Un mot, une idée en découle une chanson, un texte, une photo, une exposition selon la carte de ses envies.. Samuel Rozenbaum travaille sur de nombreux projets : disques ou films, clips ou évènements, il maîtrise l’ombre et la lumière, des coulisses à la performance. On dit que Samuel est un être tentaculaire.
Delphine Jonckheere : Parlez un peu de vous.. où êtes-vous né ?
Samuel Rozenbaum : Bonjour, je m’appelle Samuel, je suis musicien et photographe. J’arrive toujours en retard à mes rendez-vous et je suis à la recherche de la meilleure soupe miso du monde. Je suis né à Paris et j’y habite depuis.
DJ : Avez-vous une formation en art ?
SM : Ma formation en arts se résume aux cours d’arts plastiques du collège Vincent d’Indy, aux dessins ratés sur les meubles de ma chambre d’ados, et aux centaines de disques écoutés en boucle depuis l’enfance. Je suis autodidacte en tout. Comme dirait Kyan Khojandi : un jour, je suis né, et depuis j’improvise.
DJ : Si vous deviez décrire votre travail en 3 mots ?
SM : Intellectuel. Sensible. Et pourtant cohérent.
DJ : Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?
SM : Pour commencer : absolument tout. Que ce soient les discussions avec les amis, les expositions que je vais voir, celles que je rate, les livres que je feuillette, les films et séries que je consomme en masse, ou encore les heures de musique écoutée chaque semaine, je puise des idées partout. Je note frénétiquement des bribes de phrases et de possibles concepts sous la douche, sur mon vélo, dans le métro. Par exemple, récemment, je suis allé voir Fantasio d’Alfred de Musset au Lucernaire et j’ai entendu cette phrase : « Tu as le mois de mai sur les joues et le mois de janvier dans le cœur ». En rentrant chez moi, j’ai changé une phrase de chanson qui ne me plaisait plus trop et l’ai remplacée par celle-ci.
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