L’essence d’une âme créative trouve souvent ses racines dans les lieux et les moments de l’enfance. Pour Benjamin Georgeaud, c’est dans les ruelles pavillonnaires de Montfermeil, dans le 93, que le voyage artistique a débuté. Une localité qui a déjà inspiré Victor Hugo pour l’une des rencontres les plus emblématiques de la littérature, celle de Jean Valjean et Cosette. C’est là, entre les pierres chargées d’histoire, que la passion de la sculpture a été façonnée.
La formation artistique de Benjamin Georgeaud est un patchwork unique d’expériences. Si les bancs d’école traditionnels n’ont pas marqué son parcours, sa soif d’apprendre s’est manifestée à travers des cours divers. Des ateliers de Zoltan Zsako* aux cours du soir des Beaux-Arts de la Mairie de Paris en passant par son rôle d’assistant auprès de Jonathan Hirschfeld* pendant sept années, chaque opportunité a développé son expertise. Cette formation hybride témoigne de sa détermination et de son engagement envers la maîtrise de son art.
Trois mots captivent l’essence de son œuvre : exigence, humanité, travail. L’exigence se reflète dans la minutie de chaque pièce, chaque ligne, chaque courbe minutieusement taillée, témoignant de son engagement intransigeant envers l’art. L’humanité transparaît dans la gamme d’émotions qu’elle capture dans ses sculptures, mettant en lumière la complexité de l’expérience humaine. Le travail est la somme des heures passées à façonner la matière brute en créations qui défient le temps.
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