Initié très tôt au goût de l’art au sein de sa famille et des grandes collections des Russes Chtouchkine et Morosov, Alexandre Garbell (dit Sacha) né dans la maison familiale maternelle à Riga en Lettonie, alors administrée par l’empire russe, et sa famille doivent quitter leur hôtel particulier à Moscou à la suite des soulèvements qui ont mené à la Révolution de 1917.
C’est à Heidelberg en Allemagne que la famille pose ses valises où, dès l’âge de treize ans, Alexandre Garbell apprend à manier les pinceaux. Convaincue par son cousin peintre dénommé Falcke, la mère de l’artiste l’envoie poursuivre ses études d’art à Berlin.
Puis, en 1923, il s’installe à Paris et entre à l’Académie Ranson où il a étudié avec Roger Bissière. Très rapidement, le jeune artiste décide de se mettre à travailler seul et fait ses preuves dans des œuvres dotées d’une indépendance et d’une liberté jamais démenties. Ainsi, dès 1928, l’artiste est régulièrement présenté à Paris, dans des expositions, soit personnelles soit collectives.
Alexandre Garbell va se réfugier à Mirmande durant l’occupation pour éviter la persécution nazie dû à sa judaïcité. André Lhote avait ouvert une académie libre à Mirmande.
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