Malgré sa domination sur le règne animal, l’Homme rêve dans le plus grand des secrets de devenir l’égal de ces créatures. Cette fascination pour leur courbure, leur puissance naturelle fait émerger l’art animalier au XIXe siècle.
C’est dans cette lignée que s’inscrit le sculpteur Patrick Villas. Fasciné par les félins qui représentent la majeure partie de son œuvre, Villas est pourtant bien différent des artistes animaliers tels que Jouve ou Sandoz dont les œuvres sont lisses et brillantes. Villas à une approche plus brute, plus énergique de la matière, tout en restant toujours fidèle au trait et au caractère de l’animal.
L’artiste se détache de sa vision humaine de l’animal pour se concentrer sur le sentiment de l’animal, imposant sa vision d’un monde sauvage presque idéal.
Formé à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers, Patrick Villas est né dans cette ville où il a grandi près d’un zoo dans lequel il se rendait pour dessiner, comme son prédécesseur Bugatti. Concepteur de meubles, designer d’objets, céramiste, et même musicien, il est surtout reconnu comme sculpteur animalier. Le fauve, animal gracieux, souple, élégant, est l’animal star de son œuvre. Une mise à l’honneur du félin qu’il conçoit comme une urgence, car certains sont en péril.
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