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Valem – Ode aux vivants, exposition à l’espace Saint-Pierre des Minimes de Compiègne jusqu’au 30 novembre 2025

Regard un singe en terre cuite Sculpture de l'exposition de Valem et PIerre Yves Payet présenté à l'espace Saint Pierre des Minimes de Compiègne article Magazine art mag
Pierre Yves Payet

Vingt ans de sculpture pour une écologie sensible

Dates: 1–30 novembre 2025 • Lieu: Espace Saint-Pierre des Minimes, Compiègne

Une exposition manifeste. Avec 46 sculptures et 25 photographies de Pierre Yves Payet, Valem compose un récit du vivant où la matière respire, la mémoire affleure et l’écologie devient désir. C’est puissant, tendre, et résolument contemporain.

Sculpture d’un nu féminin en terre cuite, posture assise, textures rugueuses et expressives sur fond bleu. Exposition à l'espace Saint pierre des minimes de Compiègne Article Art mag
Valem – nue femme au collier – Période 2002 – 2014 ©Pierre Yves Payet

Quatre périodes, une même respiration

  • 2002–2014 — Bronzes de chevaux et nus: surfaces brutes, tension contenue, douceur inattendue.
  • À partir de 2015 — L’animal comme portrait: félins, girafes, pachydermes, chacun doté d’une identité singulière.
  • 2018–2022Sénégal en rémanence: scènes villageoises, zébus, portraits et lumière africaine.
  • 2023–2024Les liens qui nous tissent: entrée du végétal. Cerisiers, baobabs, fromagers deviennent médiateurs de notre interdépendance.

Cette progression, dévoilée salle après salle, trace un fil clair: représenter le vivant, c’est d’abord lui rendre son élan.

Sculpture d’une girafe couchée en bronze, texture brute évoquant la matière vivante, photographie sur fond blanc. exposition rétrospective à l'espace Saint Pierre des Minimes à Compiègne article art mag
Valem – Girafe couchée période 2025 – 2018 ©David Laurence

La sculpture comme portrait du vivant

Valem part d’une émotion, puis règle la justesse des proportions. Bronze, terre cuite, plâtre armé: les textures rugueuses révèlent la fragilité, la précision anatomique capte le regard. D’un puma à un corps humain, chaque pièce est un portrait qui bouge sans bouger.

Sculpture d’un visage d’enfant partiellement ouvert laissant apparaître un arbre, terre cuite texturée, sur socle noir. Les liens qui nous tissent série présentée lors de la rétrospective de Valem à l'espace Saint Pierre des Minimes de Compiègne jusqu'au 30 novembre article art mag
Valem – Jardin secret – période 2023 – 2024

Écologie sensible, sans démonstration

Ici, l’engagement n’assène rien. Il ouvre des imaginaires habitables. Un chimpanzé songeur, une main humaine entremêlée: parenté, alliance, responsabilités partagées. L’arbre n’est pas décor, il est protagoniste.

Eléphant – ©Pierre Yves Payet

Un dialogue photographique

Les photographies de Pierre Yves Payet ne documentent pas, elles prolongent. Cadrages serrés, jeux d’ombres, matière qui vibre: l’image devient sculpture, la sculpture devient image. L’exposition se lit à deux voix.

Pélican au plumage pêche et blanc sur fond noir, bec long et coloré, profil élégant et détaillé.de l'artiste photographe Pierre Yves Payet présenté lors de la rétrospective de l'exposition de Valem à l'espace Saint Pierre des Minimes de Compiègne jusqu'au 30 novembre article art mag
Pélican – ©Pierre Yves Payet

Infos pratiques

  • Exposition: Ode aux vivants — Valem
  • : Espace Saint-Pierre des Minimes, Compiègne
  • Quand: 1 → 30 novembre 2025
  • +: 46 sculptures, 25 photographies de Pierre Yves Payet

Le dossier complet est publié dans ART MAG n°29.
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Lire aussi : Valem : Une convergence entre sculpture, art et écologie

FAQ

Qui est Valem en quelques mots ?
Sculptrice française du vivant, formée par la pratique et l’observation, Valem travaille le bronze, la terre cuite et le plâtre armé pour créer des portraits sensibles d’animaux, d’arbres et d’humains.

Quel est le fil conducteur de l’exposition ?
Vingt ans de création rassemblés en quatre périodes. Un même souffle relie mouvement, mémoire et écologie sensible, jusqu’à l’entrée du végétal dans la série Les liens qui nous tissent.

Qu’est-ce qui distingue le travail de Valem?
La rencontre entre matière vive et précision anatomique, au service d’un portrait du vivant qui évite l’illustration littérale.

Pourquoi parler “d’écologie sensible”?
Parce que l’exposition privilégie l’expérience et le désir plutôt que le discours: elle fait ressentir l’alliance des êtres.

Quel est le rôle des photographies de Pierre Yves Payet?
Elles forment une seconde narration qui révèle reliefs et vibrations, en écho aux volumes.

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