Agenda

À partir du 12 mars, le Musée national Picasso-Paris déploie à nouveau sa collection sur trois étages, dans l’écrin de l’Hôtel Salé. Issue de la dation, cette collection unique – la plus importante au monde d’œuvres de l’artiste – offre un regard intime sur les multiples facettes de Picasso : du cubiste au surréaliste, du politique au poète.

Dix ans après sa réouverture, le musée affirme son rôle de lieu vivant et engagé, en proposant également des expositions-dossiers. La première est consacrée à Françoise Gilot, dont l’œuvre puissante est enfin mise à l’honneur.

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Le Musée de Picardie consacre une exposition exceptionnelle à Albert Maignan (1845–1908), figure emblématique de la peinture sous la IIIᵉ République. L’événement réunit près de 400 œuvres – peintures monumentales, esquisses, cartons de vitraux, carnets de voyage – retraçant le parcours d’un artiste trop longtemps relégué au second plan.

De ses grandes compositions historiques à ses décors publics, en passant par ses œuvres plus intimes et symbolistes, Maignan se révèle ici dans toute sa richesse. L’exposition met en lumière un peintre érudit, engagé, sensible, dont la modernité résonne avec notre époque.

👉 Une rétrospective majeure, à découvrir avant sa présentation au musée de Tessé (Le Mans) au printemps 2026.

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Au Quai de la Photo (Paris 13e), Urban Photo – 50 ans d’esthétiques urbaines retrace un demi-siècle de culture visuelle urbaine à travers quatre regards majeurs : Martine Barrat, Sophie Bramly, Gérard Guittot et Little Shao. Des débuts du hip-hop dans le Bronx aux scènes parisiennes, l’exposition tisse un dialogue entre photographie, mémoire des lieux et gestes du mouvement. Un parcours accessible à tous, pensé aussi pour les familles : entrée libre, visites guidées gratuites du mercredi au dimanche et atelier enfants chaque samedi à 13h. Une plongée sensible dans l’histoire et l’actualité des esthétiques urbaines.

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Deux maîtres de l’art moderne réunis dans une exposition exceptionnelle : le musée Thyssen-Bornemisza accueille 50 œuvres majeures de Pablo Picasso et Paul Klee, issues de la légendaire collection Heinz Berggruen (Berlin). Une scénographie sensible met en lumière les liens et contrastes entre deux visions fondatrices du XXe siècle.

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À l’occasion du centenaire de Les Trois Danseuses (1925), la Tate Modern consacre une grande exposition à Pablo Picasso, sous un angle inédit : celui du théâtre, de la performance et de l’identité en représentation. Conçue par Wu Tsang et Enrique Fuenteblanca, Théâtre Picasso rassemble plus de 50 œuvres majeures (peintures, dessins, sculptures, textiles) et propose un programme vivant de performances chorégraphiques. Une immersion sensorielle dans le processus créatif d’un artiste devenu son propre personnage.

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Rétrospective majeure du peintre allemand : 270 œuvres (1962–2024) — peintures d’après photo au flou emblématique, abstractions au racloir, Nuanciers, œuvres sur verre/acier, aquarelles et photographies peintes. Parcours en 6 temps (commissariat : Dieter Schwarz & Nicholas Serota). Œuvres phares : 48 Portraits, 18. Oktober 1977 (prêt du MoMA), 4900 Colors, Cage, Birkenau.

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Le MUba consacre aux deux dernières décennies d’Eugène Leroy une traversée magistrale : plus de 80 œuvres où la figure, le paysage et les saisons émergent de strates de couleur. Loin du spectaculaire, la matière — reprise, épaissie, travaillée dans la durée — devient le lieu où se fabrique la lumière. Les grands formats des années 1990 (nus verticaux, cycles hivernaux/estivaux) dialoguent avec un ensemble d’œuvres sur papier (fusain, gouache, lavis) qui « surprennent le geste ». On y perçoit l’atelier de Wasquehal, sa double lumière nord/sud, et les affinités de Leroy avec Mondrian, Poussin ou Rembrandt. Une exposition pour apprendre à « voir par paliers » : s’approcher, s’écarter, laisser l’image advenir. Incontournable pour comprendre l’une des peintures les plus singulières de la fin du XXᵉ siècle.

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