Mari Katayama exposée au V&A Museum dans Design and Disability, montrant l’artiste assise avec ses prothèses dans un décor de dentelle, symbole du corps réinventé et du design inclusif. magazine art mag
Mari Katayama

Le Victoria & Albert Museum de Londres présente du 7 juin 2025 au 15 février 2026 Design and Disability, une exposition pionnière qui place le handicap au cœur de la création contemporaine.
À travers 170 objets – mode, design, architecture, photographie, technologie – le V&A célèbre la créativité des personnes Disabled, Deaf et neurodivergentes, de 1940 à aujourd’hui.

L’exposition, conçue par la commissaire Natalie Kane, ne se contente pas de montrer : elle fait entendre, toucher et ressentir. Accessibilité, inclusion et justice du design sont au centre du parcours.

Modèle portant une création colorée et inclusive de Rebirth Garments, photographiée sur fond violet, célébrant la diversité des corps et la mode queer dans l’exposition Design and Disability au V&A Museum. publié magazine art mag
Rebirth Garments ©Colectivo Mutipolar

Visibility : exister et se réinventer

Dans la première salle, le visiteur découvre un design comme affirmation identitaire.
Les créations de Sky Cubacub (Rebirth Garments) et Maya Scarlette transforment la mode en manifeste politique ; les photographies de Marvel Harris célèbrent la renaissance et la fierté d’être soi.
Les zines tels qu’Able Zine ou Dysfluent Magazine donnent une typographie au bégaiement, une esthétique à la fragilité, et une force graphique à la voix des invisibles.

Portrait d’une femme appliquant un eyeliner adapté grâce à un tube en caoutchouc, exposé au V&A Museum pour l’exposition Design and Disability, exemple de créativité et d’ingéniosité du design inclusif. magazine Art mag
Cindy demonstrates her use of an eyeliner adapted with rubber tubing. Photo by Michael J. Maloney

Tools : détourner, inventer, hacker

Ici, le design devient un outil d’autonomie.
Le Touchstream keyboard inventé par Wayne Westerman (précurseur du tactile d’Apple), les prothèses bricolées de Cindy Garni, ou encore le Xbox Adaptive Controller de Microsoft, prouvent qu’un design pensé par et pour les personnes handicapées peut transformer l’industrie mondiale.
Mention spéciale au Jaipur Foot, prothèse indienne low cost qui a redonné la marche à des millions de personnes : un modèle d’innovation solidaire.

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Femme allongée sur la Squeeze Chair de Wendy Jacob, œuvre exposée au V&A Museum, inspirée par Temple Grandin, illustrant le design sensoriel et le confort comme acte d’inclusion dans Design and Disability. Magazine Art mag
Chaise longue Squeeze, de Wendy Jacob, inspirée par Temple Grandin – 1998 Photo by Ted Diamond

Living : créer un monde accessible

La dernière section interroge notre manière d’habiter le monde.
De l’Anti-Stairs Club militant contre l’architecture excluante à la Squeeze Chaise Longue de Wendy Jacobs – conçue avec la scientifique autiste Temple Grandin –, le design devient soin, réconfort, et résistance.
Le parcours s’achève dans une zone de décompression sensorielle, pensée pour le repos et la régulation émotionnelle : une innovation muséale rare, et un geste politique fort.

Un design pour tous, un futur à inventer

Plus qu’une exposition, Design and Disability est un manifeste pour une société inclusive.
Chaque objet raconte la créativité née du vécu, l’intelligence du quotidien, la beauté de l’adaptation.
Le V&A prouve qu’imaginer autrement, c’est déjà changer le monde.

🔗 Infos pratiques

📍 Porter Gallery, V&A South Kensington (Londres)
📅 7 juin 2025 – 15 février 2026

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BRAFA Art Fair 2026 : tout savoir sur l’édition qui va transformer le marché de l’art européen

Installation Valkyrie Leonie de Joana Vasconcelos à la BRAFA Art Fair : sculpture textile monumentale suspendue, aux motifs lumineux et colorés, photographiée par Olivier Pirard. Vue générale de l’œuvre emblématique de la foire d’art de Bruxelles.
Olivier Pirard

La BRAFA Art Fair 2026, qui se tient du 25 janvier au 1er février 2026 à Brussels Expo, s’annonce comme l’un des événements majeurs du marché de l’art en Europe. Avec près de 150 galeries internationales, une scénographie spectaculaire, la présence exceptionnelle de la Fondation Roi Baudouin, et une sélection d’œuvres couvrant cinq continents, l’édition 2026 s’impose déjà comme un rendez-vous incontournable pour les collectionneurs, amateurs d’art et professionnels du secteur.

Vue générale de la BRAFA Art Fair montrant l’installation monumentale Valkyrie Leonie de Joana Vasconcelos suspendue au centre de l’allée principale. Des visiteurs échangent devant des œuvres contemporaines accrochées aux murs, dans un espace lumineux et élégant où fleurs, stands et galeries se déploient. Photographie d’ambiance illustrant la scénographie et l’atmosphère de la foire d’art de Bruxelles.
BRAFA 2025 – General view with Valkyrie Leonie by Joana Vasconcelos © Olivier Pirard © Atelier Joana Vasconcelos

Pourquoi BRAFA 2026 est la foire d’art à ne pas manquer cette année ?

  • Une sélection de 150 galeries venues de 18 pays
  • Des œuvres allant du XVe siècle aux créateurs contemporains les plus pointus
  • Un parcours inédit : 5 chefs-d’œuvre, 5 continents
  • L’accueil de la King Baudouin Foundation comme invitée d’honneur
  • Une scénographie immersive inspirée du ciel et des aurores boréales
  • Des Art Talks avec conservateurs, experts et figures du marché

Avec plus de 72 000 visiteurs en 2025, BRAFA confirme sa place de foire européenne majeure — plus intime que TEFAF, plus historique que certaines foires émergentes, et toujours plus innovante.

Les œuvres essentielles à voir absolument en 2026 : un tour du monde en 5 chefs-d’œuvre

BRAFA propose un parcours exceptionnel qui traverse les continents. Voici les 5 pièces qui feront parler toute l’année.

Œuvre sur fond jaune vif représentant une figure noire stylisée projetée en l’air et entourée de silhouettes levant les bras, dans le style iconique de Keith Haring. Présentée par Martos Gallery à BRAFA 2026, l’image met en avant les traits graphiques noirs, les lignes d’énergie et la dimension pop et engagée de l’artiste.

1. Keith Haring – Untitled (1981)

Martos Gallery (USA)
Un dessin iconique, explosif, qui condense l’énergie du street art new-yorkais des années 80.

Banc rare “Mucki Bench” de Sergio Rodrigues en jacaranda et bois brésilien, pièce de design moderniste des années 1960 présentée par Laurent Schaubroeck à BRAFA 2026. Mobilier long et minimaliste composé de lattes sombres, emblématique du design brésilien du XXᵉ siècle.

2. Sergio Rodrigues – Mucki Bench (1960s)

Laurent Schaubroeck (BE)
Une pièce sculpturale du modernisme brésilien, rare, monumentale.

Tableau de Kim Tschang-Yeul composé de gouttes d’eau peintes avec un réalisme minutieux sur toile beige, présenté par Boon Gallery à BRAFA 2026. L’œuvre emblématique de l’artiste coréen évoque méditation, lumière et illusion matérielle grâce à la transparence des gouttes.

3. Kim Tschang-Yeul – Water Drops (1982)

Boon Gallery (BE)
Poésie, silence, méditation : une œuvre majeure de l’art coréen contemporain.

Deux figures reliquaires Kota du Gabon en cuivre et laiton, présentées par Dalton Somaré à BRAFA 2026. Sculptures traditionnelles africaines au style géométrique emblématique, exposées sur socles et éclairées dans un espace muséal.

4. Figure reliquaire Kota (XIXe siècle)

Dalton Somaré (IT)
Une icône de l’art africain traditionnel, au cœur de l’histoire du modernisme.

Triptyque flamand vers 1500 représentant la Crucifixion au centre, entourée de scènes de la Passion, présenté par Jan Muller Antiques à BRAFA 2026. Peinture religieuse sur panneaux, aux détails narratifs riches et iconographie typique de l’école flamande.

5. Triptyque flamand (vers 1500)

Jan Muller Antiques (BE)
Un chef-d’œuvre rare, analysé avec précision par le spécialiste Didier Martens.

Old Masters, design et pièces iconiques : les grandes tendances BRAFA 2026

Le grand retour des maîtres anciens

De Rembrandt à van Goyen, BRAFA confirme son statut de foire de référence pour les Old Masters en Europe.

Le design du XXᵉ siècle en vedette

– Serrurier-Bovy
– Louis Comfort Tiffany
– Jorge Zalszupin
– Lina Bo Bardi

Le design brésilien et les avant-gardes européennes livrent un dialogue exceptionnel.

BRAFA 2025 – Galerie de Potter d’Indoye © Luk Vander Plaetse

Les “conversation pieces” : les œuvres qui captivent dès le premier regard

Yves Klein – La Terre Bleue (1957)
– Une horloge mythologique Consulat (Galerie de Potter d’Indoye)
– Une figure égyptienne Ptah-Sokar-Osiris (Axel Vervoordt)

Invitée d’honneur 2026 : la Fondation Roi Baudouin

Pour ses 50 ans, la Fondation met en scène un stand-musée, des concerts quotidiens, et un cycle de conférences inédit.

👉 Une présence institutionnelle d’une ampleur rare dans une foire privée.

Une scénographie immersive inspirée du ciel

Nicolas de Liedekerke signe une édition poétique, aérienne, structurée autour :

  • des nuances du ciel,
  • de lumières évoquant les aurores boréales,
  • de suspensions légères pour fluidifier l’espace,
  • et d’un nouveau Hall 8 dédié à la gastronomie.

Art Talks & KBF Talks : un programme intellectuel de haut niveau

Chaque jour, des penseurs du marché de l’art prennent la parole :
– Dominique & Sylvain Lévy
– Dr Michael Philipp
– Estelle De Bruyn
– Virginie Devillez
– Michiel Vervloet
– Ludwig Forrest

👉 L’un des meilleurs programmes de conférences parmi les foires européennes.

Informations pratiques BRAFA 2026

📅 25 janvier – 1ᵉʳ février 2026
📍 Brussels Expo – Halls 3, 4 & 8
🕒 De 11h à 19h
🌙 Late opening : jeudi 29 janvier

Lire aussi :

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Actualités - Photographie

Kwame Brathwaite : « Black is Beautiful », exposition au centre de la photographie de Mougins jusqu’au 18 janvier 2026

Du 5 juillet au 18 janvier 2026, le Centre de la photographie de Mougins consacre une rétrospective majeure à Kwame Brathwaite, figure essentielle du mouvement Black is Beautiful. Photographe, militant et visionnaire, il a redéfini la beauté et l’identité noire à travers des images devenues icônes de la fierté afro-américaine.

© Kwame Brathwaite Radiah Frye, un mannequin ayant adopté les coiffures naturelles lors d’une séance photo aux studios AJASS Vers 1970, tirage pigmentaire, 76,2 × 76,2 cm Courtesy of the Kwame Brathwaite Archive and Philip Martin Gallery, Los Angeles

La beauté comme révolution visuelle

Dans les années 1960, à Harlem, Kwame Brathwaite transforme la photographie en un acte d’émancipation. Inspiré par le panafricanisme de Marcus Garvey, il fonde avec son frère Elombe le collectif AJASS (African Jazz-Art Society & Studios).
Autour d’eux, un mouvement naît : celui des Grandassa Models, jeunes femmes qui revendiquent leur beauté naturelle, leurs coiffures afro et leurs vêtements africains faits main.

Ses images – éclatantes, fières, lumineuses – deviennent un cri silencieux : “Black is Beautiful”.
À travers son objectif, Brathwaite ne montre pas, il élève. Il célèbre une identité trop longtemps niée, et transforme la photographie en arme pacifique de libération.

Une œuvre à la croisée de la musique, de la mode et de la politique

Dans les studios AJASS, la création est collective.
Brathwaite photographie les happenings Naturally ’65 ou Miss Natural Standard of Beauty, où la beauté noire devient performance, affirmation et manifeste.

Son regard s’étend bientôt à toute une génération d’artistes : Abbey Lincoln, Max Roach, Stevie Wonder, Bob Marley, Muhammad Ali…
Tous passent devant son objectif, tous participent à ce vaste récit visuel de la dignité retrouvée.

“Ses images chantent la liberté, la joie, la fierté d’exister.” — François Cheval, commissaire de l’exposition

Une exposition hommage au Centre de la photographie de Mougins

Présentée dans le cadre du Grand Arles Express, l’exposition Kwame Brathwaite – Black is Beautiful constitue la première rétrospective européenne de l’artiste.
Le commissariat de François Cheval et Yasmine Chemali propose un parcours sensible et fort, entre archives, portraits et moments iconiques.

Les clichés, tirés à grande échelle, offrent un dialogue entre intimité et puissance collective : Harlem devient un théâtre de résistance où chaque regard dit “Je suis”.

A lire aussi :

© Kwame Brathwaite Sans titre. Deedee Little, modèle Grandassa en voiture
lors de la célébration (parade) du Garvey Day. Vers 1965, tirage pigmentaire, 72,6 × 101,6 cm Courtesy of the Kwame Brathwaite Archive and Philip Martin Gallery, Los Angeles.

Héritage et actualité d’un combat esthétique

En 2025, le message de Kwame Brathwaite résonne avec une acuité nouvelle.
Dans un monde encore traversé par les questions d’identité, de représentation et de diversité, son œuvre rappelle qu’aimer son image, c’est déjà se libérer.

Ses photographies, désormais présentes dans les collections du MoMA, du LACMA, ou encore du Pérez Art Museum Miami, continuent d’inspirer artistes, militants et créateurs du monde entier.

Informations pratiques

Exposition : Kwame Brathwaite – Black is Beautiful
Lieu : Centre de la photographie de Mougins
Dates : 5 juillet → 18 janvier 2026
Commissariat : François Cheval, Yasmine Chemali
Horaires : 11h → 19h (fermé le mardi)
Tarif : 6 € / Gratuit le 1er dimanche du mois

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❓ FAQ – Kwame Brathwaite : Black is Beautiful

Qui est Kwame Brathwaite ?

Kwame Brathwaite (1938–2023) est un photographe afro-américain, pionnier du mouvement Black is Beautiful. Inspiré par Marcus Garvey, il a défendu la beauté noire à travers la mode, la photographie et la musique, contribuant à transformer l’image des communautés afro-américaines dans les années 1960.

Que signifie le slogan « Black is Beautiful » ?

Le slogan Black is Beautiful est né au cœur du mouvement pour les droits civiques. Il revendique la fierté des traits, des peaux et des cultures africaines face aux standards occidentaux. Brathwaite en a fait un véritable manifeste visuel à travers ses photographies.

Où voir l’exposition Black is Beautiful ?

L’exposition Kwame Brathwaite – Black is Beautiful est présentée au Centre de la photographie de Mougins (Alpes-Maritimes) du 5 juillet au 18 janvier 2026, dans le cadre du Grand Arles Express.

Pourquoi cette exposition est-elle importante ?

C’est la première rétrospective européenne consacrée à Kwame Brathwaite. Elle met en lumière une œuvre essentielle qui relie la photographie, la mode et la musique, tout en retraçant un combat culturel et identitaire majeur.

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Actualités - Foire d'art - International

Biennale de Venise 2026 : “In Minor Keys”, l’édition la plus sensible et visionnaire de la décennie

Six personnes sont alignées sur scène devant un public, se tenant par la main, avec en arrière-plan un grand écran montrant un portrait souriant de Koyo Kouoh entourée de son équipe. Cette image est présentée dans le cadre de la 61ᵉ Exposition internationale d’art, In Minor Keys, prévue du 9 mai au 22 novembre 2026, une édition conçue par la commissaire Koyo Kouoh. magazine art mag
biennale Arte 2026

La Biennale Arte 2026 s’annonce déjà comme l’un des événements artistiques majeurs de l’année. Intitulée In Minor Keys, cette 61ᵉ édition repose sur la vision profondément sensible et poétique de la curatrice camérounaise Koyo Kouoh. Disparue en mai 2025, elle laisse derrière elle un projet d’une rare cohérence, porté par une idée simple et puissante : écouter ce que le monde murmure plutôt que ce qu’il hurle.

Prévue du 9 mai au 22 novembre 2026, entre les Giardini, l’Arsenale et divers lieux de Venise, cette Biennale promet une expérience sensorielle, méditative et profondément humaine, en rupture avec l’excès visuel des expositions contemporaines.

“In Minor Keys” : quand la Biennale choisit la douceur pour parler du monde

Au cœur du projet : la notion de tonalités mineures.
Dans son texte curatorial, Koyo Kouoh évoque ces fréquences plus basses, ces espaces où l’on se tourne vers la lenteur, la relation, la poésie.

Loin des discours assourdissants, In Minor Keys propose :

  • une expérience sensible, presque musicale ;
  • une immersion dans des formes artistiques intimes et réparatrices ;
  • un parcours pensé comme une polyphonie de voix, inspirée du jazz, du blues, du morna, des chants créoles ;
  • une esthétique relationnelle qui privilégie l’humain, l’écoute et l’attention aux mondes fragiles.

Cette Biennale 2026 ne cherche pas à convaincre, mais à toucher.

Un parcours libre, polyphonique, organique

La Biennale 2026 s’inscrit dans une logique d’archipel. Chaque artiste, chaque œuvre, chaque espace fonctionne comme une île reliée aux autres par des ponts invisibles : émotions, rythmes, matières, vibrations.

Les visiteurs traverseront :

Des univers sensoriels

L’exposition se veut méditative. Elle travaille la lenteur, le silence, la vibration.

Des jardins créoles

Kouoh emprunte à Glissant l’image du jardin créolisé : un écosystème riche, autoprotégé, où les espèces coexistent, se soutiennent, se répondent.

Des espaces de soin

Les œuvres sont pensées comme des oasis dans un monde saturé de crises.

Un festival d’ensembles

Plutôt qu’un message unique, la Biennale 2026 propose un poly-rythme, un ensemble de voix qui improvisent, dialoguent, se répondent comme dans une jam session.

Pourquoi cette Biennale aura un impact mondial

La force de In Minor Keys tient dans son positionnement singulier :
elle refuse la saturation visuelle, la surabondance, l’hystérie des expositions globales.

Au contraire, la Biennale 2026 :

  • réhabilite les pratiques vernaculaires, les gestes lents, les savoirs ancestraux ;
  • donne une place centrale aux artistes comme médiateurs, non comme spectacle ;
  • reconnecte l’art à ses fonctions émotionnelles et sociales ;
  • s’inscrit dans les enjeux de 2026 : écologie, archipels culturels, polyphonie, décolonisation des imaginaires, soin collectif.

Ce choix en fait déjà l’une des expositions les plus attendues au monde.

L’hommage puissant à Koyo Kouoh

Parce que l’exposition est réalisée exactement selon son projet, approuvé par sa famille, In Minor Keys devient un acte de transmission.

Koyo Kouoh laisse comme héritage :

  • une vision relationnelle du monde ;
  • une défense radicale des artistes afro-descendants et des savoirs pluriels ;
  • un regard profondément anticolonial, poétique et incarné ;
  • une conception de l’art comme souffle, rythme, méditation, soin.

Cette Biennale 2026 est l’une des dernières grandes œuvres curatoriales de son époque — et peut-être la plus intime.

📍 Biennale Arte 2026 : informations pratiques

  • Dates : 9 mai – 22 novembre 2026
  • Lieux : Giardini, Arsenale, divers sites à Venise
  • Thème : In Minor Keys

Pourquoi vous devez suivre cette édition

La Biennale Arte 2026 réinvente l’expérience muséale.
Elle remet au cœur de l’attention ce que le monde oublie : le sensible, la lenteur, les voix discrètes.
Elle ouvre une nouvelle voie dans la création contemporaine : plus humaine, plus douce, plus polyphonique.

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