35 ans de sculpture. Des œuvres monumentales dans l’espace public. Une quête d’équilibre entre force, légèreté et silence.
Dany Mellinger est de ces artistes rares qui façonnent la matière pour la faire vivre — et non simplement pour la montrer.

Une sculpture en dialogue avec la nature et les lieux
Installé entre mer, lumière et architecture, Dany Mellinger expose cet été à Mers-les-Bains, où plusieurs de ses œuvres ponctuent le paysage urbain. Une exposition née d’une rencontre avec Dan Jacobson, et d’un véritable coup de cœur de la ville pour son travail.
« Je ne cherche pas à exposer pour exposer. Je dépose mes œuvres dans un lieu pour qu’elles dialoguent avec l’environnement. »

Mellinger travaille le bois, la pierre, l’inox, toujours dans une recherche d’équilibre subtil. Certaines de ses sculptures semblent suspendues, en tension, comme si la matière voulait s’échapper de sa propre pesanteur.
Des œuvres qui portent une mémoire

Parmi ses créations emblématiques, on découvre Imoji, un dragon protecteur inspiré de la culture asiatique, ou encore La Troisième Personne, sculpture en inox reflétant la lumière, le ciel… et le regard de celui qui la contemple. Chaque œuvre est un fragment d’histoire, une invitation à ralentir, à observer autrement.
« Nous sommes tous la troisième personne de quelqu’un. J’aime quand les œuvres déclenchent des interprétations inattendues. »
Un parcours atypique, une liberté revendiquée
Autodidacte, passé par le design industriel, le spectacle ou la marine, Dany Mellinger se nourrit des matériaux et de leurs contraintes. Sa démarche artistique est profondément libre, enracinée dans l’expérience, le silence, la nature. Il sculpte seul, à l’écart, dans un lieu propice à la réflexion.
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